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  • dimanche, janvier 09, 2011

    GRANDS BOULEVARDS

    Et oui, pour une fois...
    Comme vous le savez très bien, je ne fréquente qu'extrêmement rarement le Xème et le XIème arrondissement de Paris... Adoncques, ayant passé jeudi plus d'une bonne heure à pied depuis l'Opéra jusqu'à la rue Oberkampf, j'espère que je vais commencer à gentiment me rattraper !
    Bon... Je me suis vaguement contraint à ne prendre aucune photo boulevard des Capucines et boulevard des Italiens, juste histoire de patienter jusqu'au début de ce que l'on nomme toujours "les grands boulevards" au pluriel, alors qu'en réalité il n'y en a qu'un seul menant directement jusqu'à la place de la République tout en changeant de nom plusieurs fois, à commencer par celui-ci, nommé boulevard Montmartre :
    J'admets, certes, que cette photo ne soit absolument pas géniale... Néanmoins nettement mieux que celle-ci, qui de même qu'aux USA ou au Japon, révèle la tendance déplorable des commerçants de ces boulevards pour des annonces très colorées, d'un mauvais goût absolu, n'est-ce pas ?
    Enfin bon... Histoire de compenser, il y a aussi de très beaux endroits dans ce coin, à commencer par le fameux passage Jouffroy :
    Magnifique, non ?
    Petite anecdote au passage : la rue Jouffroy d'Abbans (XVIIème) où j'habite depuis 1990 s'appelait autrefois tout simplement rue Jouffroy, et a été ainsi rebaptisée par la poste autour de l'an 2000 pour mettre fin aux erreurs de courrier, qui étaient apparemment très fréquentes entre ces deux endroits !
    Bref... Quelques pas de plus, et me voici déjà face au très célèbre musée de cire (visiblement en cours de réfection, dirait-on) :
    Arf, enfin une photo que j'aime beaucoup (oui, je sais, il m'arrive d'être très égoïste, de temps en temps, sorry...) :
    Juste avant que ces fameux grands boulevards changent pour la première fois de nom (mais pas la dernière !), histoire de tomber au N°1, boulevard Poissonnière sur l'un des plus célèbres cinémas de tout Paris :
    Mais oui, le très fameux REX, dont toute la façade est d'ores et déjà en mode numérique, meilleure preuve en l'espace de quelques secondes :
    Allez, l'on se rebaptise encore une fois... Ce coup-ci, boulevard de Bonne Nouvelle, où se trouve ce très étrange immeuble circulaire - la fameuse Poste, en l'occurrence :
    Juste avant de changer encore une fois de nom pour devenir boulevard Saint-Denis, avec cette porte du même nom de l'époque de Louis XIV, que l'on n'aperçoit tout d'abord que de profil :
    Mais qui se révèle particulièrement sublime, mine de rien, malgré la météo assez peu flatteuse de ce jeudi :
    Sans compter qu'à peine une petite centaine de mètres plus loin, rendu cette fois-ci boulevard Saint-Martin, l'on découvre de nouveau une porte de ce style bâtie à la même époque :
    En revanche (histoire de compenser), il y a dans ce coin du boulevard Saint-Martin énormément de théâtres, notamment le très célèbre Théâtre de la Renaissance : Mais aussi le très réputé Théâtre de la Porte Saint-Martin, où j'ai eu finalement la chance de pouvoir prendre cette photo au dernier moment (vu que cette pièce très connue, La Cage aux Folles, s'est définitivement arrêtée le samedi 8 janvier !)
    D'une façon assez étonnante, ce dernier grand boulevard se révèle à l'inverse des autres pourvu de beaucoup de passages uniquement réservés aux piétons, et j'ai trouvé ceci très agréable :
    Contrairement à ce qui arrive hélas trop souvent : le fait qu'au milieu de plein d'immeubles totalement harmonisés, un architecte totalement débile débarque un jour juste histoire de construire une horreur absolue !
    Enfin bon, peu importe... Suite aux deux fameuses portes de Louis XIV, on dirait qu'il semblerait de bon goût de renoncer définitivement à la royauté absolue, et de passer à soi-disant autre chose, la République :
    Comme le disait déjà mon grand-père du Doubs, tout ceci, c'est finalement "bonnet blanc et blanc bonnet", en résumé... Raison pour laquelle je n'ai jamais voté qu'une seule fois durant toute ma vie, et je ne suis pas près de recommencer, croyez-le !
    Et voilà... Ma promenade de plus d'une heure est-elle terminée ?
    Bien sûr que non ! Vu que je devais me rendre ensuite jusque presque en haut de la rue Oberkampf, histoire de découvrir l'appartement de mon ami Mathieu Lamboley, pianiste lui aussi, né en prime le même jour que moi, et avec qui nous allons très bientôt faire un concert le 4 février... Une rue commençant étrangement avec des tagueurs en pleine forme, malgré la très légère pluie tout juste en train de débuter :
    Et en finissant pour ma part avec sa maison :
    Enfin bon, disons son appartement, celui du second étage, où l'on peut voir sa lumière allumée :
    Bref ! Jolie promenade, très bon ami, et donc répétition évidemment ultra-cool...
    Vous savez ce qui est le plus étonnant, sur ce coup ?
    Et bien c'est qu'une fois la nuit tombée, je me suis résolu pour une fois à rentrer direct en métro, ce qui m'arrive grosso modo une fois tous les vingt ans, comme chacun le sait... Meilleur preuve que je ne mens pas :
    Bon, rien à faire, je déteste toujours... N'empêche qu'à la place de ma bonne heure et demie pour me rendre à pied rue Oberkampf, ceci ne m'a même pas pris vingt minutes pour rentrer chez moi, incroyable, non ?
    Ceci dit, si nous avions déjà été au printemps, je serais très volontiers rentré à pied... Tellement je préfère ça, c'est clair, tant qu'il fait jour !

