L'INDEX DE TOUTES LES RUES ET ARRONDISSEMENTS :
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  • lundi, avril 02, 2012

    L'HÔPITAL (TER)

    Mais pourquoi m'en vais-je vers un ter ? Serait-ce pour contempler la pleine lune qui s'élève juste au-dessus de ma fenêtre lors d'un matin bienveillant ?
    Ou au contraire de dire un grand mal de l'hôpital Babinski, qui se révèle parfois un véritable tortionnaire, notamment à l'étage neurologique ?
    Bah, rien de véritable, en fait... Je vais juste vous laisser faire un dernier tour encore plus étonnant, qu'il s'agisse de l'institut de Cardiologie, hyper moderne :
    Ou bien au contraire, de l'école de Radiologie, fort antérieure :
    Par exemple, que pouvez-vous bien penser d'un bâtiment aussi considérable ?

    Et bien, il s'agit en fait de la blanchisserie centrale, située juste en face de l'avenue Charles François Viel :
    Elle aussi laissant deviner le très bel immeuble bâti sous Louis XIV, qui sert actuellement à la lingerie :
    Ceci dit, une fois remonté vers l'ouest, l'immeuble datant tout juste du siècle dernier n'est pas mal non plus :
    En tous cas, beaucoup mieux que le fameux UHSI, qui malgré sa vaste blancheur (visible sur ma toute première photo) n'en reste pas moins une unité carcérale :
    Raison de plus pour se déclarer séduit par ces deux tableaux à l'intérieur de la fameuse église, l'un représentant la Résurrection il y a déjà quatre siècles (dû à Frère André) :
    L'autre étant la fameuse Barbara, photographiée à Avignon par Patrick Hourcade :
    Ah, tiens, il me restait un immeuble dont j'aurais bien aimé parler :
    Mais c'est bien inutile, n'est-ce pas ?

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    samedi, mai 28, 2011

    FÊTE DES VOISINS...

    Trop cool !
    Comme d'habitude, mais désormais de plus en plus favorisée par les affiches de la mairie de Paris, à voir non seulement dans toute la ville, mais aussi désormais dans chaque immeuble, dont le mien :
    Y compris grâce à certains T-Shirts offerts par la Mairie, comme le prouve l'un des deux fils de notre gardienne :
    Vu que j'habite au rez-de-chaussée de la cour dans l'appartement visible tout au fond, j'ai fait partie avec la gardienne de l'un des meilleurs préparateurs de cette fiesta, notamment en sortant ma propre table en faux marbre, les vrais verres de vins, et bien sûr le vin lui-même :
    Ceci dit, vers 18h, il y avait aussi ma voisine Constance du troisième étage, très douée pour la décoration, et qui a consacré pas mal de temps à l'installation d'une bonne cinquantaine de bougies :
    Très joli, n'est-ce pas ?
    Plus qu'une petite heure à attendre, et tout le monde débarque avec de magnifiques et très bons plats (il faut dire que nous habitons juste à 50m de la rue de Tocqueville, où se trouvent de sublimes magasins et traiteurs, comme chacun sait) :
    Excellent début de soirée :
    Avec ce fameux phénomène probablement à l'origine de la volonté de la Mairie de Paris, le fait que toutes les personnes se rencontrent avec grand plaisir quel que soit leur âge, soit de gauche à droite, 24 ans, 60 ans, presque 2 ans, deux jeunes filles d'une trentaine, plus Mr Albert au-delà de 70 ans (mais toujours très présent chaque année à la fête des voisins) :
    Y compris, complètement à gauche, mon voisin Mathieu du sixième étage, qui non seulement est en train de discuter avec Arthur,  mais raffole aussi de Sergeï Rachmaninov :
    Allez, je reviens aux très jolies bougies de Constance (la femme de Mozart, mais oui !), encore bien plus belles lorsque la nuit tombe, n'est-ce pas ?
    Dernière vue autour de minuit :
    Avec, pour une fois, une photo de moi-même juste à droite, prise je crois par Mathieu, juste à côté de Constance, quasiment la pure sosie de ma très grande amie (et excellente pianiste) Charlotte, heureusement très présente à mon dernier anniversaire, où l'on a joué ensemble du piano à 4 mains jusqu'à 3h du matin !
    Allez, ultime photo, guère drôle... Constance a seulement 24 ans, et moi, je viens de fêter mes 52 ans récemment :
    Alors bon, je deviens forcément de plus en plus laid... Logique, certainement, mais vraiment très chiant !
    La seule chose qui compense, c'est que de semaine en semaine, mon jeu de piano n'arrête pas de s'améliorer jour après jour, et pour tout dire, j'ai moi-même mis un bon bout de temps avant d'y croire pour de vrai...
    Enfin bref, cette fiesta était immensément cool, et c'est le principal, n'est-ce pas ?

