L'INDEX DE TOUTES LES RUES, ARRONDISSEMENTS, BÂTIMENTS, ET ARTISTES :
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  • samedi, avril 23, 2011

    CIMETIÈRE DE MONTMARTRE

    Et voilà...
    Pour tout terminer, au sens figuré comme au sens propre, vu que nous allons tous finir par mourir l'un de ces quatre, n'est-ce pas ?

    Juste histoire d'être honnête, je connaissais ce fameux Cimetière de Montmartre depuis des années (vu qu'à peine à 20 minutes de chez moi), mais je n'y étais bêtement jamais descendu, situé tel qu'il est en dessous du pont de la fameuse rue Caulaincourt :

    Très dommage, vu que cet immense jardin est cent fois plus joli à voir de l'intérieur, et en prime avec extrêmement peu de touristes (vu que pas mal de gens sont assez craintifs à ce sujet, ce qui, certes, peut relativement se comprendre) :

    Très étonnant, cette domination du pont artificiel, non ? N'empêche que le jardin central est absolument magnifique, surtout vu le temps de ce fameux mardi 12 avril :

    Enfin bon...
    Voici ce que je cherchais réellement, juste avant de tomber très rapidement sur l'avenue du même nom :

    La tombe de l'un des plus grands compositeurs romantiques de France, le très célèbre Hector Berlioz (1803-1869) :

    Alors voilà... J'ai vu cette tombe, je l'ai admirée, je l'ai respectée, et évidemment, je l'ai touchée :

    Cet homme qui a composé à l'âge de trente ans son hallucinante Symphonie Fantastique (qui fait toujours école aujourd'hui), et dont vous pouvez au moins découvrir l'ultime mouvement dirigé par Leonard Bernstein (de 9'), le plus surprenant de tous :
    Du coup, je me suis senti curieusement très serein... Et je me suis parcouru tout le reste du cimetière - dans l'ensemble super joli - totalement reposé mentalement :

    "Vive la vie", si du moins je peux dire !

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    mardi, avril 19, 2011

    BUTTE MONTMARTRE

    Et voilà, au bout du compte le sommet !
    Enfin bon, quand je dis sommet, autant que je ne dise rien - vu que cette haute montagne frise l'altitude hallucinante de 130,53 mètres, snif... C'est là que parfois, je me dis : "Quel dommage que je ne sois pas né italien à Milano, ou encore allemand à München, deux grandes villes tout aussi magnifiques que Paris, et où l'on trouve en prime de sublimes montagnes de plus de 3000m, en moins d'une demi-heure de train" ! Unique compensation... Le fait que grâce au fameux château d'eau et la très (trop ?) célèbre Basilique du Sacré-Cœur, haute de 83m, l'on puisse ainsi parvenir à 213,53m, si jamais il est possible de monter au sommet :
    Très curieusement, cette église - très loin d'être la plus belle de tout Paris - est la seconde la plus visitée de toutes, juste après Notre-Dame, de sorte que la bien connue place du Tertre située juste devant est toujours en permanence bourrée de monde, avec bien sûr une cinquantaine de magasins qui ne vendent que de "grosses conneries pour touristes", bien sûr :

    Quoi qu'il en soit, régalons-nous :

    Même si quelque part, cette église s'avère vraiment digne de ce qu'il est convenu d'appeler le style kitsch, autrement dit une sorte d'union artificielle entre les styles grecs et byzantins, très présente sur cette Basilique beaucoup plus récente que l'immense Notre-Dame (1163-1345), puisque seulement terminée au tout début de la Première Guerre Mondiale, en 1914 :
    Petite vue sur la tour Nord :

    Et petite vue sur les fameuses gargouilles, sûrement très inspirées de Viollet-Le-Duc :
    Petite porte latérale de la face Ouest :
    Juste en face de cette autre église, Saint-Pierre de Montmartre, bien plus impressionnante (vu que bâtie en 1147) :
    Enfin bon... Je me décide tout de même à entrer, sous la bénédiction de Saint Louis et de Jeanne d'Arc :

    D'autant que la porte principale, entièrement en bronze, est presque aussi sublime que celle du Duomo di Milano, que j'adore :

    Avec ce phénomène très fréquent en Italie, mais plutôt assez rare en France : le fait que toutes les entrées soient contrôlées, afin d'interdire les appareils photos, de sorte qu'en gros, tout le monde se sert de son téléphone portable aux mêmes fins... Ce qui est certes très pratique, mais hélas de bien moins bonne qualité que mon fameux NIKON, meilleure preuve avec mon unique prise de vue similaire du chœur byzantin : amusante sortie, avec comme d'habitude 712000 touristes (alors qu'il n'y a pratiquement jamais personne face Nord) :

    Mais tout de même un sublime panorama, où comme d'habitude il n'est pas toujours forcément facile de tout identifier... Disons que là, les plus évidents de gauche à droite sont, dans l'ordre, Notre-Dame, Saint-Eustache, Le Panthéon & Les Invalides :

    Plus, bien sûr, l'immonde Tour Montparnasse, qui défigure hélas tout Paris :

    Plus une autre tour dont je me souviens vaguement :

    Ah mais oui, bien sûr, c'est celle-ci !!!

