L'INDEX DE TOUTES LES RUES ET ARRONDISSEMENTS :
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  • mardi, septembre 10, 2019

    MES CENT ANS !

    Mais non...
    Bien sûr que je ne fête pas mes vrais cent ans, XD !
    N'empêche que je fête aujourd'hui le centième article de ce site créé en 2007, et que mine de rien, même si je passe en général une ou deux heures à en écrire le moindre de ses sujets, ceci me prend toujours un très grand plaisir de le réaliser, étant donné que cela m'oblige à marcher à pied dans Paris entre une et quatre heures par jour.
    Alors bon... Juste histoire de rigoler un peu, petit historique avec les plus énormes commentaires laissés depuis 2007 !
    1) L'article le plus lu d'entre tous : celui concernant l'intérieur du fameux Castel Béranger, à lire ici, avec près de 40 commentaires !
    2) L'article que j'ai publié en passant Noël avenue des Champs-Élysées (36 commentaires) :
    3) L'article concernant la sublime école où j'ai la très grande chance d'enseigner depuis 1986 (17 commentaires) :
    4) L'article parlant du très génial Grand-Orgue de Saint-Louis en l'Île, joué d'une façon absolument magistrale par mon ami Vincent Rigot (là aussi, 17 commentaires) :
    5) Par la suite, un record absolument battu par les très grands amateurs culinaires (16 commenairets) :
    6) Même chose avec les 15 commentaires au sujet de cet autre restaurant du 75017 :
    7) Mais pour finir, un assez bon score au sujet de la très célèbre rue des Francs Bourgeois (15 commentaires) :
    8) Et bien sûr au sujet de ma très longue marche traversant quasiment tout Paris en 2008 (14 commentaires) :
    Pour être tout à fait exact, ce site n'est pas encore tout à fait équilibré, notamment concernant les différents arrondissements de notre ville...
    Entre autres : pour l'instant, une quarantaine d'articles sur le XVIIème (où j'habite), une trentaine sur le XVIème (où je travaille), plus une petite vingtaine sur le VIIIème (que je traverse très souvent, pour me rendre de l'un à l'autre), et ensuite, seulement une petite dizaine sur le IVème (mais je vais tenter de me rattraper) !
    Sans parler du XIème, du XIXème et du XXème, au sujet desquels je n'ai pour l'instant publié encore aucun article...
    J'aime beaucoup marcher, j'adore Paris, et je suis en prime très scotché à ce site, que j'aime énormément réaliser !
    Merci beaucoup à vous toutes (essentiellement) et à vous tous qui laissez de temps en temps des commentaires, car ceci fait toujours un immense plaisir...

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    vendredi, juillet 15, 2011

    FEU D'ARTIFICE !

    Mais oui...
    Un phénomène bien connu du 14 juillet, comme chacun le sait, je le suppose (même si cette vidéo date en fait de 2009) :

    Certes, je l'admets, les feux d'artifice - Feuerwerk en allemand, ou encore Hanabi en japonais (l'un des plus beaux films de Takeshi Kitano (北野武), grâce auquel il a du reste remporté beaucoup de Festivals) - sont très souvent impressionnants à admirer, voire même à entendre, en prime !
    N'empêche que... Vous savez combien coûte tout ceci, pour une toute petite heure ?
    5000€ ? 50000 € ? 500000€ ?
    Et bien devinez, la dernière réponse est hélas la bonne !
    L'un des énormes problèmes que nous avons concernant tous les Conservatoires Municipaux de la ville de Paris réside surtout dans l'absolue dégradation de nos trop vieux pianos, alors que depuis peu, la fameuse marque japonaise Kawai propose d'excellents pianos à des prix dérisoires, autrement dit autour de 6000€ pour leurs simples pianos droits :
    Et disons, aux environs de 16000€ pour leurs magnifiques quarts de queue :
    Autrement dit, le simple prix de ce feu d'artifice permettrait d'offrir soit trois pianos à queue à tout le monde, soit une dizaine de pianos droits (tout neufs, justes, et impeccables) !
    Bref, tout ce phénomène me fout énormément les boules, il faut bien le dire...
    Et fort heureusement, je vais très vivement me barrer d'ici peu en Autriche, où certes, les gens ne feront peut-être pas de feux d'artifice, mais en revanche accorderont leurs pianos et leurs orgues (incroyable, n'est-ce pas ?) quasiment tous les mois !
    Bref ! Un autre monde, en résumé...

