L'INDEX DE TOUTES LES RUES ET ARRONDISSEMENTS :
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  • lundi, septembre 30, 2019

    ADIEU, JACQUES CHIRAC !

    Oui, une fois n'est pas coutume…
    Je célèbre aujourd'hui la mort de Jacques Chirac, qui a vécu du 29 novembre 1932 au jeudi 26 septembre de 2019, soit presque 87 ans, dont douze (1995-2007) en tant que président de la république. Comme souvent, une grande première eut lieu ce dimanche 29 septembre, aux célèbres Invalides. Ce qui donna lieu, bien sûr, à une queue assez impressionnante dès le matin :
    Et se termina, de façon plutôt prévisible, par une sortie voulue par avance relativement sobre :
    Mais le plus important était bien sûr pour la journée d'aujourd'hui, le lundi 30 septembre, avec une vaste cérémonie religieuse... Qui ne se déroula pas dans Notre-Dame de Paris, vu son très récent incendie, mais bel et bien à midi dans cette église du VIème arrondissement, Saint Sulpice :
    La seconde plus grande église de la capitale, qui en outre possède cet orgue exceptionnel de François-Henry Clicquot (1781) et Aristide Cavaillé-Coll (1862) :
    Et qui, cerise sur le gâteau, recevait ce très grand chef d'orchestre Daniel Barenboim, qui eut la dévotion de jouer au piano un Impromptu de Franz Schubert magnifique...
    Pourquoi suis-je aussi sensible à la disparition de Jacques Chirac ? Était-ce parce qu'il était un grand fumeur ?
    Ou parce qu'une mauvaise habitude n'arrivant jamais seule, qu'il n'y allait pas de main morte avec l'alcool ?
    Parce que malgré ces tous prétendus défauts, il ne manquait jamais un salon de l'agriculture, où il restait souvent de longues heures ?
    Parce que, quoi qu'on en dise, il mangeait très volontiers avec des amis improvisés ?
    Ou encore, suivant les circonstances, qu'il pouvait également se retrouver avec des amis plus proches (ici, Valéry Giscard d'Estaing, qui fut président de la république de 1974 à 1981, et assista hélas à son enterrement ce lundi) ?
    Était-ce parce qu'il avait une femme très respectable, Bernadette Chirac, de laquelle il ne se séparera jamais ?
    Ou alors, parce que de temps en temps, il se livrait à des choses strictement interdites (photographie mythique, prise en 1980 par Jean-Claude Delmas) ?
    Je ne sais pas vraiment, en fait… Il est toutefois certain qu'il ne s'agit pas de raisons politiques, car de droite ou de gauche, comme le disait déjà mon grand-père, c'est "bonnet blanc et blanc bonnet", en résumé…
    Jacques Chirac a certes de mémorables qualités, comme son opposition à la guerre en Irak, sa reconnaissance de l'implication française dans la rafle du Vel d'Hiv, ou encore sa fondation du musée du quai Branly, dédié aux arts africains… Mais il en a aussi de bien plus négatives, et je les passerai volontairement sous silence, afin de respecter son enterrement !
    Toujours est-il que cette disparition m'a beaucoup marqué, même si je n'ai vu la messe qu'en direct sur la télévision, compte tenu du fait que depuis 2012, je ne peux pratiquement plus marcher dans Paris, en raison d'un inexplicable AVC… Mais j'ai confiance dans la fidélité de mes rares ami(e)s, qui peuvent toujours continuer à voyager dans la capitale grâce à l'onglet C'EST LÀ !!! situé ici ou juste au-dessus, et aussi éventuellement à laisser un commentaire, ce qui me fera énormément plaisir, bien sûr !

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    mardi, septembre 10, 2019

    MES CENT ANS !

    Mais non...
    Bien sûr que je ne fête pas mes vrais cent ans, XD !
    N'empêche que je fête aujourd'hui le centième article de ce site créé en 2007, et que mine de rien, même si je passe en général une ou deux heures à en écrire le moindre de ses sujets, ceci me prend toujours un très grand plaisir de le réaliser, étant donné que cela m'oblige à marcher à pied dans Paris entre une et quatre heures par jour.
    Alors bon... Juste histoire de rigoler un peu, petit historique avec les plus énormes commentaires laissés depuis 2007 !
    1) L'article le plus lu d'entre tous : celui concernant l'intérieur du fameux Castel Béranger, à lire ici, avec près de 40 commentaires !
    2) L'article que j'ai publié en passant Noël avenue des Champs-Élysées (36 commentaires) :
    3) L'article concernant la sublime école où j'ai la très grande chance d'enseigner depuis 1986 (17 commentaires) :
    4) L'article parlant du très génial Grand-Orgue de Saint-Louis en l'Île, joué d'une façon absolument magistrale par mon ami Vincent Rigot (là aussi, 17 commentaires) :
    5) Par la suite, un record absolument battu par les très grands amateurs culinaires (16 commenairets) :
    6) Même chose avec les 15 commentaires au sujet de cet autre restaurant du 75017 :
    7) Mais pour finir, un assez bon score au sujet de la très célèbre rue des Francs Bourgeois (15 commentaires) :
    8) Et bien sûr au sujet de ma très longue marche traversant quasiment tout Paris en 2008 (14 commentaires) :
    Pour être tout à fait exact, ce site n'est pas encore tout à fait équilibré, notamment concernant les différents arrondissements de notre ville...
    Entre autres : pour l'instant, une quarantaine d'articles sur le XVIIème (où j'habite), une trentaine sur le XVIème (où je travaille), plus une petite vingtaine sur le VIIIème (que je traverse très souvent, pour me rendre de l'un à l'autre), et ensuite, seulement une petite dizaine sur le IVème (mais je vais tenter de me rattraper) !
    Sans parler du XIème, du XIXème et du XXème, au sujet desquels je n'ai pour l'instant publié encore aucun article...
    J'aime beaucoup marcher, j'adore Paris, et je suis en prime très scotché à ce site, que j'aime énormément réaliser !
    Merci beaucoup à vous toutes (essentiellement) et à vous tous qui laissez de temps en temps des commentaires, car ceci fait toujours un immense plaisir...