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    jeudi, mai 19, 2011

    AVENUE MAC MAHON

    Fort connue, n'est-ce pas ?
    Mais en résumé très courte, se développant juste depuis la fameuse FNAC de l'avenue des Ternes jusqu'au très célèbre Arc de Triomphe :
    Bel immeuble, au tout début (N°24) :
    Guère plus loin, cette très étonnante minuscule maison, encadrée entre deux immenses bâtiments :
    Et juste après, cette splendide crèche quasiment digne d'une maison suisse, dont l'entrée se situe en réalité derrière, 21, rue de l'Étoile :
    Je cite le nom de l'architecte (vu que contrairement à ce qui se passe de nos jours depuis 1980, les responsables de très beaux immeubles osaient autrefois - à juste titre - signer concrètement de leurs vrais noms !) :
    Petit détail très amusant, que je constate également fort souvent rue Jean de la Fontaine dans le XVIème... Normalement, quand les rues sont en descente, il n'y a quasiment plus aucun Velib' à louer ! Mais sur ces toutes ces voies montantes (pourtant sur à peine 50m de dénivelé), et bien il en reste toujours une bonne cinquantaine :
    Bref ! Peu après, toujours en remontant à pied, je parviens au croisement avec la minuscule rue Brey sur ce très sympathique troquet nommé Yuppies Café, où l'on a d'un seul coup l'impression de se retrouver en pleine campagne, n'est-ce pas ?
    Bien que juste en face, via la rue du Général Lanrezac, se situe cet immeuble probablement des années 1960-1970, très étrange, et que je n'ai pas du tout aimé :
    Enfin bon, juste 500 petits mètres de marche jusqu'au fameux Arc de Triomphe, à droite duquel se devine un autre célèbre monument, hélas invisible jusqu'au dernier moment lorsque l'on remonte par contre l'avenue de Wagram :
    Et voilà, je commence à redescendre cette même avenue de l'autre côté, non sans avoir cependant vu au passage cette sublime Ambassade de la Belgique (comme quoi les gens qui prennent tous les belges pour de "gros cons" doivent vaguement se tromper, quelque part...) :
    Début de la descente avec ce très joli N°1, bis :
    Mais surtout avec ce cinéma mythique, devant lequel je n'avais pas dû repasser depuis 712 ans, et qui m'est subitement revenu en mémoire, pour une raison que je vous livrerai à la fin :
    Un peu plus bas, obligatoire dans le XVIIème,, un immeuble très laid :
    Mais aussi, juste à côté, un autre absolument superbe :
    Et enfin arrivé au N°29, une construction totalement hallucinante, n'est-ce pas ?
    Vu du bas comme du haut, tout est totalement déjanté, certes, mais je trouve cet immeuble absolument génial :
    Et devinez à qui il appartient ?
    Mais oui ! Et juste un tout petit peu en-dessous, un minuscule petit passage doté d'un immense hôtel particulier, avec ce très étrange portail, et aussi ce tout petit escalier fort mignon :
    Et bien sûr cet inoubliable nom :
    Et voilà, retour à la case départ, comme quoi se trouve finalement terminée ma toute petite promenade de ce très chaud mardi :
    Avec tout de même au passage un petit hommage à Paris sur les Murs, avec ma photo de ce tag juste devant la FNAC :
    P.S : Et voici la description promise de my sister Valérie, au sujet du fameux cinéma Mac Mahon dont je viens tout juste de causer : "Ouvert en 1938, le cinéma Mac-Mahon est, depuis plus de soixante ans, l'un des haut-lieux de la cinéphilie parisienne et l'une des plus célèbres salles de répertoire...
    Les Parisiens y découvrirent à la Libération tous les films américains dont ils avaient été privés pendant l'Occupation et qui firent la réputation de cette salle...
    Le cinéma fut ensuite le repaire des fameux "Mac-Mahoniens", cette bande de cinéphiles enragés qui dictèrent leur goût impitoyable pour un certain cinéma dont la perfection était symbolisée par quatre cinéastes cultes rassemblés dans un "Carré d'As" : Raoul Walsh, Otto Preminger, Joseph Losey et Fritz Lang... Le Mac-Mahon pèsera lourd dans tous les mouvements de la cinéphilie française, la création des Cahiers du cinéma et d'autres revues, ou encore l'émergence de la Nouvelle Vague. C'est ainsi que le film culte de cette période (A Bout de Souffle), sera tourné au Mac-Mahon par Jean-Luc Godard, assisté de Claude Chabrol, sur une idée de François Truffaut...
    Durant les années soixante, le cinéma américain continuera de faire les beaux jours du fameux Mac-Mahon et triomphera avec ses comédies musicales...
    Le groupe Bolloré a décidé, en 2000, de reprendre le Mac-Mahon et d'y faire d'importants travaux qui lui ont permis de retrouver son lustre d'antan...
    Aujourd'hui, le Mac-Mahon se partage entre la programmation de grands films du répertoire et de l'organisation d'avant-premières, de rencontres et de débats...
    À l'heure des méga-complexes et des concentrations cinématographiques, la petite salle de la place de l'Étoile semble faire sienne la célèbre phrase du maréchal dont elle porte le nom : "J'y suis, j'y reste !"...

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