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    jeudi, janvier 13, 2011

    LA NULLITÉ DE PARIS !!!

    Voire même son fascisme, en l'occurrence...
    Pour tout dire, je rentre aujourd'hui de mon Conservatoire habituel en ayant été complètement scotché par les deux affiches suivantes, avec du même coup l'immense chance de ne pas avoir été instantanément frappé d'une cataracte, d'une conjonctivite, sans même parler d'une éventuelle crise cardiaque !
    Incroyable, tout ceci, non ?
    Alors de quoi s'agit-il ? Et bien comme cela se produit hélas très souvent dans les soi-disant établissements supérieurs, la plupart des responsables passent leur temps à inventer de nouvelles règles, créer de nouvelles lois, imposer de nouvelles contraintes, bien évidemment sans jamais demander le moindre avis aux gens réellement compétents, les artistes & les professeurs, en l'occurrence...
    Résultat consternant : depuis peu, les affiches concernant la musique devront désormais toujours être "vert pomme", et celles concernant la danse toujours "rose fuchsia" !
    Hallucinant, quelque part, ne trouvez-vous pas ? D'autant plus que jusqu'à fin décembre 2010, la jeune fille du Conservatoire qui créait nos affiches de concerts, sans avoir jusqu'alors de comptes à rendre à la DAC, faisait toujours preuve d'un très bon goût dans ses choix d'images et ses harmonies de couleurs :
    Sans parler de ma toute récente affiche en vue d'un prochain concert avec mon ami & collègue Mathieu Lamboley, pour laquelle je m'étais donné beaucoup de mal sur deux ou trois logiciels d'images :
    Résultat final : les deux photos que nous avions mis pas mal de temps à choisir, ainsi que la jolie couleur "sable marbre" du fond et mes caractères inspirés de X-Files, tout ceci va désormais se trouver massacré sous la fameuse couleur "vert pomme", avec le résultat lamentable que vous pouvez imaginer !
    Moralité : ne gaspillez pas pour rien un ticket de métro, étant donné que le concert en question va se trouver hélas annulé...

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    mardi, décembre 21, 2010

    INNERHALB DER ORGEL !!!

