L'INDEX DE TOUTES LES RUES ET ARRONDISSEMENTS :
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  • mardi, novembre 12, 2024

    COMMENT BIEN VOIR CE SITE ?

    POURQUOI NE LAISSEZ-VOUS PAS DE COMMENTAIRE ? QUELLE QUE SOIT LA DATE DE L'ARTICLE, SOYEZ COOL,  CAR JE NE SUIS PAS ENCORE MORT !

    1) Soit vous êtes pressé, et vous vous rendez sur l'un des articles sur Paris mentionnés à droite...

    2) Soit vous avez plus de temps, et vous cherchez alors dans L'INDEX CI-APRÈS le quartier qui vous intéresse, sachant que vous pourrez très facilement revenir à la première page... Si en outre vous laissez un commentaire, ce sera très bien !

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    lundi, novembre 11, 2024

    11 NOVEMBRE

    Comme vous le savez certainement, le 11 novembre reste - 106 ans ultérieurement - la date de la commémoration de l'armistice de la guerre de 14-18, qui fut particulièrement douloureuse...

    Ceci se trouve comme par hasard peint en 1917 par l'artiste anglais Christopher Nevinson, qui se voit immédiatement censuré :

    Suivi bien plus tard par le second film de Stanley Kubrick, The Paths of Glory (1957, le titre basé sur cette toile), qui fut lui aussi interdit par le gouvernement français jusqu'en 1975 !

    Inutile de vous préciser que cet Opus est absolument fabuleux, détenant l'un des meilleurs rôles de Kirk Douglas, et nous présentant en outre la future femme de Kubrick d'origine allemande, et qui restera avec lui jusqu'à la fin de ses jours en 1999 :

    Vous vous en doutez, je ne souhaite pas de commentaires, pour une fois... Mais par contre, je désire vraiment que vous lisiez toute l'analyse de ce film que j'ai faite sur mon autre site, THE PATHS OF GLORY, où il y a en outre pas mal de vidéos.

    Et cette fois, quelle que soit la date de l'article, vous pourrez y laisser un commentaire - et je vous promets que j'y répondrai !

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    mercredi, mai 01, 2024

    INCENDIE DE NOTRE-DAME

    Bon, vu qu'en toute apparence, personne n'en a rien à foutre de la mort de Jacques Chirac, je me suis permis de me replacer sur un autre évènement historique de 2019, l'incendie de Notre-Dame de Paris, qui a eu lieu le 15 et le 16 avril durant quinze heures...
    Comme le dit fort bien Wikipédia (dont je m'inspire beaucoup pour faire cet article, y compris dans les photos), il s'agit du plus important sinistre subi par la cathédrale depuis sa construction, qui date du XIIème siècle… Avec pour résultat, une importante combustion de tout le toit, ce que l'on voit très bien d'ici : 
    Selon différentes hypothèses, cet incendie serait dû à des causes électriques liées aux cloches, à un possible attentat, ou encore - mais oui ! - à des mégots de cigarette :
    Toujours est-il que rien n'est laissé au hasard afin de lutter contre ce spectacle consternant : quatre-cents pompiers, dix-huit lances, deux bateaux-pompes, et quelques drones...
    Au bilan : la flèche centrale détruite, une importante pollution au plomb, et fort heureusement, la plupart des œuvres d'art ou des trésors sauvés, comme le Saint-Sacrement, la Sainte Couronne, la Chemise de Saint-Louis, un grand nombre de tableaux, et le grand orgue de Cavaillé-Coll...
    En théorie, les offres de tous les donateurs devaient friser les 880 millions d'euros… Mais plus de six mois après l'évènement, nous n'en sommes toujours qu'à cent millions, donc environ 12 % de la somme (une vieille habitude de la ville, dirait-on) !
    Que va-t-il maintenant se produire ? Nous avons le choix entre de nombreuses possibilités, dont celle de changer complètement l'apparence de la cathédrale, allant d'un projet incluant une toiture en verre, une flèche en cristal, ou encore un toit terrasse en bois et un jardin suspendu… Mais je suis pour ma part bien plus proche du conservateur général du patrimoine, Gérard Audinet, qui déclare tout simplement "c'est une hérésie de vouloir mettre une construction moderne sur cette cathédrale" !
    Allez éventuellement consulter Wikipédia, et dites-moi ce que vous en pensez, si ce n'est pas trop vous demander...

