L'INDEX DE TOUTES LES RUES, ARRONDISSEMENTS, BÂTIMENTS, ET ARTISTES :
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  • dimanche, juin 24, 2007

    UNESCO

    Comme vous le savez peut-être, j'avais ces jours-ci un concert plutôt important au bénéfice du Liban dans la gigantesque salle de l'UNESCO, ce qui m'a pour une fois permis de sortir un peu de mes quartiers de prédilection, non pas tant que je les adore plus que les autres en particulier, mais tout simplement parce que j'y habite (XVIIème) ou que j'y travaille (XVIème).
    Petit résumé du parcours très simple : Montparnasse Bienvenue - Boulevard du Montparnasse - Rue de Sèvres - Avenue de Saxe - Place de Fontenoy (au numéro 7, l'entrée des artistes de l'UNESCO).
    En commençant par l'inévitable tour :
    Un peu plus loin, toujours boulevard du Montparnasse, l'un des troquets les plus emblématiques du quartier, que l'on retrouve cité - entre autres - dans les romans d'Ernest Hemingway :
    Boulevard des Invalides, première vue sur le superbe dôme du même nom, en contraste absolu avec le ciel bien plombé !
    Rue de Sèvres, une jolie maison hélas bien massacrée par d'intrépides Yamakashis (c'est vrai, ça aurait été tellement plus simple de taguer le bas de l'immeuble, non ?) :
    Avenue de Saxe, notre bon vieux symbole parisien, sur lequel flotte le drapeau de l'ambassade de... Haha, question à 1000 Euros, là (répondez dans les commentaires, je vous dirai si vous avez bon ou mauvais) :
    Véritable havre de paix au sein de cette même avenue, la villa de Saxe, où là, on sent vraiment que c'est un quartier de pauvres gens fauchés, en résumé (sauf que c'est tellement mort et dépourvu de commerçants que je ne voudrais y habiter pour rien au monde !) :
    Au beau milieu de cette avenue (qui comporte en son centre une sorte d'esplanade, qui a l'air de faire le paradis des skateboarders en tout genre), une étrange survivance de l'époque des "pissotières", pour ceux qui ont connu (d'habitude, je n'aime pas trop cadrer en plein centre comme ça, mais là, je ne sais pas pourquoi, ça m'a semblé approprié) :
    Encore quelques belles vues de la tour Eiffel, de l'École Militaire, et du dôme des Invalides, par ce superbe ciel de plomb (place de Fontenoy) :
    Et nous voici enfin rendu au très officiel bâtiment de l'UNESCO, au numéro 7 de cette même place (ou encore, pour le public, au 125, avenue de Suffren) :

    Comme d'habitude dans ce genre d'énormes administrations, ils ont toujours tendance à se l'offrir grave, genre mécènes de l'Art moderne avec un grand "A" ! Alors bon, quand c'est du Calder authentique, ça passe :
    Mais quand c'est une sous-merde offerte par le gouvernement suédois, on se dit qu'après tout, ils ne tenaient peut-être pas tant que ça à la garder chez eux, finalement :
    Ce qui était quand même très cool dans cette salle de concert, c'est qu'immédiatement "backstage", il y avait une petite porte donnant sur l'extérieur pour aller fumer une chtite cigarette, et ma foi une vue plutôt sympathique, non ?
    Et bien sûr, beaucoup plus belle la nuit, en sortant du concert, avec cette sorte de mappemonde en fils de fer illuminée (dommage que la photo soit ultra floue, mais comme précisé auparavant, mon numérique est vraiment au-dessous de tout !) :
    Et juste pour la route (en guise de conclusion), une petite vue prise "à la volée" du pont Alexandre III :
    Bon : XVIIème, XVIème, et maintenant XVème, alors quoi... Je m'étends, mine de rien, non ? T'inquiète, je vais y arriver, à ton quartier, un jour, lol !...

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    samedi, juin 23, 2007

    GUIMARD (& OTHERS) !

    Une fois n'est pas coutume...
    Exceptionnellement, je nous vous offrirai pas mes propres photos en pâture, mais celles de ma soeur, c'est pareil (c'est la famille, enfin quoi !)...
    1) Tout d'abord, l'hôtel Mezzara, 60, rue La Fontaine, 75016, encore un nouveau bâtiment dû à Hector Guimard (1910) :
    Avec une splendide verrière :
    Et de sympathiques jardins intérieurs :
    2) Plus loin dans la même rue, au numéro 14, quelques détails du célèbre Castel Bérenger (1897) :
    Avec ce drôle d'hippocampe, bien dans la lignée des théories de Guimard, pour lequel il importait avant tout de se laisser guider par les exemples de la nature :
    3) Beaucoup plus loin de Paris, par contre (à Périgny sur Yerres, 94520), la très étonnante "closerie" Falbala imaginée par Jean Dubuffet, qui abrite d'ailleurs la fondation du même nom :
    L'avantage, c'est qu'on n'a pas l'air d'avoir besoin de trop se fatiguer à faire les carreaux ! (Et rien que ça, c'est déja pas mal)...

