Et voilà... Pour tout terminer, au sens figuré comme au sens propre, vu que nous allons tous finir par mourir l'un de ces quatre, n'est-ce pas ?
Juste histoire d'être honnête, je connaissais ce fameux Cimetière de Montmartre depuis des années (vu qu'à peine à 20 minutes de chez moi), mais je n'y étais bêtement jamais descendu, situé tel qu'il est en dessous du pont de la fameuse rue Caulaincourt :
Très dommage, vu que cet immense jardin est cent fois plus joli à voir de l'intérieur, et en prime avec extrêmement peu de touristes (vu que pas mal de gens sont assez craintifs à ce sujet, ce qui, certes, peut relativement se comprendre) :
Très étonnant, cette domination du pont artificiel, non ? N'empêche que le jardin central est absolument magnifique, surtout vu le temps de ce fameux mardi 12 avril :
Enfin bon... Voici ce que je cherchais réellement, juste avant de tomber très rapidement sur l'avenue du même nom :
La tombe de l'un des plus grands compositeurs romantiques de France, le très célèbre Hector Berlioz (1803-1869) :
Alors voilà... J'ai vu cette tombe, je l'ai admirée, je l'ai respectée, et évidemment, je l'ai touchée :
Cet homme qui a composé à l'âge de trente ans son hallucinante Symphonie Fantastique (qui fait toujours école aujourd'hui), et dont vous pouvez au moins découvrir l'ultime mouvement dirigé par Leonard Bernstein (de 9'), le plus surprenant de tous :
Du coup, je me suis senti curieusement très serein... Et je me suis parcouru tout le reste du cimetière - dans l'ensemble super joli - totalement reposé mentalement :
Et voilà, enfin ma redescente... Comme chacun le sait, lors de ma fameuse randonnée de près de trois heures à Montmartre du mardi 12/04, qui m'a énormément plu (souvenez-vous : place Jules Joffrin, rue du Mont-Cenis, rue Saint-Vincent & Butte Montmartre) ! Alors bon, encore quelques minutes à passer dans la très fameuse place du Tertre, extrêmement encombrée de touristes :
Juste avant de parvenir à cette fameuse rue :
Une rue certes très fréquentée à son tout début :
Avec du reste douze tonnes de magasins, tout comme dans la fameuse place précédente :
Mais ceci se calme très vite, laissant quasiment les 200 mètres restants de cette minuscule rue totalement disponibles, et quasiment tout aussi déserts que sur la face Nord... Avec pour commencer ce très joli dessin (au pif, je dirais Edith Piaf, mais rien de certain) :
Pour poursuivre avec ce magnifique lieu de haute campagne, qui si mes souvenirs sont bons, appartient toujours à la Cité des Arts, où j'avais dans le passé rencontré l'un des anciens étudiants de Pierre Boulez, au sujet de l'une de ses œuvres :
Et plus bas, une statue absolument hallucinante, sortant des murs (Le Passe-muraille) :
Une statue que j'ai trouvée vraiment géniale du premier coup (d'autant que personne ne se donnait la peine de franchir la toute petite cour de 20m pour aller l'admirer de plus près !) :
Et encore plus géniale au second coup, vu que je ne connaissais absolument pas les compétences sculpturales de ce fameux acteur Jean Marais (1913-1998), d'autant plus étant donnée la dédicace concernant cet autre célèbre écrivain Marcel Aymé (1902-1967) :
Et histoire de rester entre artistes, voici juste en face la maison où justement le fameux Marcel Aymé a séjourné, juste à côté de l'excellent chef d'orchestre Désiré-Emile Ingelbrecht (1880-1965) :
Petit croisement avec la minuscule rue Poulbot, où se trouve ce très joli théâtre Ciné 13 :
Juste avant d'aborder, en guise d'ultime descente, la très circulaire avenue Junot, avec cette étonnante maison pourvue d'étranges mosaïques au dernier étage :
Maison qui, comme par hasard, se trouve avoir été celle du fameux peintre ayant donné son nom au précédent croisement, Francisque Poulbot (1879-1946) :
Et voilà, ma descente est désormais terminée... Avec, pour finir en beauté, ce minuscule passage de la Villa Léandre, m'amenant directement jusqu'à la fameuse rue Caulaincourt, avec des tonnes d'hôtels particuliers que je ne détesterais pas habiter :
Juste un dernier article à venir, mais qui ne va peut-être pas faire plaisir à tout le monde, vu qu'il va concerner l'immense Cimetière de Montmartre, que je n'avais encore jamais visité de toute ma vie (incroyable, vu qu'il y a la tombe d'Hector Berlioz) !
