L'INDEX DE TOUTES LES RUES ET ARRONDISSEMENTS :
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  • jeudi, mai 19, 2011

    AVENUE MAC MAHON

    Fort connue, n'est-ce pas ?
    Mais en résumé très courte, se développant juste depuis la fameuse FNAC de l'avenue des Ternes jusqu'au très célèbre Arc de Triomphe :
    Bel immeuble, au tout début (N°24) :
    Guère plus loin, cette très étonnante minuscule maison, encadrée entre deux immenses bâtiments :
    Et juste après, cette splendide crèche quasiment digne d'une maison suisse, dont l'entrée se situe en réalité derrière, 21, rue de l'Étoile :
    Je cite le nom de l'architecte (vu que contrairement à ce qui se passe de nos jours depuis 1980, les responsables de très beaux immeubles osaient autrefois - à juste titre - signer concrètement de leurs vrais noms !) :
    Petit détail très amusant, que je constate également fort souvent rue Jean de la Fontaine dans le XVIème... Normalement, quand les rues sont en descente, il n'y a quasiment plus aucun Velib' à louer ! Mais sur ces toutes ces voies montantes (pourtant sur à peine 50m de dénivelé), et bien il en reste toujours une bonne cinquantaine :
    Bref ! Peu après, toujours en remontant à pied, je parviens au croisement avec la minuscule rue Brey sur ce très sympathique troquet nommé Yuppies Café, où l'on a d'un seul coup l'impression de se retrouver en pleine campagne, n'est-ce pas ?
    Bien que juste en face, via la rue du Général Lanrezac, se situe cet immeuble probablement des années 1960-1970, très étrange, et que je n'ai pas du tout aimé :
    Enfin bon, juste 500 petits mètres de marche jusqu'au fameux Arc de Triomphe, à droite duquel se devine un autre célèbre monument, hélas invisible jusqu'au dernier moment lorsque l'on remonte par contre l'avenue de Wagram :
    Et voilà, je commence à redescendre cette même avenue de l'autre côté, non sans avoir cependant vu au passage cette sublime Ambassade de la Belgique (comme quoi les gens qui prennent tous les belges pour de "gros cons" doivent vaguement se tromper, quelque part...) :
    Début de la descente avec ce très joli N°1, bis :
    Mais surtout avec ce cinéma mythique, devant lequel je n'avais pas dû repasser depuis 712 ans, et qui m'est subitement revenu en mémoire, pour une raison que je vous livrerai à la fin :
    Un peu plus bas, obligatoire dans le XVIIème,, un immeuble très laid :
    Mais aussi, juste à côté, un autre absolument superbe :
    Et enfin arrivé au N°29, une construction totalement hallucinante, n'est-ce pas ?
    Vu du bas comme du haut, tout est totalement déjanté, certes, mais je trouve cet immeuble absolument génial :
    Et devinez à qui il appartient ?
    Mais oui ! Et juste un tout petit peu en-dessous, un minuscule petit passage doté d'un immense hôtel particulier, avec ce très étrange portail, et aussi ce tout petit escalier fort mignon :
    Et bien sûr cet inoubliable nom :
    Et voilà, retour à la case départ, comme quoi se trouve finalement terminée ma toute petite promenade de ce très chaud mardi :
    Avec tout de même au passage un petit hommage à Paris sur les Murs, avec ma photo de ce tag juste devant la FNAC :
    P.S : Et voici la description promise de my sister Valérie, au sujet du fameux cinéma Mac Mahon dont je viens tout juste de causer : "Ouvert en 1938, le cinéma Mac-Mahon est, depuis plus de soixante ans, l'un des haut-lieux de la cinéphilie parisienne et l'une des plus célèbres salles de répertoire...
    Les Parisiens y découvrirent à la Libération tous les films américains dont ils avaient été privés pendant l'Occupation et qui firent la réputation de cette salle...
    Le cinéma fut ensuite le repaire des fameux "Mac-Mahoniens", cette bande de cinéphiles enragés qui dictèrent leur goût impitoyable pour un certain cinéma dont la perfection était symbolisée par quatre cinéastes cultes rassemblés dans un "Carré d'As" : Raoul Walsh, Otto Preminger, Joseph Losey et Fritz Lang... Le Mac-Mahon pèsera lourd dans tous les mouvements de la cinéphilie française, la création des Cahiers du cinéma et d'autres revues, ou encore l'émergence de la Nouvelle Vague. C'est ainsi que le film culte de cette période (A Bout de Souffle), sera tourné au Mac-Mahon par Jean-Luc Godard, assisté de Claude Chabrol, sur une idée de François Truffaut...
    Durant les années soixante, le cinéma américain continuera de faire les beaux jours du fameux Mac-Mahon et triomphera avec ses comédies musicales...
    Le groupe Bolloré a décidé, en 2000, de reprendre le Mac-Mahon et d'y faire d'importants travaux qui lui ont permis de retrouver son lustre d'antan...
    Aujourd'hui, le Mac-Mahon se partage entre la programmation de grands films du répertoire et de l'organisation d'avant-premières, de rencontres et de débats...
    À l'heure des méga-complexes et des concentrations cinématographiques, la petite salle de la place de l'Étoile semble faire sienne la célèbre phrase du maréchal dont elle porte le nom : "J'y suis, j'y reste !"...