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    jeudi, janvier 25, 2024

    TOUR EIFFEL

    (21-07-2009)
    POUR MON ANNIVERSAIRE DE 65 ANS !
    Et oui, tout arrive !
    Après trois semaines vécues juillet 2009 soit dans le sublime hôpital Lariboisière, soit dans l'immonde hôpital Fernand Widal, il était tout de même temps de revérifier ma propre santé une fois pour toutes, en me rendant à l'endroit le plus visité de Paris (en compagnie de personnes très jolies et sympas, Elisa et Zoun), et en plus, moi, à l'extrême droite, avec les toujours magnifiques Buffalo :
    Alors mine de rien, il m'est une fois de plus arrivé de passer fort près du très fameux palais de Chaillot, bien sûr l'un de mes lieux favoris, vu que dès qu'allant travailler à pied, je le côtoie forcément :
    Palais au demeurant orné de fort belles statues mythologiques, mais aussi toujours porteur des très curieuses (et très étonnantes) poésies de Paul Valéry :
    Tout ceci jusqu'à tomber sur ce fameux monument âgé précisément de 120 ans (1889), la célébrissime tour Eiffel, au sujet de laquelle je me permettrai pour une fois de ne rien dire, tant la taille de ce fameux lien suscité s'avère gigantesque ! En contrepartie, je me contenterai de vous la montrer :
    Bon, vous n'allez peut-être pas aimer... Alors je vous donne aussi une propre version :
    Sacré engin, tout de même (bien que vu de loin, cela ne se devine pas forcément) :
    Mais bon, soyons sérieux... En tant que "jeunes personnes" (enfin bon, pas moi, vu que je viens d'en avoir 50, et non pas la trentaine, comme les deux autres), nous nous sommes bien évidemment engagés pour monter à pied :
    Ce qui non seulement n'a rien de réellement bien fatiguant (une vague centaine de mètres, en gros, autrement dit, juste de quoi hurler de rire si l'on adore la montagne, dans mon genre), mais permet en outre de passer au-delà de l'énormissime queue concernant tous les pauvres adeptes de l'ascenseur, condamnés pour leur part à plus d'une bonne heure d'attente :
    On finit tout de même par tous arriver au moins au premier étage d'une centaine de mètres, d'où la vue se révèle toujours sublime, qu'elle donne à la fois sur Notre-Dame (l'absolue extrême gauche), les Invalides dorées, ou encore la très laide tour Montparnasse, critiquée dès sa création non seulement pour sa hauteur, mais aussi pour son emplacement immonde, qui détruit d'un seul coup toute l'ancienne harmonie du très fameux Champ de Mars :
    Côté nord, la seule minuscule colline de Paris, ainsi que son très fameux Sacré-Coeur :
    Et côté sud, bof...
    Néanmoins, vu ma propre santé, qui redevient peu à peu très normale, aucun problème pour s'engager jusqu'au plus fin deuxième étage (toujours à pied, bien évidemment) :
    En comparaison au tout premier :
    Il faut bien admettre que la vue s'avère plutôt différente (et - soyons honnêtes - très flatteuse, n'est-ce pas ?) :
    L'ultime photo que j'ai prise, à part la Seine, représente le célèbre hôtel du Palais des Congrès, sorte de tour dominante en gros aussi mal conçue que la très fameuse tour Montparnasse :
    Bon. Je ne suis pas très fier de moi, là, sur ce coup. Il m'est arrivé de publier de plus belles images, d'écrire de meilleurs reportages, voire mieux, de faire découvrir aux amateurs d'architecture de Paris d'incroyables endroits très réservés, etc...
    Mais voilà, c'est comme ça ! C'est la sortie d'hôpital pour moi, c'est le mois de juillet déjà bien entamé, c'est aussi la météo plutôt pourrie, alors bon... Tant pis si je devais paraître comme plutôt orgueilleux, mais aucune autre idée supplémentaire ne m'étant venue dans le crâne, j'espère simplement que vous apprécierez ce tout petit article (avec bien sûr, dans la foulée, un petit commentaire, n'est-ce pas) ?

