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  • jeudi, octobre 10, 2019

    INCENDIE DE NOTRE-DAME

    Bon, vu qu'en toute apparence, personne n'en a rien à foutre de la mort de Jacques Chirac, je me suis permis de me replacer sur un autre évènement historique de 2019, l'incendie de Notre-Dame de Paris, qui a eu lieu le 15 et le 16 avril durant quinze heures...
    Comme le dit fort bien Wikipédia (dont je m'inspire beaucoup pour faire cet article, y compris dans les photos), il s'agit du plus important sinistre subi par la cathédrale depuis sa construction, qui date du XIIème siècle… Avec pour résultat, une importante combustion de tout le toit, ce que l'on voit très bien d'ici : 
    Selon différentes hypothèses, cet incendie serait dû à des causes électriques liées aux cloches, à un possible attentat, ou encore - mais oui ! - à des mégots de cigarette :
    Toujours est-il que rien n'est laissé au hasard afin de lutter contre ce spectacle consternant : quatre-cents pompiers, dix-huit lances, deux bateaux-pompes, et quelques drones...
    Au bilan : la flèche centrale détruite, une importante pollution au plomb, et fort heureusement, la plupart des œuvres d'art ou des trésors sauvés, comme le Saint-Sacrement, la Sainte Couronne, la Chemise de Saint-Louis, un grand nombre de tableaux, et le grand orgue de Cavaillé-Coll...
    En théorie, les offres de tous les donateurs devaient friser les 880 millions d'euros… Mais plus de six mois après l'évènement, nous n'en sommes toujours qu'à cent millions, donc environ 12 % de la somme (une vieille habitude de la ville, dirait-on) !
    Que va-t-il maintenant se produire ? Nous avons le choix entre de nombreuses possibilités, dont celle de changer complètement l'apparence de la cathédrale, allant d'un projet incluant une toiture en verre, une flèche en cristal, ou encore un toit terrasse en bois et un jardin suspendu… Mais je suis pour ma part bien plus proche du conservateur général du patrimoine, Gérard Audinet, qui déclare tout simplement "c'est une hérésie de vouloir mettre une construction moderne sur cette cathédrale" !
    Allez éventuellement consulter Wikipédia, et dites-moi ce que vous en pensez, si ce n'est pas trop vous demander...

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    lundi, septembre 30, 2019

    ADIEU, JACQUES CHIRAC !

    Oui, une fois n'est pas coutume…
    Je célèbre aujourd'hui la mort de Jacques Chirac, qui a vécu du 29 novembre 1932 au jeudi 26 septembre de 2019, soit presque 87 ans, dont douze (1995-2007) en tant que président de la république. Comme souvent, une grande première eut lieu ce dimanche 29 septembre, aux célèbres Invalides. Ce qui donna lieu, bien sûr, à une queue assez impressionnante dès le matin :
    Et se termina, de façon plutôt prévisible, par une sortie voulue par avance relativement sobre :
    Mais le plus important était bien sûr pour la journée d'aujourd'hui, le lundi 30 septembre, avec une vaste cérémonie religieuse... Qui ne se déroula pas dans Notre-Dame de Paris, vu son très récent incendie, mais bel et bien à midi dans cette église du VIème arrondissement, Saint Sulpice :
    La seconde plus grande église de la capitale, qui en outre possède cet orgue exceptionnel de François-Henry Clicquot (1781) et Aristide Cavaillé-Coll (1862) :
    Et qui, cerise sur le gâteau, recevait ce très grand chef d'orchestre Daniel Barenboim, qui eut la dévotion de jouer au piano un Impromptu de Franz Schubert magnifique...
    Pourquoi suis-je aussi sensible à la disparition de Jacques Chirac ? Était-ce parce qu'il était un grand fumeur ?
    Ou parce qu'une mauvaise habitude n'arrivant jamais seule, qu'il n'y allait pas de main morte avec l'alcool ?
    Parce que malgré ces tous prétendus défauts, il ne manquait jamais un salon de l'agriculture, où il restait souvent de longues heures ?
    Parce que, quoi qu'on en dise, il mangeait très volontiers avec des amis improvisés ?
    Ou encore, suivant les circonstances, qu'il pouvait également se retrouver avec des amis plus proches (ici, Valéry Giscard d'Estaing, qui fut président de la république de 1974 à 1981, et assista hélas à son enterrement ce lundi) ?
    Était-ce parce qu'il avait une femme très respectable, Bernadette Chirac, de laquelle il ne se séparera jamais ?
    Ou alors, parce que de temps en temps, il se livrait à des choses strictement interdites (photographie mythique, prise en 1980 par Jean-Claude Delmas) ?
    Je ne sais pas vraiment, en fait… Il est toutefois certain qu'il ne s'agit pas de raisons politiques, car de droite ou de gauche, comme le disait déjà mon grand-père, c'est "bonnet blanc et blanc bonnet", en résumé…
    Jacques Chirac a certes de mémorables qualités, comme son opposition à la guerre en Irak, sa reconnaissance de l'implication française dans la rafle du Vel d'Hiv, ou encore sa fondation du musée du quai Branly, dédié aux arts africains… Mais il en a aussi de bien plus négatives, et je les passerai volontairement sous silence, afin de respecter son enterrement !
    Toujours est-il que cette disparition m'a beaucoup marqué, même si je n'ai vu la messe qu'en direct sur la télévision, compte tenu du fait que depuis 2012, je ne peux pratiquement plus marcher dans Paris, en raison d'un inexplicable AVC… Mais j'ai confiance dans la fidélité de mes rares ami(e)s, qui peuvent toujours continuer à voyager dans la capitale grâce à l'onglet C'EST LÀ !!! situé ici ou juste au-dessus, et aussi éventuellement à laisser un commentaire, ce qui me fera énormément plaisir, bien sûr !

