L'INDEX DE TOUTES LES RUES, ARRONDISSEMENTS, BÂTIMENTS, ET ARTISTES :
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  • vendredi, juillet 15, 2011

    FEU D'ARTIFICE !

    Mais oui...
    Un phénomène bien connu du 14 juillet, comme chacun le sait, je le suppose (même si cette vidéo date en fait de 2009) :

    Certes, je l'admets, les feux d'artifice - Feuerwerk en allemand, ou encore Hanabi en japonais (l'un des plus beaux films de Takeshi Kitano (北野武), grâce auquel il a du reste remporté beaucoup de Festivals) - sont très souvent impressionnants à admirer, voire même à entendre, en prime !
    N'empêche que... Vous savez combien coûte tout ceci, pour une toute petite heure ?
    5000€ ? 50000 € ? 500000€ ?
    Et bien devinez, la dernière réponse est hélas la bonne !
    L'un des énormes problèmes que nous avons concernant tous les Conservatoires Municipaux de la ville de Paris réside surtout dans l'absolue dégradation de nos trop vieux pianos, alors que depuis peu, la fameuse marque japonaise Kawai propose d'excellents pianos à des prix dérisoires, autrement dit autour de 6000€ pour leurs simples pianos droits :
    Et disons, aux environs de 16000€ pour leurs magnifiques quarts de queue :
    Autrement dit, le simple prix de ce feu d'artifice permettrait d'offrir soit trois pianos à queue à tout le monde, soit une dizaine de pianos droits (tout neufs, justes, et impeccables) !
    Bref, tout ce phénomène me fout énormément les boules, il faut bien le dire...
    Et fort heureusement, je vais très vivement me barrer d'ici peu en Autriche, où certes, les gens ne feront peut-être pas de feux d'artifice, mais en revanche accorderont leurs pianos et leurs orgues (incroyable, n'est-ce pas ?) quasiment tous les mois !
    Bref ! Un autre monde, en résumé...

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    mercredi, juin 15, 2011

    RUE BRILLAT-SAVARIN

    Et oui, encore un article dû à my sister !
    Vu que j'ai été très débordé ces derniers temps grâce à tous les examens du Conservatoire, un grand merci à elle pour ces quatres photos de quartiers où je ne me balade pratiquement jamais, le XIIIème & le XIVème...
    Avec, pour commencer, quelques immeubles HBM (Habitats à Bon Marché), situés rue Brillat-Savarin dans le XIIIème :
    Hum, j'ai des doutes, là... N'empêche que mine de rien, c'est plutôt joli avec toutes ces briques, n'est-ce pas ?
    Un tout petit peu plus loin, le fameux appartement du célèbre aviateur Jean Mermoz (1901-1936), au N°3 de la rue de la Cité Universitaire :
    Avec, pour finir, l'une des guérites du parc Montsouris, probablement l'un des plus charmants de notre capitale, où il faudrait enfin que je me rende l'un de ces quatre pour de bon :
    Ceci dit au passage, cet article est miraculeusement le tout premier de ce site au sujet du XIVème...
    Non dû à moi, certes, mais je suppose que ceci va faire plaisir à Mademoiselle Anna de Paris en Photos, qui habite dans ce quartier !
    Au revoir à tout le monde, et à très bientôt...

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    jeudi, juin 09, 2011

    MAISON DU JAPON

    Ouf, enfin un nouvel article sur le 75015 !
    Il y a très longtemps que je ne me suis pas rendu dans ce quartier, d'autant plus bêtement que je travaille tous les mercredis à peine à 500m de ce musée que je ne connaissais pas encore, la Maison de la Culture du Japon (101 bis, quai Branly, 75015)...
    L'architecture en béton a beau ne pas être très digne des sublimes chefs-d'œuvre en pur bois de ce pays que j'adore, l'on se sent quand même presque déjà sur place, qu'il s'agisse du fameux 抹茶 (Macha) ou du simple 酒 (Saké) :
    Les fresques intérieures sont absolument géantes, dignes de celles que vous pourrez voir également dans le grandiose film de Edward Zwick, Le Dernier Samouraï :
    Et pour une très rare fois, même les pièces contemporaines sont plutôt assez remarquables :
    J'ai toujours adoré et respecté ce génial pays, pour différentes raisons :
    1) La beauté de sa langue, dont je raffole...
    2) La finesse des jeunes filles, en général...
    3) Grâce aussi en grande partie à la sublimité de leur cuisine (寿司と刺身), de sorte qu'il s'agit de l'un des pays du monde où il y a le moins d'obèses (contrairement à l'Autriche, que je connais également très bien) !
    4) Toujours en parlant de l'Autriche, un pays quasiment comparable, et grâce à quoi ? Et bien tout simplement en vertu de leurs 85% de montagnes et de forêts, de sorte qu'au final, les meilleures marques de pianos du monde proviennent de ces deux pays...
    5) La politesse et le respect des gens au Japon n'ont pratiquement aucun équivalent dans le monde entier, je crois...
    6) De même que leur dévotion absolue face au suicide (切腹, ou encore 神風), un acte normalement insulté et méprisé dans tous les autres pays du monde !
    7) Sans parler (histoire de finir rapidement) de leur maîtrise grandiose de la calligraphie et de la peinture, de mon côté mille fois supérieure à celle des Chinois, entre autre grâce à une certaine sobriété du Nord...
    8) Et bien sûr, ibidem concernant la musique... Vu que ce pays a quasiment inventé une sorte d'orchestre symphonique génial autour du VIIIème siècle, autrement dit le 雅楽 (Gagaku), bien avant nous autres Occidentaux !
    Bon, bon, bon... Je m'arrête, là, sinon, je vais être hélas bien trop bavard au sujet de ce pays, dont je raffole !
    Alors voilà, concluons juste avec plein de petits Bouddhas dans le jardin du musée :
    Et pourvu qu'ils me portent chance ! Vu qu'en ce moment, si je ne me promène pas énormément dans Paris, c'est surtout dû à une très récente et très pénible crise de lumbago, qui je l'espère va finir bien vite...
    Grand remerciement, adoncques, à ma sœur Valérie : c'est elle qui s'est rendue au musée, et donc a fait ces quatre photos !

