BEAUGRENELLE
Ou encore "Front de Seine"...
Il se trouve que très récemment, je devais me rendre rue Mademoiselle, et comme, tous renseignements pris, celle-ci s'est révélée se trouver dans le quinzième à un tout petit kilomètre de mon lieu de travail, j'en ai bien sûr profité pour faire tout le trajet à pied, ce qui, entre 16h et 18h par ce beau soleil hivernal, était bien sûr un véritable régal !
Départ, évidemment, de Radio-France, à proximité du très fameux et très dispendieux Lounge (à droite, tout en très beau marbre, et oui, il faut bien financer tout cela) :
Il se trouve que très récemment, je devais me rendre rue Mademoiselle, et comme, tous renseignements pris, celle-ci s'est révélée se trouver dans le quinzième à un tout petit kilomètre de mon lieu de travail, j'en ai bien sûr profité pour faire tout le trajet à pied, ce qui, entre 16h et 18h par ce beau soleil hivernal, était bien sûr un véritable régal !
Départ, évidemment, de Radio-France, à proximité du très fameux et très dispendieux Lounge (à droite, tout en très beau marbre, et oui, il faut bien financer tout cela) :
Juste avant d'attaquer le pont de Grenelle, et son fameux panneau qui m'amuse toujours (bien qu'en réalité, il n'y ait pas vraiment de quoi rire, d'autant que l'un des plus grands compositeurs de tous les temps, Robert Schumann, ait bien failli finir de cette façon) :
Tout ceci pour déboucher sur l'un des quartiers probablement les plus laids de Paris, bâti tout comme Beaubourg - c'est à dire à l'indignation générale - dans les années 1970 :
Comme la plupart des gens, je pensais naïvement que ce nom de Beaugrenelle provenait justement de cette époque, mais non. Il date en réalité de la fondation du quartier, inauguré le 27 juin 1824, et était précisément destiné à attirer une clientèle bourgeoise dans ce faubourg considéré en ces temps comme plutôt "mal famé".
Ce n'est qu'en 1830, lors de son accession au statut de commune indépendante, qu'il reprendra le nom jugé plus modeste de Grenelle, pour retrouver sa désignation primitive en 1970. Fort heureusement, il n'y a pas que des horreurs dans le coin, et notamment la jolie copie de la statue de la Liberté offerte par les américains, située sur un terre-plein au doux nom d'île des Cygnes :
Ce n'est qu'en 1830, lors de son accession au statut de commune indépendante, qu'il reprendra le nom jugé plus modeste de Grenelle, pour retrouver sa désignation primitive en 1970. Fort heureusement, il n'y a pas que des horreurs dans le coin, et notamment la jolie copie de la statue de la Liberté offerte par les américains, située sur un terre-plein au doux nom d'île des Cygnes :
Quoi qu'il en soit, statistiquement parlant, c'est LE quartier de Paris où il y a le plus de tours, certes parfois d'une conception graphique assez réussie :
Mais hélas, la plupart du temps, décevantes de banalité (je ne parle bien sûr pas de celle située tout à fait à l'arrière-plan !) :
Histoire d'achever la promenade prévue (rue Mademoiselle, souvenez-vous !), il m'a fallu ensuite parcourir la rue Linois, ainsi que presque toute la rue des Entrepreneurs, toutes les deux assez décevantes d'un point de vue architectural, sinon peut-être cette étrange église néo-gothique, Saint Jean-Baptiste de Grenelle :
Contrairement à la plupart des édifices religieux de cette époque (d'un style très proche de Sainte-Marie des Batignolles, à deux pas de chez moi), sa construction a pris un temps fou, puisqu'elle s'est échelonnée de 1827 à 1926, une rareté dans le genre :
Certes, le choeur n'offre que très peu d'intérêt :
Par contre, j'ai trouvé que l'orgue, malgré ses modestes dimensions, jouissait de sonorités plutôt pures et très agréables (car comme par hasard, quelqu'un était justement en train de répéter à cette heure précise, j'ai toujours une chance incroyable, dans ces cas-là !) :
Bon. Voici pour le côté documentaire, j'espère que vous aurez été ravis d'apprendre de nouvelles choses. Passons donc désormais à l'aspect "je me passe de la pommade sans le moindre scrupule", car je suis particulièrement content de ces ultimes photos prises vers 18 heures :
Le RER "C", dans l'une de ses très rares sections parisiennes à ciel ouvert :
La Seine, bien sûr, mais devinez quoi, en arrière plan ? Le fameux pont Mirabeau, qui a sans doute inspiré l'un des plus beaux poèmes de Guillaume Apollinaire :
Et de nouveau, notre chère "Liberté, liberté chérie !", encore plus belle à cette heure-ci, je trouve :
Et la plus belle, à mes yeux du moins, que je vous ai réservée pour la fin, bien qu'après coup, je serais bien incapable de vous dire par quel miracle je suis parvenu à ce résultat :
Toujours est-il que je l'adore !
Et qu'éventuellement, à votre demande, je peux même vous envoyer sans problème le fichier entier de 259 Ko, contre celui-ci, qui a tout de même été réduit à 100 Ko maximum...
Trop cool, non ?
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Trop cool, non ?