L'INDEX DE TOUTES LES RUES ET ARRONDISSEMENTS :
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  • mercredi, mars 17, 2010

    VIVE LE PRINTEMPS !

    Mais oui, trop cool, aujourd'hui (18°C)...
    J'ai eu comme d'habitude un grand plaisir à faire tout ce trajet à pied, ce qui du reste rajoute à peine un tout petit quart d'heure sur les bus - adoncques, autant en profiter pour s'offrir la première journée de sport de l'année !
    Les arbres sont certes toujours d'hiver, mais le ciel est de nouveau d'une pureté absolue (ici, au pied du plutôt moche hôtel qui a remplacé au 41, avenue de Wagram, le fameux Théâtre de l'Empire de Jacques Martin, avec lequel j'ai tout de même travaillé plus de dix ans !) :
    Juste en face, par contre, du très séduisant bâtiment Art Nouveau de Jules Lavirotte, Céramic Hôtel :
    Et aussi juste à côté, d'ailleurs, du très étonnant bâtiment moderne de l'EDF - que curieusement, je ne déteste pas, contrairement à Beaubourg !
    En résumé, ma seule minuscule montée de la journée, juste avant d'arriver en vue de deux de ces monuments les plus connus du monde (le second tout au fond de la photo, bien sûr) :
    Cinq petites minutes pour faire le demi-tour de la place, admirant au passage la très belle Ambassade de la Belgique :
    Hum... Ne seraient-ils pas un tout petit peu obsédés, quelque part, tout de même ? Enfin bon, leur statue est tout de même très jolie, c'est le principal (du moment que l'on s'en tient aux symboles, et non aux actes réels, quoi) :
    Et voilà ! Désormais, ce n'est plus que du plat ou de la descente jusque vers la Seine, via l'avenue Kléber et l'une des rares stations de métro encore due à Hector Guimard :
    Petite anecdote au passage : à l'exception de la très vaste avenue Mozart, la grande majorité des noms de rues à Paris se consacre généralement aux hommes politiques, aux militaires ou aux écrivains (contrairement à en Allemagne et en Autriche, où toutes les grandes rues s'appellent toujours d'emblée Beethoven Straße, Brahms Straße, Schumann Straße, und so weiter)... Tous nos célèbres musiciens disposent cependant toujours d'une rue chez nous, mais généralement toute petite, telle que par exemple celle-ci, croisée au beau milieu de l'avenue Kléber :
    Léo Delibes (1836-1891, et voilà, encore un musicien verseau de plus, tout comme moi, Marchand, Mozart, Schubert, Mendelssohn, Bizet, Berg, etc...) n'est plus tellement joué aujourd'hui, hélas, mais il a cependant écrit un très bel opéra nommé Lakmé, que j'aime beaucoup !
    Et voilà... Une petite dizaine de minutes, et me voici déjà à la très fameuse place du Trocadéro, d'après la photo encore en plein hiver, à la seule vision des arbres :
    Place bien sûr gouvernée par un militaire, à savoir, le très célèbre Maréchal Foch (1851-1929) :
    Bon. Comme tous les verseaux, j'ai l'esprit très souvent tourné vers le futur, c'est bien connu... Mais aussi de temps en temps vers le passé, car je suis à peu près certain à 200% que cette ville devait être mille fois plus belle et plus calme autrefois, à l'époque de mon adoré Louis XIV, bien plus silencieuse et bien moins dangereuse qu'aujourd'hui, sans la moindre voiture, et seulement des carrosses et des chevaux !
    Bref... Après l'avenue Kléber, place à la rue Benjamin Franklin, où tout autour du Palais du Trocadéro, l'on découvre de très émouvantes sculptures de J&J Martel (qu'hélas beaucoup de touristes ne voient jamais, se dirigeant d'emblée tout droit vers la Tour Eiffel) :
    Peu après, cette rue change de nom pour s'appeler rue Raynouard à partir de la place de Costa Rica, avec cette étonnante publicité envahissante, grâce à un énorme mur sans fenêtre :
    Ultime étape : le croisement avec la fameuse rue de Boulainvilliers (où l'excellent compositeur espagnol Isaac Albenitz a habité durant quelque trois années, un petit peu au-dessus de la station RER), avec juste avant cet immeuble soi-disant très célèbre, mais que je n'aime pas du tout, surtout qu'il n'a pas dû être rénové depuis une bonne vingtaine d'années, sinon plus (Auguste Perret, 1874-1954) :
    Bon, vous avez toutes et tous reconnu la petite tour située derrière, bien sûr !
    Mais sauriez-vous identifier ce bâtiment juste à 100m de mon Conservatoire, bâtiment dont vous profitez certainement tous les jours, même inconsciemment ?
    Bien sûr, c'est la très fameuse Maison de Radio-France ! Dont la tour principale menace de s'écrouler depuis pas mal d'années, du coup, avec des travaux toujours incessants (incredible !) :
    Et sinon, et bien voilà : 20h, c'est l'heure de mon (très bref, exceptionnellement) concert de ce soir...
    Adoncques : je vais une fois de plus aller dîner avant toute chose au piano dans ce sublime restaurant japonais de chez Sushi Gourmet dont j'ai déjà parlé maintes fois, rentrer ensuite une fois de plus en taxi à la maison, et tenter encore une fois de plus de me coucher avant quatre heures du matin, sans me regarder le moindre film !
    En tout cas, je suis très heureux, là : c'est déjà le printemps (pour moi, disons donc : déjà le grand été, vu que je supporte très mal la chaleur, au dessus de 24°C), et en plus, du coup, cette très agréable journée (et soirée, vu le concert imprévu), ce qui m'a fait un très grand plaisir, en résumé !

