LUXUS !!!
Et bien oui...
En ce lundi de Pentecôte, j'ai finalement fait partie des 40% de Français à NE PAS se la couler douce, mais j'aurais eu pour une fois mauvais gré de m'en plaindre, puisqu'au sein de cette déjà très belle Ecole Normale de Musique de Paris, on m'avait pour cause d'examen éjecté de ma salle habituelle pour me reloger dans la plus prestigieuse du bâtiment, la salle Munch, autrement dit la grande salle d'apparat :
En ce lundi de Pentecôte, j'ai finalement fait partie des 40% de Français à NE PAS se la couler douce, mais j'aurais eu pour une fois mauvais gré de m'en plaindre, puisqu'au sein de cette déjà très belle Ecole Normale de Musique de Paris, on m'avait pour cause d'examen éjecté de ma salle habituelle pour me reloger dans la plus prestigieuse du bâtiment, la salle Munch, autrement dit la grande salle d'apparat :
Même du temps des tous premiers propriétaires (la famille Rozard, pour laquelle l'hôtel fut bâti en 1881 par l'architecte Léon Cochet), ces grands salons semblent déjà avoir été placés sous le signe de la musique, si l'on en juge par les précédents panneaux (Terpsichore et Euterpe ?). Ambiance :
Deux très belles fresques, assez dans le style baroque tardif de Tiepolo (l'un de mes peintres préférés), l'une circulaire dans le grand salon, peut-être une apologie de Vénus (à noter le "détail qui tue", tout comme dans la "vraie" fresque Tiepolo du musée Jacquemard, les drapés de la robe qui débordent du cadre !) :
La seconde, plus rectangulaire, et qui semble répondre aux battants de la porte principale (encore une fois, donc, une apologie d'Euterpe et de Terpsichore, si je ne me suis pas trop trompé) :
J'avais bien essayé, autrefois, de faire un tout petit peu la même chose dans ma propre salle de bains, mais bon, ça n'a pas rendu tout à fait pareil, finalement...
Bref... Le grand salon vu du petit salon :
Et l'inverse :
Avec au premier plan la "bête sublime", le mythique Pleyel d'Alfred Cortot (1877-1962), fondateur de ladite école, et l'un des plus grands pianistes français de la première moitié du vingtième siècle :
Je dis "la bête", car c'est un piano très particulier, qui doit s'apprivoiser avant de livrer toutes ses splendeurs - et notamment, sans être lourd pour autant, son toucher demande un certain engagement physique pour réussir à bien timbrer le son. Mais par rapport aux pianos d'aujourd'hui, mon Dieu, quelle souplesse, quelle velouté, quelle ampleur monumentale dans les basses (il faut dire que là, les cordes mesurent près de trois mètres !) :
Bref, on a passé une grande partie de la journée à se régaler, entre autres avec Satomi 1 et Satomi 2 !
Les "ors" de la république (ou pas loin), mais sans les contraintes vestimentaires ni les courbettes : j'adore !
Libellés : Beaux-Arts, ENM, Hôtels particuliers, XVIIème