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    mardi, mai 24, 2022

    MON APPARTEMENT DU XVIIème (#1)

    Depuis le temps, il est de bon ton de vous présenter l'appartement que j'habite depuis 1993, soit presque 30 ans, en résumé...  Il est situé rue Jouffroy d'Abbans, soit à une centaine de mètres de l'Ecole Normale de Musique où j'enseignais, et voici de quoi il avait l'air en 1994, lorsque l'on venait à peine de finir les travaux :
    Evidemment, ça s'est énormément transformé durant toutes ces années, et voici désormais à quoi ressemble la section principale de ce trois pièces d'environ 70m2, où les murs sont enfin décorés et les lustres parfaitement adaptés :
    Je vous montre maintenant la pièce du milieu, traditionnellement la salle à manger, où je dînais avec deux amies lors de la célèbre canicule de 2005 :
    La même pièce pouvant bien sûr être beaucoup plus sérieuse, avec entre autres des couverts appartenant à mes grands-parents :
    La voici vue sous un autre angle, une fois la table bien au point, et avec une courte vue sur la troisième pièce, ma chambre à coucher - dont je n'ai malheureusement aucune photo :
    Seul inconvénient de cet appartement, si l'on veut, c'est qu'il se situe au rez-de-chaussée... Mais il y a aussi des avantages : primo, il est dans la cour, insensible donc au bruit des voitures ou des piétons, et capable d'accueillir entre autres la fête des voisins (2011) !
    Secundo, il est plutôt beau une fois le soir venu, n'est-ce pas ?
    J'aimerais bien sûr vous parler davantage de cet appartement, et d'ailleurs, je m'y consacrerai dès que possible... En attendant, je vais juste vous montrer quelques amis lors de différents anniversaires, que je fêtais tout d'abord en 2003 - oui, on est en train de jouer un quatuor de Brahms :
    Puis en 2007, dans la pièce du milieu, où se présentent trois jeunes filles, dont la plus belle est... Bien sûr, celle du milieu, d'origine japonaise, mais qui vit désormais à New York avec son mari :
    Toujours en 2007, mais cette fois-ci dans la pièce principale, où Emmanuel joue à l'alto la fameuse sonate de Schubert :
    Dans la même pièce en 2008 :
    Et enfin, histoire de terminer rapidement, un anniversaire très sympathique en 2011, où cette pièce ressemble quasiment à ce qu'elle est aujourd'hui :

    Je sais, nous sommes en 2022, et ceci n'a guère changé, depuis toutes ces années... Mais il me reste à vous présenter l'appartement comme il fut à l'origine, et vous allez voir, ce n'était pas vraiment une partie de plaisir !

    2) En 1993, le plus gros du travail

    3) En 1993, l'arrivée du piano

    4) En 1993, la salle de bains et la cuisine

    5) En 1995, le marbre dans la salle de bains

    6) En 1995, le marbre dans les pièces principales

    7) De 1998 à 2011, la fresque des toilettes et les deux toiles

    8) En 1988, mon tout premier appartement, à Levallois-Perret

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    samedi, août 14, 2021

    LE LOUVRE : FRANCE (APRES LA REVOLUTION)

    Bonne nouvelle : le Louvre étant maintenant réouvert depuis le 20 mai, j'en profite toujours pour faire un tour via leur propre site internet envers différentes collections, que j'ai choisi pour ma part de lier aux pays concernés, et bien sûr à la grande qualité des œuvres d'art, classées évidemment par ordre chronologique...

    16) Jean-Honoré Fragonard (1732-1806), Le Verrou.