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    mercredi, juillet 15, 2009

    HÔPITAL FERNAND WIDAL

    Pour les vrais amateurs...
    Juste histoire de voir comment, à la place d'un sublime hôpital comme le fameux Lariboisière précédemment mentionné, on peut avoir aussi droit au pire de Paris - fort heureusement, pour une durée très réduite !
    Bon. Certes, l'entrée n'a pas l'air trop mal, on va dire :
    Et au numéro 200 de la rue du faubourg Saint-Denis, ce n'est pas loin du tout du fameux chef-d'œuvre (dont les dix monuments sont très facilement visibles à l'ouest de la gare du nord), en forme de plus petit parc situé juste en dessous du "X", coincé entre les deux gares du dixième arrondissement :
    Alors certes... Lorsque l'on arrive ici pour la toute première fois en ambulance, il n'est pas impossible de se laisser emporter par quelques aspects visuels, notamment celui de l'horloge :
    Ou encore de l'arbre de la cour (dont j'aimerais bien vous dire le nom, ne serait-ce mon incompétence totale en matière d'herboristerie !) :
    Hélas, petit à petit, il faut tout de même bien admettre que l'univers Fernand Widal n'est tout de même pas en si bon état que prévu :
    Voire carrément terrifiant, pour peu que l'on se penche un minimum vers l'arrière :
    Vers la face est :
    Ou encore vers la fameuse face nord-ouest, en laquelle aucun être vivant n'est bien sûr toléré (salles mortuaires) :
    Bref ! Pas gai, tout ceci...
    Même au nord, la section la plus récente m'a fait très curieusement penser à l'architecture typique de l'Allemagne récente, plutôt qu'à la nôtre (étrange, n'est-ce pas ?) :
    Quoi qu'il en soit, le sens caché de la photo suivante m'a beaucoup plu :
    Dans le style : "Voilà, c'est simple, tout est interdit, partons donc le plus vite possible" !
    Et pourtant... Ce très sinistre hôpital, qui a succédé pour moi à deux petites semaines plutôt agréables dans le magnifique Lariboisière, m'a malgré tout fasciné un beau soir du début juillet, alors même que le soleil semblait lui aussi décidé à se coucher dans l'un des lieux les plus laids de Paris :
    J'espère que vous aimerez ces deux photos suivantes, entre soleil, oiseaux, et métro aérien :
    Car pour ma part, je les adore...
    Dites moi, si vous le voulez, que les verseaux comme moi sont des cons par nature... Mais ceci ne serait pas très bien vu, concernant par exemple Mozart, Schubert, Mendelssohn, Chopin, Bizet, Berg, etc...
    Juste histoire de me faire pardonner, petite photo de la sculpture de l'unique responsable de cet hôpital, Monsieur le médecin Fernand Widal (1862-1929) :
    Oui, je sais, il y a mieux, notamment ici, en plein parc Monceau, mais vu l'heure et les circonstances, il m'est difficile d'en dire plus...