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    dimanche, septembre 01, 2019

    LA LONGUE MARCHE...

    Du président Mao ?
    Bien sûr que non... Mais après une quinzaine très bien remplie dans les Hautes Alpes, je ne supportais plus de rester enfermé chez moi ou de prendre les transports en commun. Du coup, étant invité ce mardi chez de bons amis habitant le XIIème arrondissement, j'ai décidé, vu la clémence du temps et la beauté de la lumière, de me faire une bonne partie du chemin à pied, et je dois bien dire que je ne l'ai absolument pas regretté...
    Départ vers 19h depuis l'endroit où j'ai la chance d'enseigner, l'École Normale de Musique de Paris, plutôt soignée, comme architecture (et encore, vous ne connaissez sûrement pas l'intérieur) :
    Continuation logique par la place du Général Catroux (ex-place Malesherbes), où l'on peut tout à la fois admirer plusieurs statues dédiées à la famille Dumas :
    Ainsi que l'une de ces fabuleuses folies, dont certaines personnes pouvaient autrefois s'offrir le luxe de se les faire bâtir dans la plaine Monceau, en l'occurrence l'hôtel Gaillard, inspiré des châteaux de Blois et de Gien, aujourd'hui siège de la Banque de France depuis 1919 :
    Notez bien qu'aucun petit détail n'a été laissé au hasard :
    Un tout petit peu plus loin, à la jonction avec le boulevard de Courcelles, un autre bel hôtel particulier, aujourd'hui converti en ambassade, dont vous aurez sans doute tout comme moi du mal à identifier le drapeau :
    En tout cas, cet hôtel est cher à mon cœur, pour la raison suivante, bien évidente  :
    Bien qu'il ne soit pas tant que cela connu du grand public, il est néanmoins l'auteur d'œuvres absolument merveilleuses, et si je ne devais vous en conseiller que deux, ce serait le Poème pour Violon et Orchestre et le Poème de l'Amour et de la Mer... Et pour mettre fin au suspense précédent : il s'agissait de l'ambassade de Lituanie !
    Toujours en descendant le très long boulevard Malesherbes, un petit aperçu sur l'une des entrée du fabuleux parc Monceau (l'avenue Velasquez, qui mène en outre au peu connu musée Cernuschi) :
    Pour enfin arriver, à mi-chemin dudit boulevard, à cette gigantesque église totalement kitsch, Saint-Augustin :
    Très inspirée du style byzantin :
    Et curieusement édifiée entre 1860 et 1871 par Victor Ballard, autrement dit l'architecte des anciennes Halles (pour ceux qui se souviennent encore de cet édifice) :
    Juste en face du tout aussi monumental Cercle des Armées :
    Avant d'arriver, en guise de conclusion au boulevard Malesherbes, à la très fameuse église de la Madeleine, dans le plus pur style napoléonien, et qui même (le saviez-vous ?), faillit devenir une gare sous le règne de Louis-Philippe :
    Bon. Rue Royale, nous pénétrons désormais dans l'un des quartiers les plus pauvres de Paris (XD !), bien connu pour ses petites enclaves (Village Royal, entre autres) :
    Ainsi que certaines boutiques parmi les moins coûteuses de la capitale, comme chacun sait :
    De sorte que certains vendeurs (je ne citerai personne) préfèrent se la jouer bien paranoïaque, et retirer dès 19h leurs petites babioles bon marché :
    Un tout petit point de vue sur l'un des restaurants les plus connus (et les plus surfaits) du monde :
    Ce qui ne saurait cependant masquer l'hallucinante beauté de l'harmonie architecturale de la rue Royale en elle-même :
    Léger prélude & introduction à ce qui est - à mon sens - probablement la plus belle place du monde, celle de la Concorde :
    Où l'on peut pratiquement jouir, d'un seul coup d'œil, d'une bonne moitié des monuments parisiens (le Louvre, la Chambre des Députés, les Invalides, la Tour Eiffel, le Grand Palais, etc... et j'en oublie probablement) :
    Dans un état lamentable il y a une dizaine d'années, cette place a heureusement été très récemment rénovée, qu'il s'agisse des statues d'angle - chacune dédiées à l'une des grandes villes de France :
    Ou encore des candélabres de style Empire, dont j'ai toujours adoré le design et les couleurs, personnellement :
    Bon. Si cet article vous fatigue, vous pouvez toujours marquer une petite pause sympathique en vous réservant une gentille nuit pas chère à l'hôtel Crillon, juste à côté de l'ambassade de nos amis (?) américains :
    Encore plus beau si possible que la rue Royale, la magistrale enfilade des arcades de la célébrissime rue de Rivoli :