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    samedi, mai 28, 2011

    FÊTE DES VOISINS...

    Trop cool !
    Comme d'habitude, mais désormais de plus en plus favorisée par les affiches de la mairie de Paris, à voir non seulement dans toute la ville, mais aussi désormais dans chaque immeuble, dont le mien :
    Y compris grâce à certains T-Shirts offerts par la Mairie, comme le prouve l'un des deux fils de notre gardienne :
    Vu que j'habite au rez-de-chaussée de la cour dans l'appartement visible tout au fond, j'ai fait partie avec la gardienne de l'un des meilleurs préparateurs de cette fiesta, notamment en sortant ma propre table en faux marbre, les vrais verres de vins, et bien sûr le vin lui-même :
    Ceci dit, vers 18h, il y avait aussi ma voisine Constance du troisième étage, très douée pour la décoration, et qui a consacré pas mal de temps à l'installation d'une bonne cinquantaine de bougies :
    Très joli, n'est-ce pas ?
    Plus qu'une petite heure à attendre, et tout le monde débarque avec de magnifiques et très bons plats (il faut dire que nous habitons juste à 50m de la rue de Tocqueville, où se trouvent de sublimes magasins et traiteurs, comme chacun sait) :
    Excellent début de soirée :
    Avec ce fameux phénomène probablement à l'origine de la volonté de la Mairie de Paris, le fait que toutes les personnes se rencontrent avec grand plaisir quel que soit leur âge, soit de gauche à droite, 24 ans, 60 ans, presque 2 ans, deux jeunes filles d'une trentaine, plus Mr Albert au-delà de 70 ans (mais toujours très présent chaque année à la fête des voisins) :
    Y compris, complètement à gauche, mon voisin Mathieu du sixième étage, qui non seulement est en train de discuter avec Arthur,  mais raffole aussi de Sergeï Rachmaninov :
    Allez, je reviens aux très jolies bougies de Constance (la femme de Mozart, mais oui !), encore bien plus belles lorsque la nuit tombe, n'est-ce pas ?
    Dernière vue autour de minuit :
    Avec, pour une fois, une photo de moi-même juste à droite, prise je crois par Mathieu, juste à côté de Constance, quasiment la pure sosie de ma très grande amie (et excellente pianiste) Charlotte, heureusement très présente à mon dernier anniversaire, où l'on a joué ensemble du piano à 4 mains jusqu'à 3h du matin !
    Allez, ultime photo, guère drôle... Constance a seulement 24 ans, et moi, je viens de fêter mes 52 ans récemment :
    Alors bon, je deviens forcément de plus en plus laid... Logique, certainement, mais vraiment très chiant !
    La seule chose qui compense, c'est que de semaine en semaine, mon jeu de piano n'arrête pas de s'améliorer jour après jour, et pour tout dire, j'ai moi-même mis un bon bout de temps avant d'y croire pour de vrai...
    Enfin bref, cette fiesta était immensément cool, et c'est le principal, n'est-ce pas ?

