L'INDEX DE TOUTES LES RUES ET ARRONDISSEMENTS :
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  • vendredi, janvier 21, 2011

    RUE DE PRONY

    Un magnifique dimanche, ce seize janvier !
    Du coup, levé pour une fois très tôt, j'ai décidé de ne pas commencer ma journée assis au piano, mais tout simplement en m'offrant une jolie promenade dans le coin, en commençant tout d'abord par la très peu fréquentée rue Ampère, jusqu'à atteindre la fameuse place Pereire, avec son ancienne gare - désormais convertie au RER C :
    Juste en face de l'un de ces célèbres restaurants, certes guère à mon goût (vu que je ne raffole pas de la viande), mais faisant tout de même allusion à l'une de mes marques préférées de sneakers, les fameuses Buffalo :
    Bref, le temps était sublime ! Pas un seul nuage, et en prime une température frôlant les 14°C, de sorte que j'étais encore une fois en pantacourt et en T-Shirt :
    Que dire d'autre au sujet de la place Pereire ? Et bien tout d'abord, une petite voiture de danseuse, je suppose, d'une couleur digne des nouvelles affiches de nos Conservatoires, désormais d'un mauvais goût absolu, comme chacun sait :
    Juste histoire de compenser, le fameux restaurant Dessirier (vu que j'adore le poisson & les crustacés), dû à Michel Rostang :
    Un peu plus loin, un hommage à deux des plus grands créateurs de ce quartier :
    Ainsi qu'un autre, concernant le Corps Expéditionnaire Français d'Italie, dirigé par le Maréchal Juin, et depuis 1973 le nouveau nom de cette place (que néanmoins la plupart des gens nomment toujours place Pereire) :
    Une très jolie pharmacie, datant probablement encore du XIXème siècle :
    Et voilà, une fois fait le tour, me voici enfin tout au début du titre de cet article, la rue de Prony, menant de cette place Pereire jusqu'au fameux parc Monceau, vaguement visible tout au fond si vous cliquez sur la photo :
    Je commence par le N°101, où se situaient de nouveau trois statues de satyres (très fréquentes dans le XVIIème, tout comme celles dont j'ai très récemment parlé rue du Général Foy) :
    Certes, il n'y a pas que des immeubles Haussmann dans cette rue, comme par exemple celui-ci du N°94, forcément très lumineux ce dimanche :
    Mais ceci reste tout de même la grande majorité, comme l'indique au passage l'une de ces fameuses plaques :
    Ceci dit, il y a presque toujours dans le XVIIème (comme d'ailleurs dans le XVIème) une ou deux exceptions dans ce style de rue, dues généralement à des architectes des années 1960, tellement fiers d'eux-mêmes qu'ils omettent habituellement de signer leurs immondes bâtiments :
    La Poste est, elle aussi, d'un style plus moderne que les immeubles Haussmann, mais néanmoins avec son propre charme - si vous êtes d'accord avec moi :
    Arrivé presque à la moitié de la rue, je croise bien sûr mon habituelle avenue de Wagram, avec ce jour-ci une vue sublime sur le fameux Arc de Triomphe, et pour une fois quasiment aucune voiture :
    Plus un bel hôtel particulier au N°67, que certes je m'offrirais d'emblée, si je gagnais aussi bien ma vie que Mylène Farmer en utilisant aussi peu d'accords !
    Avec exactement en face, au N°60, cet étonnant immeuble Haussmann revêtu de trois nouveaux étages contemporains :
    Juste après, la toute petite et très harmonieuse rue Meissonier, menant directement à la place du Général Catroux :
    Et pour finir, juste au passage, le dernier immeuble lamentable des années 1960 au N°44 :
    Tout ceci juste avant de se rendre à la plus magnifique section de la rue de Prony, celle menant du N°41 jusqu'au parc Monceau, à commencer par cette somptueuse maison privée au coin de la rue Fortuny :
    Celle du très fameux auteur dramatique Edmond Rostand (1868-1918), créateur de l'inoubliable Cyrano de Bergerac :
    Vue d'ensemble sur cette sublime section, où ne figurent pratiquement que de vastes hôtels particuliers, meilleure preuve :
    Dont celui-ci, ayant appartenu à l'oublié Jacques Rouché (1862-1957), le richissime directeur de l'Opéra de Paris, suffisamment doué pour avoir toute sa vie envoyé chier Erik Satie (1866-1925), dont par contre tout le monde se souvient de nos jours (bien qu'il soit mort dans la misère la plus absolue) :
    Hôtel encore plus sublime juste en face :
    Ainsi que l'un des derniers juste avant d'arriver au parc :
    Un lieu d'ambassade dont vous allez bien sûr tout de suite identifier le pays, je suppose :
    Et voilà ! Certes, ma promenade de presque deux heures n'est pas du tout terminée... Mais bon, pour l'instant, j'interromps cet article ici, quitte à en faire bientôt un second sur le fameux parc Monceau, où le printemps commence curieusement déjà presque à se montrer :
    Juste histoire d'être précis, j'avais déjà publié pas mal de textes & de photos concernant ces deux endroits fort proches de chez moi, à commencer par trois articles sur la rue Ampère :
    1) Rue Ampère N°1
    2) Rue Ampère N°2
    3) Rue Ampère N°4 (article dédié au cinéma !)

