VIVE LE PRINTEMPS !
Mais oui, trop cool, aujourd'hui (18°C)...
J'ai eu comme d'habitude un grand plaisir à faire tout ce trajet à pied, ce qui du reste rajoute à peine un tout petit quart d'heure sur les bus - adoncques, autant en profiter pour s'offrir la première journée de sport de l'année !
Les arbres sont certes toujours d'hiver, mais le ciel est de nouveau d'une pureté absolue (ici, au pied du plutôt moche hôtel qui a remplacé au 41, avenue de Wagram, le fameux Théâtre de l'Empire de Jacques Martin, avec lequel j'ai tout de même travaillé plus de dix ans !) :
J'ai eu comme d'habitude un grand plaisir à faire tout ce trajet à pied, ce qui du reste rajoute à peine un tout petit quart d'heure sur les bus - adoncques, autant en profiter pour s'offrir la première journée de sport de l'année !
Les arbres sont certes toujours d'hiver, mais le ciel est de nouveau d'une pureté absolue (ici, au pied du plutôt moche hôtel qui a remplacé au 41, avenue de Wagram, le fameux Théâtre de l'Empire de Jacques Martin, avec lequel j'ai tout de même travaillé plus de dix ans !) :
Juste en face, par contre, du très séduisant bâtiment Art Nouveau de Jules Lavirotte, Céramic Hôtel :
Et aussi juste à côté, d'ailleurs, du très étonnant bâtiment moderne de l'EDF - que curieusement, je ne déteste pas, contrairement à Beaubourg !
En résumé, ma seule minuscule montée de la journée, juste avant d'arriver en vue de deux de ces monuments les plus connus du monde (le second tout au fond de la photo, bien sûr) :
Cinq petites minutes pour faire le demi-tour de la place, admirant au passage la très belle Ambassade de la Belgique :
Hum... Ne seraient-ils pas un tout petit peu obsédés, quelque part, tout de même ? Enfin bon, leur statue est tout de même très jolie, c'est le principal (du moment que l'on s'en tient aux symboles, et non aux actes réels, quoi) :
Et voilà ! Désormais, ce n'est plus que du plat ou de la descente jusque vers la Seine, via l'avenue Kléber et l'une des rares stations de métro encore due à Hector Guimard :
Petite anecdote au passage : à l'exception de la très vaste avenue Mozart, la grande majorité des noms de rues à Paris se consacre généralement aux hommes politiques, aux militaires ou aux écrivains (contrairement à en Allemagne et en Autriche, où toutes les grandes rues s'appellent toujours d'emblée Beethoven Straße, Brahms Straße, Schumann Straße, und so weiter)... Tous nos célèbres musiciens disposent cependant toujours d'une rue chez nous, mais généralement toute petite, telle que par exemple celle-ci, croisée au beau milieu de l'avenue Kléber :
Léo Delibes (1836-1891, et voilà, encore un musicien verseau de plus, tout comme moi, Marchand, Mozart, Schubert, Mendelssohn, Bizet, Berg, etc...) n'est plus tellement joué aujourd'hui, hélas, mais il a cependant écrit un très bel opéra nommé Lakmé, que j'aime beaucoup !
Et voilà... Une petite dizaine de minutes, et me voici déjà à la très fameuse place du Trocadéro, d'après la photo encore en plein hiver, à la seule vision des arbres :
Et voilà... Une petite dizaine de minutes, et me voici déjà à la très fameuse place du Trocadéro, d'après la photo encore en plein hiver, à la seule vision des arbres :
Place bien sûr gouvernée par un militaire, à savoir, le très célèbre Maréchal Foch (1851-1929) :
Bon. Comme tous les verseaux, j'ai l'esprit très souvent tourné vers le futur, c'est bien connu... Mais aussi de temps en temps vers le passé, car je suis à peu près certain à 200% que cette ville devait être mille fois plus belle et plus calme autrefois, à l'époque de mon adoré Louis XIV, bien plus silencieuse et bien moins dangereuse qu'aujourd'hui, sans la moindre voiture, et seulement des carrosses et des chevaux !
Bref... Après l'avenue Kléber, place à la rue Benjamin Franklin, où tout autour du Palais du Trocadéro, l'on découvre de très émouvantes sculptures de J&J Martel (qu'hélas beaucoup de touristes ne voient jamais, se dirigeant d'emblée tout droit vers la Tour Eiffel) :
Bref... Après l'avenue Kléber, place à la rue Benjamin Franklin, où tout autour du Palais du Trocadéro, l'on découvre de très émouvantes sculptures de J&J Martel (qu'hélas beaucoup de touristes ne voient jamais, se dirigeant d'emblée tout droit vers la Tour Eiffel) :
Peu après, cette rue change de nom pour s'appeler rue Raynouard à partir de la place de Costa Rica, avec cette étonnante publicité envahissante, grâce à un énorme mur sans fenêtre :
Ultime étape : le croisement avec la fameuse rue de Boulainvilliers (où l'excellent compositeur espagnol Isaac Albenitz a habité durant quelque trois années, un petit peu au-dessus de la station RER), avec juste avant cet immeuble soi-disant très célèbre, mais que je n'aime pas du tout, surtout qu'il n'a pas dû être rénové depuis une bonne vingtaine d'années, sinon plus (Auguste Perret, 1874-1954) :
Bon, vous avez toutes et tous reconnu la petite tour située derrière, bien sûr !
Mais sauriez-vous identifier ce bâtiment juste à 100m de mon Conservatoire, bâtiment dont vous profitez certainement tous les jours, même inconsciemment ?
Mais sauriez-vous identifier ce bâtiment juste à 100m de mon Conservatoire, bâtiment dont vous profitez certainement tous les jours, même inconsciemment ?
Bien sûr, c'est la très fameuse Maison de Radio-France ! Dont la tour principale menace de s'écrouler depuis pas mal d'années, du coup, avec des travaux toujours incessants (incredible !) :
Et sinon, et bien voilà : 20h, c'est l'heure de mon (très bref, exceptionnellement) concert de ce soir...
Adoncques : je vais une fois de plus aller dîner avant toute chose au piano dans ce sublime restaurant japonais de chez Sushi Gourmet dont j'ai déjà parlé maintes fois, rentrer ensuite une fois de plus en taxi à la maison, et tenter encore une fois de plus de me coucher avant quatre heures du matin, sans me regarder le moindre film !
En tout cas, je suis très heureux, là : c'est déjà le printemps (pour moi, disons donc : déjà le grand été, vu que je supporte très mal la chaleur, au dessus de 24°C), et en plus, du coup, cette très agréable journée (et soirée, vu le concert imprévu), ce qui m'a fait un très grand plaisir, en résumé !
Adoncques : je vais une fois de plus aller dîner avant toute chose au piano dans ce sublime restaurant japonais de chez Sushi Gourmet dont j'ai déjà parlé maintes fois, rentrer ensuite une fois de plus en taxi à la maison, et tenter encore une fois de plus de me coucher avant quatre heures du matin, sans me regarder le moindre film !
En tout cas, je suis très heureux, là : c'est déjà le printemps (pour moi, disons donc : déjà le grand été, vu que je supporte très mal la chaleur, au dessus de 24°C), et en plus, du coup, cette très agréable journée (et soirée, vu le concert imprévu), ce qui m'a fait un très grand plaisir, en résumé !
Libellés : Guimard, Paris, Printemps, Tour Eiffel, Trocadéro, VIIIème, XVIème, XVIIème