    Une ultime question que j'ai lue par terre, du genre de celles que Sheily adore :

    Et du coup une ultime réponse de ma part à cette fameuse question : j'aime bien rester à regarder le ciel et les montagnes, tout simplement parce que je suis trois fois signe d'air, que je déteste l'eau, les piscines & la mer, et en prime particulièrement les sous-sols... Rendez-vous donc très bientôt pour ma descente de la Butte, notamment rue Norvins et Avenue Junot !

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    lundi, mars 21, 2011

    SAINT SULPICE

    Une magnifique église !
    Située dans le VIème arrondissement, mais quelque part très proche stylistiquement de Saint-Gervais du IVème, et dont la rénovation de la face Nord vient tout juste de se terminer :
    Bref, de jour comme de nuit, ça le fait, quoi, rien à dire :
    Sinon que cette fois-ci, il vaut mieux rentrer, vu que s'y trouve son objet le plus fascinant, visuellement et auditivement parlant :
    Avec en prime, comme très souvent, de jolies sculptures d'anges pour aider tout le monde à bien jouer !
    Mine de rien, juste histoire d'être plus précis, ce grand orgue est l'un des plus monstrueux du monde - que logiquement, vous pourrez toujours écouter gratuitement tous les dimanches autour de 16h :
    Non seulement en vertu de ses 102 jeux et de ses cinq claviers (ce qui est extrêmement rare, hormis la fameuse église Saint Eustache, avec donc près de 6000 tuyaux, hallucinant !) :
    Mais surtout du fait que par le plus grand des miracles, il se trouve que cet orgue a été réalisé par deux des plus grands facteurs du monde, autrement dit à 40% par le maître baroque François-Henri Clicquot (1732-1790), et à 60% par le maître romantique Aristide Cavaillé-Coll (1811-1899, un verseau tout comme moi :

    Bref ! Cet orgue est absolument géantissime, adoncques, n'hésitez pas à vous déplacer un dimanche vers 16h... Vous allez sûrement vous réjouir, en tout cas beaucoup plus que l'organiste, qui doit maîtriser non seulement ces cinq claviers, mais aussi le pédalier, et en prime la gestion permanente des 102 jeux, ce qui doit être ultra "hard", je suppose !

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    mardi, décembre 21, 2010

    INNERHALB DER ORGEL !!!

