L'INDEX DE TOUTES LES RUES, ARRONDISSEMENTS, BÂTIMENTS, ET ARTISTES :
  • C'EST ICI !!!
  • C'EST LÀ !!!
  • C'EST ICI ET LÀ !!!
  • POUR EN REVENIR À L'ORIGINAL, CLICQUEZ CI-DESSOUS :
  • OUI, C'EST BIEN ICI !

  • dimanche, avril 17, 2011

    RUE SAINT-VINCENT

    Toujours à la suite du fameux mardi 12/04 !
    Sauf que cette fois-ci, me voici enfin rendu à une rue digne de mon prénom, sans même parler de celui de mon grand-père maternel, Victor, dont le sens est exactement le même ("Vincere" ou "Victore" étant deux verbes latins signifiant "la victoire") ! Sans même parler du fait qu'au très exact croisement avec la fameuse rue du Mont-Cenis dont j'ai très récemment parlé, l'on découvre d'un seul coup cette plaque très commémorative :

    Alors bon, Hector Berlioz (1803-1869) n'est pas l'un de mes compositeurs préférés... N'empêche que né à cette date, ce fut quasiment le tout premier compositeur romantique, ce qui est d'autant plus respectable qu'en France, nous fûmes le seul pays d'Europe à déclencher une aussi hallucinante révolution, et du même coup, sans aucune transition durant près de cent ans entre la musique baroque et ce célèbre compositeur romantique ! Quoi qu'il en soit, cette rue plutôt très courte est absolument magnifique, et vu que située face Nord, quasiment fréquentée par aucun touriste :

    Ce qui m'a beaucoup plu, lors de ce fameux mardi... Et en plus, d'avoir d'un seul coup l'impression de me trouver en pleine campagne, ce qui est vraiment génial, n'est-ce pas ?

    Des maisons gavées de vignes du sol au plafond, certes, mais il n'y a pas que cela... L'ultime vignoble subsistant à Paris (alors qu'il y en eut autrefois des tonnes dans le XVIème) est justement celui-ci, fabriquant et vendant chaque année de très mauvais (et très chers) vins blancs, mais toujours admirable à voir :

    Autre endroit très respectable : bien évidemment le très célèbre cabaret Au Lapin Agile, que certainement Erik Satie devait énormément fréquenter, vu qu'il était d'une part très alcoolique, et que sa maison se trouvait en prime à deux doigts :

    Magnifique, n'est-ce pas ? L'on a beau être à Paris, tout juste si l'on ne se trouve pas d'un seul coup en vacances !

    Bon, petite descente de "ma" très fameuse rue Saint Vincent, qu'évidemment j'adore :

    Et bien sûr, obligatoire remontée, de nouveau jusqu'à l'appartement d'Hector Berlioz, mais cette fois-ci en croisant l'espèce de petite locomotive des touristes particulièrement fainéants :

    Avec, au passage, ce magnifique tag que la responsable de Paris sur les Murs va sûrement adorer, n'est-ce pas ? Une ultra belle fille, avec de très beaux cheveux, un joli visage, une superbe veste, et un jean parfait (j'adore ça, de mon côté... Très étrange que l'auteur n'ait même pas daigné signer) :

    Alors voilà, ultime vue au sommet absolu de la rue du Mont-Cenis, peut-être donnant un petit aperçu sur Saint-Denis (je n'en suis absolument pas sûr, mais bon, Sheily qui habite là-bas va très sûrement me donner la bonne solution) :

    Et pour finir, juste avant de me rendre jusqu'à la très connue place du Tertre, je me suis également tapé toute la rue Cortot :

    En fait, je cherchais pour de vrai la maison de l'un de mes compositeurs favoris d'autrefois, Erik Satie, au sujet duquel j'ai d'ailleurs publié mon tout premier livre, et dont j'ai finalement réussi à trouver la maison...
    Enfin bon, je dis maison, là, mais en réalité, Erik Satie était tellement fauché qu'il logeait dans une minuscule pièce de 6 m2, pour finir par déménager peu de temps après dans la banlieue d'Arcueil-Cachan, village à l'époque tellement pauvre et industriel que ceci devait être encore très abordable pour lui !
    Géantissime, n'est-ce pas ? D'autant que ce grand amateur de vin se trouvait à deux doigts du château d'eau - qu'il ne devait pas utiliser très souvent, à vrai dire :

    Vous voulez que je vous dise ? Evidemment, tout le monde le connait grâce à ses Gnossiennes, voire encore plus à cause de sa célèbre première Gymnopédie :
    Mais c'est oublier un peu vite ses 21 courtes pièces mythiques, Sports et Divertissements, que j'aimais énormément à l'époque, et dont cette vidéo nous livre volontiers son graphisme très particulier :
    Attention : cette fameuse randonnée de trois heures du fameux mardi 12/04 n'est absolument pas terminée... Adoncques, attendez-vous à trois nouveaux articles à venir très prochainement !

    Libellés : , , , , , , , ,

    15 commentaires:

    Blogger Tilia a dit...

    J'adore Harold en Italie, plus particulièrement ce mouvement.