Et voilà, au bout du compte le sommet ! Enfin bon, quand je dis sommet, autant que je ne dise rien - vu que cette haute montagne frise l'altitude hallucinante de 130,53 mètres, snif... C'est là que parfois, je me dis : "Quel dommage que je ne sois pas né italien à Milano, ou encore allemand à München, deux grandes villes tout aussi magnifiques que Paris, et où l'on trouve en prime de sublimes montagnes de plus de 3000m, en moins d'une demi-heure de train" ! Unique compensation... Le fait que grâce au fameux château d'eau et la très (trop ?) célèbre Basilique du Sacré-Cœur, haute de 83m, l'on puisse ainsi parvenir à 213,53m, si jamais il est possible de monter au sommet :
Très curieusement, cette église - très loin d'être la plus belle de tout Paris- est la seconde la plus visitée de toutes, juste après Notre-Dame, de sorte que la bien connue place du Tertre située juste devant est toujours en permanence bourrée de monde, avec bien sûr une cinquantaine de magasins qui ne vendent que de "grosses conneries pour touristes", bien sûr :
Quoi qu'il en soit, régalons-nous :
Même si quelque part, cette église s'avère vraiment digne de ce qu'il est convenu d'appeler le style kitsch, autrement dit une sorte d'union artificielle entre les styles grecset byzantins, très présente sur cette Basilique beaucoup plus récente que l'immense Notre-Dame (1163-1345), puisque seulement terminée au tout début de la Première Guerre Mondiale, en 1914 :
Petite vue sur la tour Nord :
Et petite vue sur les fameuses gargouilles, sûrement très inspirées de Viollet-Le-Duc :
Petite porte latérale de la face Ouest :
Juste en face de cette autre église, Saint-Pierre de Montmartre, bien plus impressionnante (vu que bâtie en 1147) :
Enfin bon... Je me décide tout de même à entrer, sous la bénédiction de Saint Louis et de Jeanne d'Arc :
D'autant que la porte principale, entièrement en bronze, est presque aussi sublime que celle du Duomo di Milano, que j'adore :
Avec ce phénomène très fréquent en Italie, mais plutôt assez rare en France : le fait que toutes les entrées soient contrôlées, afin d'interdire les appareils photos, de sorte qu'en gros, tout le monde se sert de son téléphone portable aux mêmes fins... Ce qui est certes très pratique, mais hélas de bien moins bonne qualité que mon fameux NIKON, meilleure preuve avec mon unique prise de vue similaire du chœur byzantin : amusante sortie, avec comme d'habitude 712000 touristes (alors qu'il n'y a pratiquement jamais personne face Nord) :
Mais tout de même un sublime panorama, où comme d'habitude il n'est pas toujours forcément facile de tout identifier... Disons que là, les plus évidents de gauche à droite sont, dans l'ordre, Notre-Dame, Saint-Eustache, Le Panthéon & Les Invalides :
Plus, bien sûr, l'immonde Tour Montparnasse, qui défigure hélas tout Paris :
Plus une autre tour dont je me souviens vaguement :
Une ultime question que j'ai lue par terre, du genre de celles que Sheily adore :
Et du coup une ultime réponse de ma part à cette fameuse question : j'aime bien rester à regarder le ciel et les montagnes, tout simplement parce que je suis trois fois signe d'air, que je déteste l'eau, les piscines & la mer, et en prime particulièrement les sous-sols... Rendez-vous donc très bientôt pour ma descente de la Butte, notamment rue Norvins et Avenue Junot !