    Je débute avec Fragonard, qui - à l'exception de Géricault et de Delacroix - a compté parmi les meilleurs peintres du XVIIIème siècle, roi du rococo et de la frivolité, ce qui contribua à en faire l'un des artistes préférés de Louis XV. Avec cette toile fort célèbre, datée de 1777, Le Verrou "raconte moins le désir féminin que la passion qui se joue entre un amant et sa maîtresse dans le secret de l'alcôve". C'est certes une œuvre très ambigüe, mais qui marque l'ensemble de sa carrière, plutôt très bonne jusqu'en 1805, où par ordre de Napoléon, tous les artistes résidents furent expulsés du musée du Louvre, et hélas condamnés à vivre dans la misère...
    17) Jacques-Louis David (1748-1825), Le Serment des Horaces.
    Nous en avons l'exact inverse avec Jacques-Louis David, qui après des débuts relativement sobres, se caractérisa par son adoption de la mort de Louis XVI, et par son adhésion immédiate à la politique de Napoléon (ce qui nous vaut cette toile célébrissime, Le Sacre de Napoléon). L'un de ses tableaux les plus caractéristique de son opposition aux peintres rococo reste celui-ci, Le Serment des Horaces, où l'on se retrouve plusieurs siècles en arrière, non seulement par le sujet choisi, mais aussi grâce à sa composition très ancrée, tournant autour de certaines couleurs, et ainsi par sa création de la tendance néo-classique, une triste mode de l'époque...
    18) Jacques-Louis David (1748-1825), Madame Récamier.
    Toujours du même peintre, mais volontairement inachevé par lui, ce portrait de Mme Récamier semble pourtant relativement conformiste, excepté les pieds de celle-ci, qui en étant nus caractérisaient les "mauvaises dames" de l'époque. Ce que Mme Récamier n'acceptait pas, raison pour laquelle elle laissa le tableau au peintre, et réalisa peu de temps plus tard son ambition de partir pour Rome, obligée par son opposition marquée à Napoléon Ier...
    19) Jean-Auguste-Dominique Ingres (1780-1867), Louis-François Bertin.
    Situé près d'un demi-siècle plus tard, Ingres fait de nouveau partie des plus grands peintres de l'époque, malheureusement obligé de s'installer à Rome jusqu'en 1824, où enfin il put revenir à Paris avec tous les hommages qui le concernaient. Nous pouvons le découvrir dans l'un de ses portraits les plus classiques, celui de Mr Bertin, alors directeur du Journal des Débats, mais qui inspira néanmoins beaucoup d'artistes postérieurs, tels que Derain, Modigliani, ou même Picasso...
    20) Jean-Auguste-Dominique Ingres (1780-1867), Œdipe explique l'énigme du sphinx.
    Nous revenons cette fois-ci à un tableau bien plus ancien de sa main, d'abord réalisé sous style d'étude en 1806, pour être ensuite repris en 1827, destiné au Salon et bien plus efficace. Bien qu'on y trouve pas encore le corps humain pleinement vécu, il s'agit là d'une transition certaine, dont nous allons trouver les résultats bien plus tard...
    21) Jean-Auguste-Dominique Ingres (1780-1867), La Grande Odalisque.
    D'ailleurs, il avait déjà naturellement en main les moyens de dessiner le corps parfait, comme le démontre clairement cette fameuse Grande Odalisque de 1814. Il est clair, dans ce tableau, que la perfection de la femme du harem n'empêche pas le peintre de recourir à ses propres interprétations, notamment du dos très long et de l'étrange jambe gauche. Quoi qu'il en soit, cette toile n'a pas beaucoup plu de son temps (ce qui est bon signe, finalement), et fut en outre la victime de la Chute de l'Empire, puisqu'elle avait été commandée par Caroline Murat, la sœur de Napoléon Ier...
    22) Jean-Auguste-Dominique Ingres (1780-1867), Le Bain turc.
    Nous voici désormais face à l'un de ses ultimes tableaux de 1862, Le Bain turc, qui est d'un érotisme désormais incontestable dans tous ces pays du Moyen-Orient, et marque nettement le premier pas de l'Origine du Monde de Gustave Courbet (1866), une toile incontestable conservée  au musée d'Orsay. Ingres avait alors 82 ans, ce qu'il inscrivit d'ailleurs fièrement sous une forme latine, AETATIS LXXXII, et il disait d'ailleurs qu'il ressentait "tout le feu d'un homme de tente ans"...
    23) Théodore Géricault (1791-1824), Le Radeau de la Méduse.