    À l'intérieur des grandes orgues !
    Entre autres celles de l'église de Saint-Louis en l'Île, dont j'ai déjà beaucoup parlé ici, avec une assez peu flatteuse vue de l'extérieur, certes, mais suite à une sublime très courte balade sur les deux îles de Paris :
    Ceci dit, magnifique une fois rentré dedans, notamment avec cette très belle royale fresque du dôme que très bêtement, j'avais oublié de photographier la dernière fois :
    Il y avait dimanche 19 décembre un très joli concert, dû bien sûr au très fameux titulaire de ces grandes orgues, Vincent Rigot, mais aussi avec un certain nombre de morceaux A Cappella, très bien interprétés par l'ensemble vocal Laeta Voce :
    Je vais passer très rapidement sur une ultime vue de ces grandes orgues vaguement prise au flash, beaucoup moins belle que les précédentes, sûr et certain :
    Juste histoire de vous montrer un paquet de photos rarissimes, dans un lieu que très peu de gens auront hélas l'occasion de pouvoir visiter, autrement dit l'intérieur pur et dur des grandes orgues !
    Il faut savoir que ces orgues sublimes sont dues au célèbre facteur Bernard Aubertin, et qu'à part l'alimentation électrique des souffleries, absolument rien ne se révèle ni MIDI ni numérique, de sorte que toutes les tractions sont encore faites de façon mécanique et manuelle, à commencer par celle des jeux :
    Autrement dit, tout ce qui figure à gauche et à droite du clavier, et permet de fixer son instrumentation comme on le souhaite :
    Pour poursuivre avec la propre transmission du clavier "note par note" et "fil après fil", ce qui est totalement hallucinant, n'est-ce pas ?
    D'autant que de ce fait, ce clavier est extrêmement agréable à toucher, en résumé très pur, très sensuel, et de plus en plus lourd suivant le nombre de jeux connectés, ce dont un fan absolu des Bösendorfer tel que moi ne peut que raffoler :
    Alors voilà... Découvrez désormais grâce à Vincent Rigot l'intérieur totalement magique, et en même temps très perturbant de cet instrument :
    Contrairement aux règlements habituels, j'ai donc pu cette fois-ci rentrer en plein cœur du crâne de l'orgue, en parcourant plus de trois escabeaux d'environ trois mètres chacun et un certain nombre de trappes, juste avant de découvrir tous les tuyaux intérieurs :
    Incroyable, tout ceci, n'est-ce pas ?
    Histoire que je ne me trompe pas, à commencer par les très beaux bourdons de 8' (mais oui, très étrangement, la taille des tuyaux se mesure toujours en anglais, alors que ces gens-là ne furent jamais très célèbres en tant que facteurs d'orgue, autrement dit : huit pieds égalent environ 2,40m de hauteur) :
    Les doubles bourdons de 16' (soit cinq mètres) :
    Voire même, admirés du tout dernier escabeau de près de dix mètres, les énormissimes tuyaux de 32' du seul et unique jeu de cette taille, la dulciane :
    Après quoi, l'on passe au métal - à savoir l'un des plus chers du monde, l'étain !
    Juste histoire d'équilibrer, vous pourrez constater qu'en contrepartie aux immenses tuyaux de la dulciane de 32', il y aussi certains tuyaux très aigus ne mesurant que quelques centimètres (1', en résumé) :
    Vu les tailles respectives de tous ces tuyaux alignés en perspective, je dirais a priori qu'il s'agit du cornet, un jeu toujours extrêmement séduisant du fait qu'en appuyant sur une seule touche, l'on fait résonner en même temps cinq tuyaux basés sur les harmoniques naturelles (autrement dit 8', 4', 2 2/3', 2' & 1 3/5') :
    Tout cela se trouve extrêmement bien expliqué sur ce fameux site consacré aux tuyaux, justement... Et plus j'escalade à l'intérieur de cette gigantesque bestiole, et plus cela m'hallucine  :
    Il y en a partout, dans tous les sens, sans même parler des connexions du dessous (qui comme déjà dit, ne sont absolument pas numériques, mais se destinent juste à amener l'air sous pression, indispensable) :
    L'on se croirait presque à l'intérieur d'un véritable "navion", n'est-ce pas ?
    Allez, ultime photo des minuscules tout petits jeux de 1' (trop mignons, du coup) :
    Suite à quoi il va falloir que je me tape une bonne désescalade d'environ dix mètres, mais bon, peu importe, tellement je fus content de cette expérience inédite et miraculeuse :
    Néanmoins, très cool de se retrouver de nouveau vers le pupitre de l'orgue, avec cette très belle vue vers le haut :
    Et cette autre sur le côté, où l'on aperçoit de nouveau quelques tuyaux de bourdon 16', très probablement dans l'un des bois les plus chers du monde, le merisier :
    Soyons juste : une fois cette énorme visite terminée, il est tout de même logique de rendre hommage aux deux interprètes de ce séduisant concert de Noël, Aska Timukaite-Lemiesle & Vincent Rigot :
    C'était véritablement très agréable, et les trois personnes que j'ai amenées ont toutes vraiment trouvé ce concert génial...
    Alors bon, tout va magnifiquement très bien dans la vie, n'est ce pas ?
    Joyeux Noël, et très bonne année à tout le monde !
    P.S du mercredi 22 décembre : Cet après-midi, je me suis une fois de plus rendu à Saint-Louis en l'Île, et là, il faut bien dire que le Père Noël était très largement en avance pour moi, vu que j'ai pu jouer de ces grandes orgues durant une bonne heure et demie, où bien sûr j'ai pris un pied absolu :
    Le plus incroyable étant que le fameux titulaire Vincent Rigot est resté une dizaine de minutes avec moi pour m'expliquer quelques détails concernant les jeux et l'accouplement des claviers, après quoi il a pris ces quelques photos, puis m'a tout simplement dit : "Bon, là, j'ai un autre rendez-vous, alors faut que j'y aille... Amuse-toi bien jusqu'au début de la messe vers 18h, moi, je me barre" !
    Hallucinant, n'est-ce pas ? En tout cas, je fus ravi qu'un tel organiste me fasse autant confiance !