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    lundi, juillet 13, 2009

    HÔPITAL LARIBOISIÈRE

    Enfin du nouveau !
    Après un mois d'absence sur ce site, au demeurant justifié d'une façon assez traumatisante par mon propre séjour en ce lieu, me voici enfin de retour, occasion inespérée pour vous offrir tout à la fois la description de l'un des plus beaux hôpitaux de Paris, et mon tout premier article sur le dixième arrondissement, accompagné donc de près d'une trentaine de photos ;
    Une fois traversée cette discrète porte d'entrée, n'hésitez donc pas à découvrir ce magnifique hôpital, qui d'emblée vous accueillera par un très classique jardin et une imposante chapelle :
    Tous deux entourés par dix immenses bâtiments d'une allure certes militaire (l'ensemble de la taille de la toute voisine gare du nord !), mais qui contrairement aux apparences, furent dès leur construction en 1854 consacrés à la médecine, et font d'ailleurs partie depuis 1975 des monuments historiques :
    Superbes, n'est-ce pas ? La personne créatrice ne fut autre que celle à laquelle l'endroit rend toujours hommage, Élisa de Lariboisière (1794-1851), épouse du comte du même nom, tous les deux d'autant plus destinés à faire une telle donation qu'ils ne disposaient d'aucuns héritiers :
    Bien évidemment, il est toujours préférable d'avoir accès à ce lieu en tant que simple visiteur, plutôt que de s'y retrouver contraint et forcé par la bonne volonté du SAMU - ce qui fut hélas mon propre cas, même si je ne devrais absolument pas dire "hélas", vu que les tout premiers jours limités aux intérieurs s'avéraient déjà fort séduisants :
    Donnant très peu de temps après libre accès au vaste panorama du dehors :
    D'autant plus appréciable en cette seconde quinzaine du mois de juin 2009 que le temps s'est pratiquement révélé d'une telle beauté presque tous les jours, la preuve :
    La dernière semaine, ma santé commença enfin à remontrer le bout de son nez, encourageant une gentille infirmière à me faire participer à sa grande passion pour la promenade du second étage, dont elle appréciait beaucoup le panorama sur le Sacré Cœur, et sa variation magique des pierres grises aux pierres blanches en fonction du climat :
    Vu de ce même étage, je trouvais de mon côté la filiation entre le Sacré Cœur et la remarquable chapelle de Mme Lariboisière tout aussi séduisante :
    Bonne raison d'ailleurs pour me permettre d'introduire la fin de cet article autour de cette fameuse chapelle :
    Qui entre autres nombreux points, me fascinait tout d'abord par la rarissime disponibilité au rez de chaussée d'un très beau piano à queue de marque Gaveau, auquel on me donna très vite accès une ou deux heures par jour, indescriptible baume au cœur dans un tel endroit !
    J'ai beau ne pas être officiellement très "catholique", il n'empêche que ce lieu m'a toujours semblé très agréable et rassurant...
    En partie du fait qu'il n'y avait curieusement, étant donné la capacité d'accès de l'hôpital, presque jamais personne :
    Mais aussi du fait que chrétien ou pas, rien ne me dispensait d'interpréter et de ressentir - sans même le vouloir consciemment - un grand nombre d'objets au second degré, qu'il s'agisse du tableau du Christ, de l'autel, ou de la cloche de prière :
    Bref ! D'une façon très curieuse et très étonnante, si j'excepte mon traumatisme des deux premiers jours, cet hôpital se révéla en réalité d'une incroyable puissance sur mon corps, mon cœur, mon esprit et mon âme, de sorte qu'au lieu de tout regretter, il s'avère que seule une infinie reconnaissance me semble représenter une vision réaliste des choses. Étrange, n'est-ce pas ?
    Quoiqu'il en soit, encore une fois toutes mes excuses d'avoir sans doute, pour une fois, parlé davantage de moi-même que de la pure architecture de l'endroit...
    En guise de conclusion, histoire de me faire pardonner, cinq ultimes photos consacrées au magnifique mausolée en hommage à Émilia de Lariboisière, que j'espère vous apprécierez tout autant que moi :
    Et si en prime, quelqu'un avait une idée de la personnalité des deux sculptures latérales (Saint Jérôme à gauche, jour de naissance de Mme la comtesse ?), merci d'avance pour le commentaire !

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