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    jeudi, décembre 09, 2010

    雪が降る, 貴方が来ない...

    Yuki ga furu, anata ga konai...
    Autrement dit : "La neige tombe, tu ne viendras pas ce soir"... Une très célèbre chanson de Salvatore Adamo qui a été convertie au Japon en Enka (演歌), à tel point que 80% des japonais sont toujours persuadés qu'il s'agit d'une chanson traditionnelle de chez eux !
    Quoiqu'il en soit, la neige est bien tombée aujourd'hui, à partir de 13h environ, de sorte que ma cour était déjà bien ornementée :
    Pour devenir ensuite encore plus catastrophique en moins d'une heure, tellement les flocons étaient extrêmement épais :
    Ce mercredi, d'habitude l'un de mes jours préférés, s'est révélé cette fois-ci plutôt catastrophique, déjà en commençant vainement à attendre mon bus habituel :
    Ensuite, en constatant avec horreur que tous les bus avaient été supprimés aujourd'hui :
    Il faut dire que ceci doit être particulièrement impressionnant pour certains modes de locomotion, qu'il s'agisse des scooters japonais :
    Des scooters tout bêtement français :
    Voire même des voitures, qui ont souvent eu du mal à éviter certaines tragiques glissades, comme celle-ci rue Daubigny :
    Pour finir, je me suis donc rendu au coin du fameux boulevard Malesherbes, histoire de prendre un taxi, et là, assez étrangement, vu les bouchons permanents et l'immense rareté des taxis vides, je suis vainement resté dans la station durant près d'une heure, quitte à me transformer au bout d'un moment en pur glaçon !
    Alors que restait-il comme solutions ?
    1) Prendre le métro, impossible pour moi, vu que c'est une chose qui me rend totalement paranoïaque...
    2) Y aller à pied, sinon que ceci se serait sûrement avéré dangereux, étant donné que puisque cela glissait déjà énormément sur ce très plat boulevard Malesherbes, les deux rues très raides qui amènent au Conservatoire Francis Poulenc auraient représenté un énorme risque, je crois... Du coup, "Tombe la neige, je ne pourrai pas venir ce soir", en résumé !
    Concours à 712 millions de dollars : quel pourrait bien être l'une des plus sublimes paires de chaussures du monde, reconnaissable sous la station de taxi rien qu'à la trace de ces semelles enneigées ?
    Mais oui, bien sûr, ce sont des Buffalo !
    Du coup, je fus hélas quasiment obligé de rentrer à la maison, en croisant au passage mon ami Laurent, déjà en train d'essayer de sauvegarder l'entrée de son excellent magasin de photographie :
    Quant au soir, il a bien sûr fallu que je ressorte histoire de faire quelques courses, et du fait de la neige désormais transformée en pluie, c'était devenu encore bien pire :
    Et comme prévisible, monstrueux bouchon rue Jouffroy d'Abbans :
    Dégradation absolue devant le magasin de mon autre ami Gilles :
    Et ibidem rue de Tocqueville :
    N'empêche que... Mine de rien, j'adore la neige, je trouve ceci magnifique, quelque part ! Malgré tous les dangers, je préfère ceci 1000 fois à certains mois de juillet de 40°C, insupportables de mon côté... D'autant que j'ai apprécié beaucoup de mes photos d'aujourd'hui, même si parfois quasiment abstraites :
    Dernier parallèle : deux photos de sa propre maison que m'a envoyé ma sœur Valérie, qui de son côté habite dans le Val-de-Marne à Villecresnes, un endroit probablement encore plus enneigé !
    Bon, ceci reste malgré tout très joli, et en prime assez peu froid, vu de mon côté (2°C)... N'empêche que j'aimerais tout de même bien que ceci s'arrête pour de bon dans les jours à venir, histoire de pouvoir de nouveau me rendre au Conservatoire Francis Poulenc vendredi 10 décembre !

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