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    jeudi, mai 19, 2011

    AVENUE MAC MAHON

    Fort connue, n'est-ce pas ?
    Mais en résumé très courte, se développant juste depuis la fameuse FNAC de l'avenue des Ternes jusqu'au très célèbre Arc de Triomphe :
    Bel immeuble, au tout début (N°24) :
    Guère plus loin, cette très étonnante minuscule maison, encadrée entre deux immenses bâtiments :
    Et juste après, cette splendide crèche quasiment digne d'une maison suisse, dont l'entrée se situe en réalité derrière, 21, rue de l'Étoile :
    Je cite le nom de l'architecte (vu que contrairement à ce qui se passe de nos jours depuis 1980, les responsables de très beaux immeubles osaient autrefois - à juste titre - signer concrètement de leurs vrais noms !) :
    Petit détail très amusant, que je constate également fort souvent rue Jean de la Fontaine dans le XVIème... Normalement, quand les rues sont en descente, il n'y a quasiment plus aucun Velib' à louer ! Mais sur ces toutes ces voies montantes (pourtant sur à peine 50m de dénivelé), et bien il en reste toujours une bonne cinquantaine :
    Bref ! Peu après, toujours en remontant à pied, je parviens au croisement avec la minuscule rue Brey sur ce très sympathique troquet nommé Yuppies Café, où l'on a d'un seul coup l'impression de se retrouver en pleine campagne, n'est-ce pas ?
    Bien que juste en face, via la rue du Général Lanrezac, se situe cet immeuble probablement des années 1960-1970, très étrange, et que je n'ai pas du tout aimé :
    Enfin bon, juste 500 petits mètres de marche jusqu'au fameux Arc de Triomphe, à droite duquel se devine un autre célèbre monument, hélas invisible jusqu'au dernier moment lorsque l'on remonte par contre l'avenue de Wagram :
    Et voilà, je commence à redescendre cette même avenue de l'autre côté, non sans avoir cependant vu au passage cette sublime Ambassade de la Belgique (comme quoi les gens qui prennent tous les belges pour de "gros cons" doivent vaguement se tromper, quelque part...) :
    Début de la descente avec ce très joli N°1, bis :
    Mais surtout avec ce cinéma mythique, devant lequel je n'avais pas dû repasser depuis 712 ans, et qui m'est subitement revenu en mémoire, pour une raison que je vous livrerai à la fin :
    Un peu plus bas, obligatoire dans le XVIIème,, un immeuble très laid :
    Mais aussi, juste à côté, un autre absolument superbe :
    Et enfin arrivé au N°29, une construction totalement hallucinante, n'est-ce pas ?
    Vu du bas comme du haut, tout est totalement déjanté, certes, mais je trouve cet immeuble absolument génial :
    Et devinez à qui il appartient ?
    Mais oui ! Et juste un tout petit peu en-dessous, un minuscule petit passage doté d'un immense hôtel particulier, avec ce très étrange portail, et aussi ce tout petit escalier fort mignon :
    Et bien sûr cet inoubliable nom :
    Et voilà, retour à la case départ, comme quoi se trouve finalement terminée ma toute petite promenade de ce très chaud mardi :
    Avec tout de même au passage un petit hommage à Paris sur les Murs, avec ma photo de ce tag juste devant la FNAC :
    P.S : Et voici la description promise de my sister Valérie, au sujet du fameux cinéma Mac Mahon dont je viens tout juste de causer : "Ouvert en 1938, le cinéma Mac-Mahon est, depuis plus de soixante ans, l'un des haut-lieux de la cinéphilie parisienne et l'une des plus célèbres salles de répertoire...
    Les Parisiens y découvrirent à la Libération tous les films américains dont ils avaient été privés pendant l'Occupation et qui firent la réputation de cette salle...
    Le cinéma fut ensuite le repaire des fameux "Mac-Mahoniens", cette bande de cinéphiles enragés qui dictèrent leur goût impitoyable pour un certain cinéma dont la perfection était symbolisée par quatre cinéastes cultes rassemblés dans un "Carré d'As" : Raoul Walsh, Otto Preminger, Joseph Losey et Fritz Lang... Le Mac-Mahon pèsera lourd dans tous les mouvements de la cinéphilie française, la création des Cahiers du cinéma et d'autres revues, ou encore l'émergence de la Nouvelle Vague. C'est ainsi que le film culte de cette période (A Bout de Souffle), sera tourné au Mac-Mahon par Jean-Luc Godard, assisté de Claude Chabrol, sur une idée de François Truffaut...
    Durant les années soixante, le cinéma américain continuera de faire les beaux jours du fameux Mac-Mahon et triomphera avec ses comédies musicales...
    Le groupe Bolloré a décidé, en 2000, de reprendre le Mac-Mahon et d'y faire d'importants travaux qui lui ont permis de retrouver son lustre d'antan...
    Aujourd'hui, le Mac-Mahon se partage entre la programmation de grands films du répertoire et de l'organisation d'avant-premières, de rencontres et de débats...
    À l'heure des méga-complexes et des concentrations cinématographiques, la petite salle de la place de l'Étoile semble faire sienne la célèbre phrase du maréchal dont elle porte le nom : "J'y suis, j'y reste !"...

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