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    mardi, juin 19, 2007

    GUIMARD

    Un très bel ouvrage d'Hector Guimard (1867-1942), le superbe immeuble "Jassedé", toujours avenue de Versailles, que j'ai par hasard découvert aujourd'hui :
    Deux autres beaux exemples, rue Gros et rue Agar :
    Rue Agar, peut-être l'une des plus petites rues de tout Paris, mais qui a conservé ses fort belles plaques d'origine :
    Il n'empêche : le chef-d'œuvre parisien de Guimard reste bien sûr le fameux Castel Béranger (très vite surnommé "dérangé" à l'époque), situé juste en face de notre conservatoire, 14, rue La Fontaine :
    Nettement plus haut, dans la rue de la Pompe (ainsi nommée parce qu'il y avait autrefois une source naturelle à laquelle tout le monde venait s'approvisionner, je m'en souviens encore), la magnifique boutique du fleuriste Orève - aujourd'hui un simple restaurant "branché" de plus :
    Encore plus haut dans cette même rue, le mythique lycée Janson de Sailly, le centre de formation plébiscité de nos soi-disant futures "élites" (car malgré l'intitulé républicain, comme le disait déjà Coluche, "Y en a que y sont quand même vachement plus égaux que les autres, quoi !") :
    Et pour finir, la place et l'église Victor Hugo, baignées d'un beau soleil vespéral :
    Enfin, quand je dis "pour finir", façon de parler... Vu qu'au bout du compte, j'ai finalement fait l'intégralité du trajet à pied (en une heure quarante, tout de même, mais il faut bien que je m'entraîne, pour la montagne cet été !), et croyez-moi, ça n'est rien moins que la traversée de Paris selon l'axe N-S (7 km au total) :
    Sans parler par la suite de mes rituelles courses du samedi dans le quartier piéton si agréable de la rue de Lévis (XVIIème), ce qui a encore bien dû rajouter un bon petit kilomètre aller-retour :
    Mais par un temps pareil, ce n'est que du bonheur, finalement !

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    samedi, juin 02, 2007

    LYCÉE CLAUDE BERNARD

    Première arrivée au lieu "alternatif" du conservatoire "hors les murs", le lycée Claude Bernard :
    À l'intention des amateurs de Jurassik Park, je précise tout de même qu'il ne s'agit nullement d'un stégosaure géant, mais d'une chose peut-être encore plus dangereuse, étant donné la masse de stupidité, d'alcool et de violence que cet endroit peut cumuler certains soirs : le parc des princes (sans majuscule, car ça se mérite, ça aussi !)...
    Petite photo dont je suis assez (très, en réalité) content :
    Dernier petit coup d'œil à la façade, avec sans doute la devise la plus mensongère jamais conçue par un régime gouvernemental (au moins, les latins disaient Dura Lex, sed Lex, bon, c'était pas super cool, mais ça avait au moins le mérite d'être réaliste !) :
    Et puis il faut bien se décider à prendre possession des lieux, et par la grande porte, s'il vous plaît (avec cette belle devise, la seule chose qui mérite vraiment d'être défendue en ce bas monde, et qu'hélas de plus en plus de gens ignorent) :
    Petite vue sur la cour géante (le bâtiment couvre à lui tout seul un énorme pâté de maisons), où il est désormais interdit de fumer sous peine d'une amende de 68€ !
    Et maintenant, le "site dans le site" : l'intégrale des fresques de Maurice Denis (1870-1943) qui ornent le hall d'entrée, avec quatre petits encarts consacrés aux neuf muses de la mythologie grecque :
    Ainsi que trois plus larges panneaux successivement intitulés "la culture française classique", "la philosophie", "chimie, physique, biologie" :
    Bon, d'accord, c'est pas du Vermeer ou du Velasquez, mais enfin c'est tout de même beaucoup mieux que ce qu'on avait dans notre habituel conservatoire, non ?
    Moins agréable : les coursives à n'en plus finir de ce bâtiment qui doit faire plusieurs dizaine de milliers de mètres carrés, d'autant plus flippantes qu'elles sont presque toujours désertes le mercredi. Là, il ne manque plus que les matons, le clan des jamaïquains et les toxicos, et on a la totale !
    Parfois, on a donc bien besoin de décompresser avec une chtite clope de Paris :
    Voire même de se défouler avec la thérapie du "cri primal", absolument indispensable après plusieurs heures de "concertos techniques" pour violon...

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