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    samedi, décembre 19, 2009

    雪が降る...

    Yuki ga furu, mais oui !
    Célèbre chanson japonaise, La Neige Tombe, autrement dit... Oui, je sais, je me trompe, là, normalement, c'est bien sûr 雨が降る (Ame ga furu : La Pluie Tombe)... Mais aucune raison de s'en plaindre, de toute façon, j'adore ça ! D'une part, je ne crains pas du tout le froid (d'autant que bon, 4°, ce n'est pas ce qui s'appelle du froid, tout de même), et d'autre part, j'aime toujours beaucoup ce célèbre lieu :
    Tout ceci autour du très fameux Arc de Triomphe, bien sûr, devant lequel - vu mon boulot dans le XVIème et mon habitation dans le XVIIème - je passe forcément au minimum deux fois par semaine :
    Mais j'aime bien cet endroit, avec la neige :
    Pour ne pas dire que je l'adore - surtout quand, justement grâce à la neige, il y a trois fois moins de voitures que d'habitude :
    Sympathique, n'est-ce pas ? Enfin bon, vu de mon côté, beaucoup plus vivable que lors de l'été à plus de 30 degrés, insupportable pour moi :
    Bien qu'elle soit assez "zarbi", je suis plutôt très content de la photo suivante, je ne sais pas ce que vous en penserez ?
    Suite, enfin, au très fameux Arc de Triomphe, il me fallait tout de même travailler un minimum dans mon habituel Conservatoire Francis Poulenc du XVIème :
    Mais dans la foulée, j'ai aussi trouvé ces plantes vertes très jolies, et presque aussi mystiques que les platanes du fameux film PI, de Darren Aronofsky :
    Y compris le très célèbre Castel Béranger de Hector Guimard, vu de ma salle de cours remplie de neige, à l'extérieur :
    Mais bon... Pour une fois, il fallait que je finisse mes cours bien plus tôt que d'habitude, afin d'être pile-poil à la bonne heure (19h !) au concert de mon neveu Rémy :
    Oui, je sais, les deux dernières photos de l'un des endroits que j'ai toujours considérés la nuit comme l'un des plus beaux du monde (sauf la Grande Roue, évidemment), et bien elles sont franchement très ratées, pas de quoi en être fier, snif !
    Mais en même temps, j'étais dans un taxi, et ce "bougé" et ce flou sont sûrement dus à sa vitre, à sa vitesse, et à l'absence de flash :
    Ceci étant, rien à dire, vu que le conducteur était dans le genre très doué, quasiment capable de m'emmener à 18h30 du Conservatoire du XVIème jusqu'au 120, boulevard de Rochechouart en un tout petit quart d'heure, où mon neveu Rémy donnait un super concert, 19h à La Boule Noire...
    En résumé : journée (et soirée) trop cool !
    Joyeux Noël à tout le monde !!!