    J'ai beau adorer la montagne, il faut tout de même bien admettre que, quitte à être contraint de vivre dans une grande ville, il serait tout de même plutôt difficile de trouver mieux que la nôtre. D'autant plus qu'au sein même de ces quartiers ultra friqués, on peut aussi de temps en temps tomber sur de très sympathiques boutiques, comme par exemple celle de Soisik, 238, rue de Rivoli, qui propose non seulement de la très jolie vaisselle, avec de belles incrustations de filets métalliques :
    Mais en outre de superbes customs de Converse, que vous ne verrez certainement pas aux pieds de tout le monde :
    Ceci dit, les prix n'étaient pas affichés, donc rien ne dit que ce soit spécialement bon marché, surtout au voisinage de la très célèbre place Vendôme :
    L'endroit de Paris où l'on s'approche tout de même des hôtels les plus luxueux du monde, à juste titre (le Meurice et le Brighton) :
    Sans même parler du fabuleux salon de thé Angélina, de réputation quasi mondiale, dont l'extérieur plutôt banal ne laisse hélas pas augurer de sa décoration intérieure très étonnante, même si plutôt dans le genre très kitsch, on va dire :
    Quoi qu'il en soit, une chose est sûre & certaine : si vous n'avez jamais bu un chocolat chaud chez Angélina, et bien... Vous n'avez jamais bu de chocolat chaud, en résumé !
    Autre chose assez surprenante tout au long de ces magnifiques arcades de la rue de Rivoli : c'est qu'il y a probablement dû y avoir au départ une sorte de cahier des charges relativement contraignant, vu que toutes les mosaïques se résument à ces deux seuls modèles imposés :
    Vingt heures : c'est ce moment magique où la lumière commence vraiment à se transformer, pour rendre Paris encore plus beau que Paris :
    Et alors là, je suis particulièrement content de ces deux photos de la statue de Jeanne d'Arc, située place des Pyramides, à tel point que je vous les ai à peine compressées, de sorte que si vous souhaitez les télécharger en fond d'écran, ça ne devrait pas si mal rendre, finalement :
    Peu après, l'inévitable Palais Royal, assez peu intéressant en lui-même, mais surtout pour ses jardins intérieurs :
    Début de siècle qui vaut d'ailleurs à ce quartier un assez grand nombre de stations de métro Guimard, comme il en subsiste assez peu à Paris, sinon dans le XVIème et le XVIIème :
    Un peu plus loin, cet endroit fabuleux :
    Où si vous jouissez de revenus, disons, d'environ 500000 Euros mensuels, vous pouvez vous offrir de très belles choses, parfois même meilleures qu'en face :
    Sachons - au passage - être narcissique quand il le faut... Une photo dont je suis très fier, mais dont vous ne sauriez apprécier tout le sel sans cliquer dessus pour l'agrandir :
    Plus guère de marche, désormais, jusqu'à la fin de ma soi-disant randonnée, mais cependant encore de très belles choses à voir, notamment l'Oratoire du Louvre :
    Saint-Germain l'Auxerrois, l'une des plus sublimes églises gothiques de Paris :
    Et alors là, très curieusement, c'est précisément à cet endroit précis que la très luxueuse rue de Rivoli se transforme d'un seul coup en une sorte de souk ultra commerçant, uniquement dédié aux marques hyper branchées :
    Ce qui, soit dit en passant, doit être relativement endémique, si l'on en juge par ces clichés :
    Enfin bon... Me voici enfin arrivé au bout de mon long périple, avec ce merveilleux monument, la tour Saint-Jacques, sorte d'énigme parisienne qui fascina toute sa vie André Breton, fantastique écrivain qui n'était tout de même pas la moitié d'un imbécile, vu qu'il était verseau ascendant balance, tout comme moi !
    Bref ! J'arrête de me la péter grave, là, pour conclure d'une part avec la nouvelle maison de Monsieur Delanoé (l'Hôtel de Ville) :
    Et donc : il ne faut jamais être impoli avec ses hôtes (surtout quand ils vous filent quasiment gratos des NIKON de folie, quoi)... Du coup, histoire d'arriver bien à l'heure, j'ai sauté dans un taxi dès que j'ai pu, ce qui m'a permis à l'arrache cette ultime photo de la grande bibliothèque :
    Et bien voilà, c'est terminé !
    Adoncques, voilà, je vais pour ma part faire pareil que les vainqueurs du tour de France : un grand merci à ma marque chérie Reebok Freestyle, pour m'avoir permis d'avoir accompli ce long périple en m'étant tout le temps senti parfaitement à l'aise :
    En plus : c'est jaune, c'est provocant, ça attire tous les regards, bref... J'adore, c'est géant !

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