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    jeudi, décembre 09, 2010

    雪が降る, 貴方が来ない...

    Yuki ga furu, anata ga konai...
    Autrement dit : "La neige tombe, tu ne viendras pas ce soir"... Une très célèbre chanson de Salvatore Adamo qui a été convertie au Japon en Enka (演歌), à tel point que 80% des japonais sont toujours persuadés qu'il s'agit d'une chanson traditionnelle de chez eux !
    Quoiqu'il en soit, la neige est bien tombée aujourd'hui, à partir de 13h environ, de sorte que ma cour était déjà bien ornementée :
    Pour devenir ensuite encore plus catastrophique en moins d'une heure, tellement les flocons étaient extrêmement épais :
    Ce mercredi, d'habitude l'un de mes jours préférés, s'est révélé cette fois-ci plutôt catastrophique, déjà en commençant vainement à attendre mon bus habituel :
    Ensuite, en constatant avec horreur que tous les bus avaient été supprimés aujourd'hui :
    Il faut dire que ceci doit être particulièrement impressionnant pour certains modes de locomotion, qu'il s'agisse des scooters japonais :
    Des scooters tout bêtement français :
    Voire même des voitures, qui ont souvent eu du mal à éviter certaines tragiques glissades, comme celle-ci rue Daubigny :
    Pour finir, je me suis donc rendu au coin du fameux boulevard Malesherbes, histoire de prendre un taxi, et là, assez étrangement, vu les bouchons permanents et l'immense rareté des taxis vides, je suis vainement resté dans la station durant près d'une heure, quitte à me transformer au bout d'un moment en pur glaçon !
    Alors que restait-il comme solutions ?
    1) Prendre le métro, impossible pour moi, vu que c'est une chose qui me rend totalement paranoïaque...
    2) Y aller à pied, sinon que ceci se serait sûrement avéré dangereux, étant donné que puisque cela glissait déjà énormément sur ce très plat boulevard Malesherbes, les deux rues très raides qui amènent au Conservatoire Francis Poulenc auraient représenté un énorme risque, je crois... Du coup, "Tombe la neige, je ne pourrai pas venir ce soir", en résumé !
    Concours à 712 millions de dollars : quel pourrait bien être l'une des plus sublimes paires de chaussures du monde, reconnaissable sous la station de taxi rien qu'à la trace de ces semelles enneigées ?
    Mais oui, bien sûr, ce sont des Buffalo !
    Du coup, je fus hélas quasiment obligé de rentrer à la maison, en croisant au passage mon ami Laurent, déjà en train d'essayer de sauvegarder l'entrée de son excellent magasin de photographie :
    Quant au soir, il a bien sûr fallu que je ressorte histoire de faire quelques courses, et du fait de la neige désormais transformée en pluie, c'était devenu encore bien pire :
    Et comme prévisible, monstrueux bouchon rue Jouffroy d'Abbans :
    Dégradation absolue devant le magasin de mon autre ami Gilles :
    Et ibidem rue de Tocqueville :
    N'empêche que... Mine de rien, j'adore la neige, je trouve ceci magnifique, quelque part ! Malgré tous les dangers, je préfère ceci 1000 fois à certains mois de juillet de 40°C, insupportables de mon côté... D'autant que j'ai apprécié beaucoup de mes photos d'aujourd'hui, même si parfois quasiment abstraites :
    Dernier parallèle : deux photos de sa propre maison que m'a envoyé ma sœur Valérie, qui de son côté habite dans le Val-de-Marne à Villecresnes, un endroit probablement encore plus enneigé !
    Bon, ceci reste malgré tout très joli, et en prime assez peu froid, vu de mon côté (2°C)... N'empêche que j'aimerais tout de même bien que ceci s'arrête pour de bon dans les jours à venir, histoire de pouvoir de nouveau me rendre au Conservatoire Francis Poulenc vendredi 10 décembre !

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