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    jeudi, avril 21, 2011

    RUE NORVINS

    Et voilà, enfin ma redescente...
    Comme chacun le sait, lors de ma fameuse randonnée de près de trois heures à Montmartre du mardi 12/04, qui m'a énormément plu (souvenez-vous : place Jules Joffrin, rue du Mont-Cenis, rue Saint-Vincent & Butte Montmartre) ! Alors bon, encore quelques minutes à passer dans la très fameuse place du Tertre, extrêmement encombrée de touristes :
    Juste avant de parvenir à cette fameuse rue :

    Une rue certes très fréquentée à son tout début :

    Avec du reste douze tonnes de magasins, tout comme dans la fameuse place précédente :

    Mais ceci se calme très vite, laissant quasiment les 200 mètres restants de cette minuscule rue totalement disponibles, et quasiment tout aussi déserts que sur la face Nord... Avec pour commencer ce très joli dessin (au pif, je dirais Edith Piaf, mais rien de certain) :

    Pour poursuivre avec ce magnifique lieu de haute campagne, qui si mes souvenirs sont bons, appartient toujours à la Cité des Arts, où j'avais dans le passé rencontré l'un des anciens étudiants de Pierre Boulez, au sujet de l'une de ses œuvres :

    Et plus bas, une statue absolument hallucinante, sortant des murs (Le Passe-muraille) :

    Une statue que j'ai trouvée vraiment géniale du premier coup (d'autant que personne ne se donnait la peine de franchir la toute petite cour de 20m pour aller l'admirer de plus près !) :

    Et encore plus géniale au second coup, vu que je ne connaissais absolument pas les compétences sculpturales de ce fameux acteur Jean Marais (1913-1998), d'autant plus étant donnée la dédicace concernant cet autre célèbre écrivain Marcel Aymé (1902-1967) :

    Et histoire de rester entre artistes, voici juste en face la maison où justement le fameux Marcel Aymé a séjourné, juste à côté de l'excellent chef d'orchestre Désiré-Emile Ingelbrecht (1880-1965) :

    Petit croisement avec la minuscule rue Poulbot, où se trouve ce très joli théâtre Ciné 13 :

    Juste avant d'aborder, en guise d'ultime descente, la très circulaire avenue Junot, avec cette étonnante maison pourvue d'étranges mosaïques au dernier étage :

    Maison qui, comme par hasard, se trouve avoir été celle du fameux peintre ayant donné son nom au précédent croisement, Francisque Poulbot (1879-1946) :

    Et voilà, ma descente est désormais terminée... Avec, pour finir en beauté, ce minuscule passage de la Villa Léandre, m'amenant directement jusqu'à la fameuse rue Caulaincourt, avec des tonnes d'hôtels particuliers que je ne détesterais pas habiter :

    Juste un dernier article à venir, mais qui ne va peut-être pas faire plaisir à tout le monde, vu qu'il va concerner l'immense Cimetière de Montmartre, que je n'avais encore jamais visité de toute ma vie (incroyable, vu qu'il y a la tombe d'Hector Berlioz) !

