RUE DE PRONY
Un magnifique dimanche, ce seize janvier !
Du coup, levé pour une fois très tôt, j'ai décidé de ne pas commencer ma journée assis au piano, mais tout simplement en m'offrant une jolie promenade dans le coin, en commençant tout d'abord par la très peu fréquentée rue Ampère, jusqu'à atteindre la fameuse place Pereire, avec son ancienne gare - désormais convertie au RER C :
Juste en face de l'un de ces célèbres restaurants, certes guère à mon goût (vu que je ne raffole pas de la viande), mais faisant tout de même allusion à l'une de mes marques préférées de sneakers, les fameuses Buffalo :
Bref, le temps était sublime ! Pas un seul nuage, et en prime une température frôlant les 14°C, de sorte que j'étais encore une fois en pantacourt et en T-Shirt :
Que dire d'autre au sujet de la place Pereire ? Et bien tout d'abord, une petite voiture de danseuse, je suppose, d'une couleur digne des nouvelles affiches de nos Conservatoires, désormais d'un mauvais goût absolu, comme chacun sait :
Juste histoire de compenser, le fameux restaurant Dessirier (vu que j'adore le poisson & les crustacés), dû à Michel Rostang :
Un peu plus loin, un hommage à deux des plus grands créateurs de ce quartier :
Ainsi qu'un autre, concernant le Corps Expéditionnaire Français d'Italie, dirigé par le Maréchal Juin, et depuis 1973 le nouveau nom de cette place (que néanmoins la plupart des gens nomment toujours place Pereire) :
Une très jolie pharmacie, datant probablement encore du XIXème siècle :
Et voilà, une fois fait le tour, me voici enfin tout au début du titre de cet article, la rue de Prony, menant de cette place Pereire jusqu'au fameux parc Monceau, vaguement visible tout au fond si vous cliquez sur la photo :
Je commence par le N°101, où se situaient de nouveau trois statues de satyres (très fréquentes dans le XVIIème, tout comme celles dont j'ai très récemment parlé rue du Général Foy) :
Certes, il n'y a pas que des immeubles Haussmann dans cette rue, comme par exemple celui-ci du N°94, forcément très lumineux ce dimanche :
Mais ceci reste tout de même la grande majorité, comme l'indique au passage l'une de ces fameuses plaques :
Ceci dit, il y a presque toujours dans le XVIIème (comme d'ailleurs dans le XVIème) une ou deux exceptions dans ce style de rue, dues généralement à des architectes des années 1960, tellement fiers d'eux-mêmes qu'ils omettent habituellement de signer leurs immondes bâtiments :
La Poste est, elle aussi, d'un style plus moderne que les immeubles Haussmann, mais néanmoins avec son propre charme - si vous êtes d'accord avec moi :
Arrivé presque à la moitié de la rue, je croise bien sûr mon habituelle avenue de Wagram, avec ce jour-ci une vue sublime sur le fameux Arc de Triomphe, et pour une fois quasiment aucune voiture :
Plus un bel hôtel particulier au N°67, que certes je m'offrirais d'emblée, si je gagnais aussi bien ma vie que Mylène Farmer en utilisant aussi peu d'accords !
Avec exactement en face, au N°60, cet étonnant immeuble Haussmann revêtu de trois nouveaux étages contemporains :
Juste après, la toute petite et très harmonieuse rue Meissonier, menant directement à la place du Général Catroux :
Et pour finir, juste au passage, le dernier immeuble lamentable des années 1960 au N°44 :
Tout ceci juste avant de se rendre à la plus magnifique section de la rue de Prony, celle menant du N°41 jusqu'au parc Monceau, à commencer par cette somptueuse maison privée au coin de la rue Fortuny :
Celle du très fameux auteur dramatique Edmond Rostand (1868-1918), créateur de l'inoubliable Cyrano de Bergerac :
Vue d'ensemble sur cette sublime section, où ne figurent pratiquement que de vastes hôtels particuliers, meilleure preuve :
Dont celui-ci, ayant appartenu à l'oublié Jacques Rouché (1862-1957), le richissime directeur de l'Opéra de Paris, suffisamment doué pour avoir toute sa vie envoyé chier Erik Satie (1866-1925), dont par contre tout le monde se souvient de nos jours (bien qu'il soit mort dans la misère la plus absolue) :
Ainsi que l'un des derniers juste avant d'arriver au parc :
Un lieu d'ambassade dont vous allez bien sûr tout de suite identifier le pays, je suppose :
Et voilà ! Certes, ma promenade de presque deux heures n'est pas du tout terminée... Mais bon, pour l'instant, j'interromps cet article ici, quitte à en faire bientôt un second sur le fameux parc Monceau, où le printemps commence curieusement déjà presque à se montrer :
Juste histoire d'être précis, j'avais déjà publié pas mal de textes & de photos concernant ces deux endroits fort proches de chez moi, à commencer par trois articles sur la rue Ampère :
1) Rue Ampère N°1
2) Rue Ampère N°2
3) Rue Ampère N°4 (article dédié au cinéma !)
1) Rue Ampère N°1
2) Rue Ampère N°2
3) Rue Ampère N°4 (article dédié au cinéma !)
Libellés : Ambassades, Beaux-Arts, Buffalo, Ciels, Gares, Haussmann, Hôtels particuliers, Insolite, Maisons de musiciens, Métro, Musique, Paris, XVIIème