    En chanson, La rue St Vincent n'est pas spécialement gaie, mais c'est une bonne occasion de se perfectionner en langue verte.
    Pour la traduction, on peut consulter le dico d'argot.

    samedi, 16 avril, 2011  
    Anonymous sheily a dit...

    Mon coin préféré de Paris... Ou plutôt, un des mes coins préférés!

    samedi, 16 avril, 2011  
    Blogger Vincent a dit...

    Tilia@ : Merci de toutes ces infos... J'aime assez Harold en Italie (d'autant que j'adore les montagnes d'Italie), mais je préfère encore d'avantage la très célèbre Symphonie Fantastique, qu'il a écrite très jeune, et qui l'a rendu célèbre du jour au lendemain !
    Sheily@ : Tu as bien raison... Je n'y avais pas foutu les pieds depuis près de dix ans, mais là, je crois que j'y retournerai bien volontiers (car bien sûr, il reste encore énormément de rues dont je n'ai pas parlé) !

    dimanche, 17 avril, 2011  
    Anonymous Al Capitaine a dit...

    Tes photos et ta vision de ce quartier me font rêver ! Super article !

    dimanche, 17 avril, 2011  
    Blogger Vincent a dit...

    Al Capitaine@ : Certes, mais pas super dur à faire... Vu que super quartier, et en prime super beau temps, ce jour-ci !

    dimanche, 17 avril, 2011  
    Anonymous Anonyme a dit...

    souvenirs souvenirs
    j'y retournerais c'est sur
    bravo
    la vachette

    lundi, 18 avril, 2011  
    Blogger Vincent a dit...

    Gilles@ : Merci de ta grande appréciation... Mais c'est vrai que dans notre ville, Montmartre est quasiment la plus haute "montagne", si l'on peut dire ironiquement (130,53m exactement), lol !

    lundi, 18 avril, 2011  
    Blogger startine a dit...

    Très belle balade !

    Comme toi, je préfère la face Nord où très peu de touristes s'aventurent.

    Du coup elle a un coté campagnard. Beaucoup de charme, c'est un de mes coins préférés dans Paris parce qu'on est en hauteur et que comme toi, j'aime dominer le paysage… et la situation ;-)

    En bon alpiniste, certes les 130 m de dénivelé sont pour toi une galéjade... Malgré tout, se taper les escaliers n'est pas de tout repos.


    A + pour d'autres explorations...

    mardi, 19 avril, 2011  
    Anonymous zoun a dit...

    Encore une fois superbes les photos!On à l'impression de revenir dans le Paris d'antan..
    Satie faisait donc partie de ces nombreux artistes fauchés et talentueux..

    mardi, 19 avril, 2011  
    Blogger Vincent a dit...

    Startine@ : Moi aussi, j'aime beaucoup la face Nord, et bien sûr l'altitude... Ceci dit (tu le verras très bientôt), je suis descendu face Sud-Ouest, tout d'abord rue Norvins, puis avenue Junot, et comme tu le sais sans doute, il y avait ici aussi extrêmement peu de monde !

    mardi, 19 avril, 2011  
    Blogger Vincent a dit...

    Zoun@ : Et oui, comme tu le dis, il y eut malheureusement énormément de compositeurs très pauvres, non seulement Berlioz et Satie, mais dans la foulée Beethoven, Schubert, Bartok, etc, etc... Avec, en guise de compensation, juste deux autres tout aussi doués, mais dont les parents (banquiers) étaient tellement riches qu'ils n'eurent jamais besoin de travailler de toute leur vie : Felix Mendelssohn et Ernest Chausson !

    mardi, 19 avril, 2011  
    Blogger marieannedelesallegunsel a dit...

    Vous m'épaterez toujours Vincent, car en plus vous dîtes être l'auteur d'un livre sur Erik Satie... je partage ce grand bonheur; celui de vouloir transmettre ce que l'on sait d'un artiste que l'on connait, admire et à qui on veut rendre hommage BRAVO!

    vendredi, 06 janvier, 2023  
    Blogger Vincent a dit...

    Oui, j'avoue, j'ai publié ce livre en 1985, aux éditions L'Age d'Homme... Mais depuis, j'ai un petit peu changé, et bien que l'auteur auquel j'ai consacré un autre livre soit un peu moins connu (Louis Marchand), cela m'a fait très plaisir de parcourir sa route sous Louis XIV, tiraillé entre sa femme et le leader J.S.Bach !

    vendredi, 06 janvier, 2023  
    Anonymous DELESALLE a dit...

    Bonsoir la joie d'écrire sur qui on aime l'emporte, je vous comprends très bien . j'ai noté votre éditeurs je vous y rechercherais prochainement et reviendrai à vous quand je vous aurai lu! Bonne soirée à vous Vincent

    vendredi, 13 janvier, 2023  
    Blogger Vincent a dit...

    Merci beaucoup ! Enfin, nous avons passés le vendredi 13 janvier, donc tout va bien... Bonne soirée aussi !

    samedi, 14 janvier, 2023  

    Enregistrer un commentaire

    Abonnement Publier les commentaires [Atom]

    << Accueil