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    vendredi, novembre 27, 2009

    CASTEL BÉRANGER (#3)

    Au sujet de sa toute récente rénovation...
    Vous connaissez sûrement déjà ce très célèbre immeuble (14, rue Jean de La Fontaine, 75016) dû à Hector Guimard (1867-1942), au sujet duquel j'avais déjà publié deux énormes articles, l'un consacré à l'extérieur, Castel Béranger (#1) :
    L'autre à son intérieur encore plus hallucinant, Castel Béranger (#2), qui vient tout juste d'être restauré, comme ceci se devine dès la fameuse porte d'entrée :
    Dont l'écusson (suite, du reste, à un très récent vol !) vient d'être complètement remplacé :
    Tandis que l'intérieur du hall d'entrée, dont le cuivre apparaissait autrefois difficilement visible :
    Dévoile désormais un aspect beaucoup plus lumineux et séduisant :
    Aspect que je trouve encore davantage réussi sur ces deux photographies sans flash :
    Ne trouvez-vous pas ?
    Pour ma part, je préfère nettement ce rendu, même si désactiver le flash peut souvent favoriser un certain "flou" (mais pas forcément désagréable) :
    Bref, désolé s'il s'agissait d'un tout petit article... Mais ceci prouve au moins que mon site (suite à un petit congé d'un peu plus d'un mois) est enfin en train de revivre pour de bon !

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    mardi, novembre 11, 2008

    L'ATELIER DE GUIMARD

    Comme vous le savez peut-être, il se trouve que je connais un couple de gens habitant le célèbre Castel Béranger, 14, rue La Fontaine dans le XVIème, juste en face de mon lieu de travail (que l'on devine au fond à droite), et qui m'avaient déjà donné l'occasion de faire une fabuleuse visite de l'intérieur dudit Castel, ce qui m'avait valu un nombre de commentaires hallucinant, tellement il est rare de trouver sur Internet des photos de cet endroit :
    Mais cette fois-ci, encore plus rare : il se trouve que l'appartement du rez de chaussée, qu'Hector Guimard lui-même habitait, s'est trouvé vacant durant quelques mois, de sorte que grâce à l'agence immobilière, le mari de la dame ci-dessus a pu prendre toutes les photos suivantes, ce dont je lui suis grandement reconnaissant !
    C'est là qu'on se rend compte qu'Hector Guimard n'hésitait pas à se montrer, dans son propre atelier, encore plus expérimental que dans son immeuble, en sculptant ou en décorant de moulures le moindre espace vide :
    Comme on le voit du reste très bien sur cette carte postale, gentiment envoyée par Olivier P*, qui a d'ailleurs laissé plusieurs commentaires suite à cet article, l'une des très rares photos où l'on peut voir Hector Guimard en personne dans son propre atelier :
    Une sorte de "Nouveau Baroque", en quelque sorte :
    Jolie arabesque autour de la porte d'entrée, malgré sa sobriété absolue :
    Et bien sûr, les murs couverts de multiples peintures, qui sont autant d'essais ou de projets destinés à de futures réalisations :
    Autre moulure étonnante, qui rappelle un peu le "design" des colonnes de la porte principale :
    Et pour conclure, l'une de ces fabuleuses cheminées (comme il y en a du reste dans chacun des appartements de cet immeuble) :
    Voilà, j'espère que vous aurez apprécié... Encore merci à Mr & Mme S*** pour leur gentillesse habituelle, et pour ces fabuleuses photos que vous n'aurez - du moins je crois - aucune chance de voir ailleurs sur Internet !

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