Toujours à la suite du fameux mardi 12/04 ! Sauf que cette fois-ci, me voici enfin rendu à une rue digne de mon prénom, sans même parler de celui de mon grand-père maternel, Victor, dont le sens est exactement le même ("Vincere" ou "Victore" étant deux verbes latins signifiant "la victoire") ! Sans même parler du fait qu'au très exact croisement avec la fameuse rue du Mont-Cenis dont j'ai très récemment parlé, l'on découvre d'un seul coup cette plaque très commémorative :
Alors bon, Hector Berlioz (1803-1869) n'est pas l'un de mes compositeurs préférés... N'empêche que né à cette date, ce fut quasiment le tout premier compositeur romantique, ce qui est d'autant plus respectable qu'en France, nous fûmes le seul pays d'Europe à déclencher une aussi hallucinante révolution, et du même coup, sans aucune transition durant près de cent ans entre la musique baroque et ce célèbre compositeur romantique ! Quoi qu'il en soit, cette rue plutôt très courte est absolument magnifique, et vu que située face Nord, quasiment fréquentée par aucun touriste :
Ce qui m'a beaucoup plu, lors de ce fameux mardi... Et en plus, d'avoir d'un seul coup l'impression de me trouver en pleine campagne, ce qui est vraiment génial, n'est-ce pas ?
Des maisons gavées de vignes du sol au plafond, certes, mais il n'y a pas que cela... L'ultime vignoble subsistant à Paris (alors qu'il y en eut autrefois des tonnes dans le XVIème) est justement celui-ci, fabriquant et vendant chaque année de très mauvais (et très chers) vins blancs, mais toujours admirable à voir :
Autre endroit très respectable : bien évidemment le très célèbre cabaret Au Lapin Agile, que certainement Erik Satie devait énormément fréquenter, vu qu'il était d'une part très alcoolique, et que sa maison se trouvait en prime à deux doigts :
Magnifique, n'est-ce pas ? L'on a beau être à Paris, tout juste si l'on ne se trouve pas d'un seul coup en vacances !
Bon, petite descente de "ma" très fameuse rue Saint Vincent, qu'évidemment j'adore :
Et bien sûr, obligatoire remontée, de nouveau jusqu'à l'appartement d'Hector Berlioz, mais cette fois-ci en croisant l'espèce de petite locomotive des touristes particulièrement fainéants :
Avec, au passage, ce magnifique tag que la responsable de Paris sur les Murs va sûrement adorer, n'est-ce pas ? Une ultra belle fille, avec de très beaux cheveux, un joli visage, une superbe veste, et un jean parfait (j'adore ça, de mon côté... Très étrange que l'auteur n'ait même pas daigné signer) :
Alors voilà, ultime vue au sommet absolu de la rue du Mont-Cenis, peut-être donnant un petit aperçu sur Saint-Denis (je n'en suis absolument pas sûr, mais bon, Sheily qui habite là-bas va très sûrement me donner la bonne solution) :
Et pour finir, juste avant de me rendre jusqu'à la très connue place du Tertre, je me suis également tapé toute la rue Cortot :
En fait, je cherchais pour de vrai la maison de l'un de mes compositeurs favoris d'autrefois, Erik Satie, au sujet duquel j'ai d'ailleurs publié mon tout premier livre, et dont j'ai finalement réussi à trouver la maison...
Enfin bon, je dis maison, là, mais en réalité, Erik Satie était tellement fauché qu'il logeait dans une minuscule pièce de 6 m2, pour finir par déménager peu de temps après dans la banlieue d'Arcueil-Cachan, village à l'époque tellement pauvre et industriel que ceci devait être encore très abordable pour lui !
Géantissime, n'est-ce pas ? D'autant que ce grand amateur de vin se trouvait à deux doigts du château d'eau - qu'il ne devait pas utiliser très souvent, à vrai dire :
Vous voulez que je vous dise ? Evidemment, tout le monde le connait grâce à ses Gnossiennes, voire encore plus à cause de sa célèbre première Gymnopédie :
Mais c'est oublier un peu vite ses 21 courtes pièces mythiques, Sports et Divertissements, que j'aimais énormément à l'époque, et dont cette vidéo nous livre volontiers son graphisme très particulier :
Attention : cette fameuse randonnée de trois heures du fameux mardi 12/04 n'est absolument pas terminée... Adoncques, attendez-vous à trois nouveaux articles à venir très prochainement !