    À l'intérieur des grandes orgues !
    Entre autres celles de l'église de Saint-Louis en l'Île, dont j'ai déjà beaucoup parlé ici, avec une assez peu flatteuse vue de l'extérieur, certes, mais suite à une sublime très courte balade sur les deux îles de Paris :
    Ceci dit, magnifique une fois rentré dedans, notamment avec cette très belle royale fresque du dôme que très bêtement, j'avais oublié de photographier la dernière fois :
    Il y avait dimanche 19 décembre un très joli concert, dû bien sûr au très fameux titulaire de ces grandes orgues, Vincent Rigot, mais aussi avec un certain nombre de morceaux A Cappella, très bien interprétés par l'ensemble vocal Laeta Voce :
    Je vais passer très rapidement sur une ultime vue de ces grandes orgues vaguement prise au flash, beaucoup moins belle que les précédentes, sûr et certain :
    Juste histoire de vous montrer un paquet de photos rarissimes, dans un lieu que très peu de gens auront hélas l'occasion de pouvoir visiter, autrement dit l'intérieur pur et dur des grandes orgues !
    Il faut savoir que ces orgues sublimes sont dues au célèbre facteur Bernard Aubertin, et qu'à part l'alimentation électrique des souffleries, absolument rien ne se révèle ni MIDI ni numérique, de sorte que toutes les tractions sont encore faites de façon mécanique et manuelle, à commencer par celle des jeux :
    Autrement dit, tout ce qui figure à gauche et à droite du clavier, et permet de fixer son instrumentation comme on le souhaite :
    Pour poursuivre avec la propre transmission du clavier "note par note" et "fil après fil", ce qui est totalement hallucinant, n'est-ce pas ?
    D'autant que de ce fait, ce clavier est extrêmement agréable à toucher, en résumé très pur, très sensuel, et de plus en plus lourd suivant le nombre de jeux connectés, ce dont un fan absolu des Bösendorfer tel que moi ne peut que raffoler :
    Alors voilà... Découvrez désormais grâce à Vincent Rigot l'intérieur totalement magique, et en même temps très perturbant de cet instrument :
    Contrairement aux règlements habituels, j'ai donc pu cette fois-ci rentrer en plein cœur du crâne de l'orgue, en parcourant plus de trois escabeaux d'environ trois mètres chacun et un certain nombre de trappes, juste avant de découvrir tous les tuyaux intérieurs :
    Incroyable, tout ceci, n'est-ce pas ?
    Histoire que je ne me trompe pas, à commencer par les très beaux bourdons de 8' (mais oui, très étrangement, la taille des tuyaux se mesure toujours en anglais, alors que ces gens-là ne furent jamais très célèbres en tant que facteurs d'orgue, autrement dit : huit pieds égalent environ 2,40m de hauteur) :
    Les doubles bourdons de 16' (soit cinq mètres) :
    Voire même, admirés du tout dernier escabeau de près de dix mètres, les énormissimes tuyaux de 32' du seul et unique jeu de cette taille, la dulciane :
    Après quoi, l'on passe au métal - à savoir l'un des plus chers du monde, l'étain !
    Juste histoire d'équilibrer, vous pourrez constater qu'en contrepartie aux immenses tuyaux de la dulciane de 32', il y aussi certains tuyaux très aigus ne mesurant que quelques centimètres (1', en résumé) :
    Vu les tailles respectives de tous ces tuyaux alignés en perspective, je dirais a priori qu'il s'agit du cornet, un jeu toujours extrêmement séduisant du fait qu'en appuyant sur une seule touche, l'on fait résonner en même temps cinq tuyaux basés sur les harmoniques naturelles (autrement dit 8', 4', 2 2/3', 2' & 1 3/5') :
    Tout cela se trouve extrêmement bien expliqué sur ce fameux site consacré aux tuyaux, justement... Et plus j'escalade à l'intérieur de cette gigantesque bestiole, et plus cela m'hallucine  :
    Il y en a partout, dans tous les sens, sans même parler des connexions du dessous (qui comme déjà dit, ne sont absolument pas numériques, mais se destinent juste à amener l'air sous pression, indispensable) :
    L'on se croirait presque à l'intérieur d'un véritable "navion", n'est-ce pas ?
    Allez, ultime photo des minuscules tout petits jeux de 1' (trop mignons, du coup) :
    Suite à quoi il va falloir que je me tape une bonne désescalade d'environ dix mètres, mais bon, peu importe, tellement je fus content de cette expérience inédite et miraculeuse :
    Néanmoins, très cool de se retrouver de nouveau vers le pupitre de l'orgue, avec cette très belle vue vers le haut :
    Et cette autre sur le côté, où l'on aperçoit de nouveau quelques tuyaux de bourdon 16', très probablement dans l'un des bois les plus chers du monde, le merisier :
    Soyons juste : une fois cette énorme visite terminée, il est tout de même logique de rendre hommage aux deux interprètes de ce séduisant concert de Noël, Aska Timukaite-Lemiesle & Vincent Rigot :
    C'était véritablement très agréable, et les trois personnes que j'ai amenées ont toutes vraiment trouvé ce concert génial...
    Alors bon, tout va magnifiquement très bien dans la vie, n'est ce pas ?
    Joyeux Noël, et très bonne année à tout le monde !
    P.S du mercredi 22 décembre : Cet après-midi, je me suis une fois de plus rendu à Saint-Louis en l'Île, et là, il faut bien dire que le Père Noël était très largement en avance pour moi, vu que j'ai pu jouer de ces grandes orgues durant une bonne heure et demie, où bien sûr j'ai pris un pied absolu :
    Le plus incroyable étant que le fameux titulaire Vincent Rigot est resté une dizaine de minutes avec moi pour m'expliquer quelques détails concernant les jeux et l'accouplement des claviers, après quoi il a pris ces quelques photos, puis m'a tout simplement dit : "Bon, là, j'ai un autre rendez-vous, alors faut que j'y aille... Amuse-toi bien jusqu'au début de la messe vers 18h, moi, je me barre" !
    Hallucinant, n'est-ce pas ? En tout cas, je fus ravi qu'un tel organiste me fasse autant confiance !

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