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    dimanche, avril 17, 2011

    RUE SAINT-VINCENT

    Toujours à la suite du fameux mardi 12/04 !
    Sauf que cette fois-ci, me voici enfin rendu à une rue digne de mon prénom, sans même parler de celui de mon grand-père maternel, Victor, dont le sens est exactement le même ("Vincere" ou "Victore" étant deux verbes latins signifiant "la victoire") ! Sans même parler du fait qu'au très exact croisement avec la fameuse rue du Mont-Cenis dont j'ai très récemment parlé, l'on découvre d'un seul coup cette plaque très commémorative :

    Alors bon, Hector Berlioz (1803-1869) n'est pas l'un de mes compositeurs préférés... N'empêche que né à cette date, ce fut quasiment le tout premier compositeur romantique, ce qui est d'autant plus respectable qu'en France, nous fûmes le seul pays d'Europe à déclencher une aussi hallucinante révolution, et du même coup, sans aucune transition durant près de cent ans entre la musique baroque et ce célèbre compositeur romantique ! Quoi qu'il en soit, cette rue plutôt très courte est absolument magnifique, et vu que située face Nord, quasiment fréquentée par aucun touriste :

    Ce qui m'a beaucoup plu, lors de ce fameux mardi... Et en plus, d'avoir d'un seul coup l'impression de me trouver en pleine campagne, ce qui est vraiment génial, n'est-ce pas ?

    Des maisons gavées de vignes du sol au plafond, certes, mais il n'y a pas que cela... L'ultime vignoble subsistant à Paris (alors qu'il y en eut autrefois des tonnes dans le XVIème) est justement celui-ci, fabriquant et vendant chaque année de très mauvais (et très chers) vins blancs, mais toujours admirable à voir :

    Autre endroit très respectable : bien évidemment le très célèbre cabaret Au Lapin Agile, que certainement Erik Satie devait énormément fréquenter, vu qu'il était d'une part très alcoolique, et que sa maison se trouvait en prime à deux doigts :

    Magnifique, n'est-ce pas ? L'on a beau être à Paris, tout juste si l'on ne se trouve pas d'un seul coup en vacances !

    Bon, petite descente de "ma" très fameuse rue Saint Vincent, qu'évidemment j'adore :

    Et bien sûr, obligatoire remontée, de nouveau jusqu'à l'appartement d'Hector Berlioz, mais cette fois-ci en croisant l'espèce de petite locomotive des touristes particulièrement fainéants :

    Avec, au passage, ce magnifique tag que la responsable de Paris sur les Murs va sûrement adorer, n'est-ce pas ? Une ultra belle fille, avec de très beaux cheveux, un joli visage, une superbe veste, et un jean parfait (j'adore ça, de mon côté... Très étrange que l'auteur n'ait même pas daigné signer) :

    Alors voilà, ultime vue au sommet absolu de la rue du Mont-Cenis, peut-être donnant un petit aperçu sur Saint-Denis (je n'en suis absolument pas sûr, mais bon, Sheily qui habite là-bas va très sûrement me donner la bonne solution) :

    Et pour finir, juste avant de me rendre jusqu'à la très connue place du Tertre, je me suis également tapé toute la rue Cortot :

    En fait, je cherchais pour de vrai la maison de l'un de mes compositeurs favoris d'autrefois, Erik Satie, au sujet duquel j'ai d'ailleurs publié mon tout premier livre, et dont j'ai finalement réussi à trouver la maison...
    Enfin bon, je dis maison, là, mais en réalité, Erik Satie était tellement fauché qu'il logeait dans une minuscule pièce de 6 m2, pour finir par déménager peu de temps après dans la banlieue d'Arcueil-Cachan, village à l'époque tellement pauvre et industriel que ceci devait être encore très abordable pour lui !
    Géantissime, n'est-ce pas ? D'autant que ce grand amateur de vin se trouvait à deux doigts du château d'eau - qu'il ne devait pas utiliser très souvent, à vrai dire :

    Vous voulez que je vous dise ? Evidemment, tout le monde le connait grâce à ses Gnossiennes, voire encore plus à cause de sa célèbre première Gymnopédie :
    Mais c'est oublier un peu vite ses 21 courtes pièces mythiques, Sports et Divertissements, que j'aimais énormément à l'époque, et dont cette vidéo nous livre volontiers son graphisme très particulier :
    Attention : cette fameuse randonnée de trois heures du fameux mardi 12/04 n'est absolument pas terminée... Adoncques, attendez-vous à trois nouveaux articles à venir très prochainement !

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