    Né un peu plus tard que Ingres, mais mort beaucoup plus tôt (à 32 ans), Théodore Géricault reste l'un des peintres les plus énigmatiques du Louvre, poursuivi par l'amour, la passion pour les chevaux, et la naissance progressive du romantisme pictural. Meilleure preuve avec cette très grande toile (1819), Le Radeau de la Méduse, basé sur une tragédie réelle emportant plus de 150 hommes, et pour laquelle il utilisa non seulement des mannequins vivants, mais aussi la représentation de corps morts, ce qui était encore plutôt rare. Si vous le souhaitez, vous en saurez beaucoup plus en vous rendant sur la complète description du tableau...

    24) Théodore Géricault (1791-1824), Course de chevaux libres : la Mossa.

    Alors que Le Radeau de la Méduse souffrit d'une critique très violente en France, il connut un grand succès en Angleterre, où Géricault voyagea de 1820 à 1821, en profitant pour jouir de la présence de superbes chevaux, tout à la fois en tant qu'amateur du genre et tant que peintre. On lui doit, entre de nombreux autres, ce tableau très caractéristique de sa propre passion, qui lui valu malheureusement de mourir à peine quelques années plus tard, ce que son ami Eugène Delacroix décrivit comme "une triste soirée, il est mourant, sa maigreur est affreuse"...

    25) Eugène Delacroix (1798-1863), La Liberté guidant le peuple (28 juillet 1830).

    Nous arrivons donc face à cet autre célèbre peintre du Louvre, Eugène Delacroix, principalement grâce à cette toile mythique, La Liberté guidant le peuple, qui apparut durant des années sur les billets de banque de 100 francs, de pair avec le propre visage du peintre. On la croit souvent liée à la Révolution française, mais elle est en réalité bien plus tardive (1830), représentant la fameuse lutte des Trois Glorieuses, qui parvint à éliminer Charles X au profit du dernier roi de France, Louis-Philippe. Il y en aurait encore beaucoup à dire, notamment aux sujet de la "provocation" seins nus de l'actrice principale, mais je préfère vous laisser le lien de Wikipédia, très riche à ce propos...
    26) Eugène Delacroix (1798-1863), La Mort de Sardanapale.

    Ce tableau-là, dû au même peintre, fut légèrement antérieur au précédent (1827), mais déclencha presqu'une émeute au musée du Louvre, faisant définitivement partie des "thèmes romantiques" encore rares. Il y décrit d'une façon très violente la mort-suicide de Sardanapale (631 av. J.C), tout d'abord raconté en 1821 par le poète anglais Lord Byron, ensuite en ces termes de Delacroix : "Sardanapale donne l'ordre à ses esclaves et aux officiers du palais d'égorger ses femmes, ses pages, jusqu'à ses chevaux et ses chiens favoris ; aucun des objets qui avaient servi à ses plaisirs ne devait lui survivre". Cette fois-ci, Delacroix se trouvait totalement opposé à Ingres, qui restait malgré tout fortement néoclassique, et déclencha une assez forte panique à l'époque, à l'exception de Hector Berlioz et de Victor Hugo...

    27) Ernest Meissonier (1815-1891), La barricade, rue de la Mortellerie.

    Ce peintre ultime (après quoi, l'on passe au musée d'Orsay) est sans doute bien moins connu que Delacroix, qui l'appréciait du reste énormément... Mais il restera pour nous le meilleur représentant de cette émeute qui frappa Paris en 1848, troublant la mise en place de la seconde république. On le découvre ici sous un tout autre angle que La Liberté guidant le peuple de Delacroix, où il remplaça les nombreuses allusions mythiques et romantiques par de nombreux morts ainsi placés au hasard dans le rue, et peints avec une précision sans pareille...
    Voilà, il est temps d'arrêter toutes ces descriptions, en espérant que celles-ci vous aurons donnée envie de les voir "pour de vrai", depuis que le musée du Louvre est réouvert, depuis le 20 mai 2021 (voir ici une grande partie de ses tableaux)... Je ne peux donc plus vous dire qu'une seule chose : laissez un commentaire (l'Allemagne et les Pays-Basl'Angleterre et l'Espagnel'Italiela France (avant la Révolution)), cela me fera énormément plaisir, après le temps qu'il m'a fallu pour réaliser cet article - en grande partie grâce au propre site du Louvre, qui détaille méticuleusement certains de ses meilleurs tableaux !

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