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  • vendredi, mai 04, 2007

    XVIIème

    En face d'un déménagement forcé, on n'a pas trente-six solutions : 1) ou bien l'on passe son temps à râler en permanence, comme 80% des gens, sur le mode du : "c'était bien mieux avant, ma bonne dame !" 2) ou bien l'on s'adapte, en essayant de ne retenir que les nouvelles choses, celles qu'il n'y avait pas avant, justement.
    Dans mon cas, je n'ai pas à me plaindre, vu que non seulement mon nouveau lieu de travail se trouve plus près de la maison, mais qu'en outre il m'oblige à marcher plus de vingt minutes dans l'un des plus beaux quartiers de Paris, ce qui n'est pas plus mal pour la santé ; et comme hier, il faisait un temps particulièrement estival, je me suis dit que j'allais vous faire une petite visite guidée de ce parcours qui n'emprunte que trois longues rues : la rue Ampère, l'avenue de la porte Champerret, et la section ouest des boulevards extérieurs.
    On démarre donc par la vertigineuse rue Ampère, bordée d'hôtels particuliers tous plus beaux les uns que les autres :
    Certains sont même de vrais petits châteaux, avec tourelles, gargouilles et fer forgé (des "folies" à l'ancienne, comme on disait, car presque aucun bâtiment de ce quartier n'est antérieur au XIXème siècle, où l'on ne parlait alors que de la "Plaine Monceau", la campagne, en quelque sorte) :
    Parvenu au carrefour de la place d'Israël, le fameux hôtel Mercedes typiquement Art Déco (1930), dont le design lumineux a été particulièrement bien pensé, je trouve :
    Plus on approche de la place Pereire, par contre, plus on se trouve en présence d'anciens ateliers d'artistes, reconnaissables à leur dernier étage en verrière caractéristique (encore que de nos jours, rarissimes soient ceux capables de s'offrir des petits bijoux dans le genre, probablement autour de 10-15 millions d'Euros, lol !) :
    Sans parler de quelques petites bicoques quasiment princières :
    Autrefois, les gens disaient avec fierté : "Paris, c'est le rubis du monde !". Vu les prix actuels de l'immobilier, je crois que la formule peut désormais être aisément réadaptée : "Paris, c'est le diamant (712 carats) du monde !".
    Dixit Léo Ferré : "Paris, je ne t'aime plus !".

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    1 commentaires:

    Anonymous Anonyme a dit...

    ooh c'est beauuuuu!

    mercredi, 20 juin, 2007  

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