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    jeudi, mai 19, 2011

    AVENUE MAC MAHON

    Fort connue, n'est-ce pas ?
    Mais en résumé très courte, se développant juste depuis la fameuse FNAC de l'avenue des Ternes jusqu'au très célèbre Arc de Triomphe :
    Bel immeuble, au tout début (N°24) :
    Guère plus loin, cette très étonnante minuscule maison, encadrée entre deux immenses bâtiments :
    Et juste après, cette splendide crèche quasiment digne d'une maison suisse, dont l'entrée se situe en réalité derrière, 21, rue de l'Étoile :
    Je cite le nom de l'architecte (vu que contrairement à ce qui se passe de nos jours depuis 1980, les responsables de très beaux immeubles osaient autrefois - à juste titre - signer concrètement de leurs vrais noms !) :
    Petit détail très amusant, que je constate également fort souvent rue Jean de la Fontaine dans le XVIème... Normalement, quand les rues sont en descente, il n'y a quasiment plus aucun Velib' à louer ! Mais sur ces toutes ces voies montantes (pourtant sur à peine 50m de dénivelé), et bien il en reste toujours une bonne cinquantaine :
    Bref ! Peu après, toujours en remontant à pied, je parviens au croisement avec la minuscule rue Brey sur ce très sympathique troquet nommé Yuppies Café, où l'on a d'un seul coup l'impression de se retrouver en pleine campagne, n'est-ce pas ?
    Bien que juste en face, via la rue du Général Lanrezac, se situe cet immeuble probablement des années 1960-1970, très étrange, et que je n'ai pas du tout aimé :
    Enfin bon, juste 500 petits mètres de marche jusqu'au fameux Arc de Triomphe, à droite duquel se devine un autre célèbre monument, hélas invisible jusqu'au dernier moment lorsque l'on remonte par contre l'avenue de Wagram :
    Et voilà, je commence à redescendre cette même avenue de l'autre côté, non sans avoir cependant vu au passage cette sublime Ambassade de la Belgique (comme quoi les gens qui prennent tous les belges pour de "gros cons" doivent vaguement se tromper, quelque part...) :
    Début de la descente avec ce très joli N°1, bis :
    Mais surtout avec ce cinéma mythique, devant lequel je n'avais pas dû repasser depuis 712 ans, et qui m'est subitement revenu en mémoire, pour une raison que je vous livrerai à la fin :
    Un peu plus bas, obligatoire dans le XVIIème,, un immeuble très laid :
    Mais aussi, juste à côté, un autre absolument superbe :
    Et enfin arrivé au N°29, une construction totalement hallucinante, n'est-ce pas ?
    Vu du bas comme du haut, tout est totalement déjanté, certes, mais je trouve cet immeuble absolument génial :
    Et devinez à qui il appartient ?
    Mais oui ! Et juste un tout petit peu en-dessous, un minuscule petit passage doté d'un immense hôtel particulier, avec ce très étrange portail, et aussi ce tout petit escalier fort mignon :
    Et bien sûr cet inoubliable nom :
    Et voilà, retour à la case départ, comme quoi se trouve finalement terminée ma toute petite promenade de ce très chaud mardi :
    Avec tout de même au passage un petit hommage à Paris sur les Murs, avec ma photo de ce tag juste devant la FNAC :
    P.S : Et voici la description promise de my sister Valérie, au sujet du fameux cinéma Mac Mahon dont je viens tout juste de causer : "Ouvert en 1938, le cinéma Mac-Mahon est, depuis plus de soixante ans, l'un des haut-lieux de la cinéphilie parisienne et l'une des plus célèbres salles de répertoire...
    Les Parisiens y découvrirent à la Libération tous les films américains dont ils avaient été privés pendant l'Occupation et qui firent la réputation de cette salle...
    Le cinéma fut ensuite le repaire des fameux "Mac-Mahoniens", cette bande de cinéphiles enragés qui dictèrent leur goût impitoyable pour un certain cinéma dont la perfection était symbolisée par quatre cinéastes cultes rassemblés dans un "Carré d'As" : Raoul Walsh, Otto Preminger, Joseph Losey et Fritz Lang... Le Mac-Mahon pèsera lourd dans tous les mouvements de la cinéphilie française, la création des Cahiers du cinéma et d'autres revues, ou encore l'émergence de la Nouvelle Vague. C'est ainsi que le film culte de cette période (A Bout de Souffle), sera tourné au Mac-Mahon par Jean-Luc Godard, assisté de Claude Chabrol, sur une idée de François Truffaut...
    Durant les années soixante, le cinéma américain continuera de faire les beaux jours du fameux Mac-Mahon et triomphera avec ses comédies musicales...
    Le groupe Bolloré a décidé, en 2000, de reprendre le Mac-Mahon et d'y faire d'importants travaux qui lui ont permis de retrouver son lustre d'antan...
    Aujourd'hui, le Mac-Mahon se partage entre la programmation de grands films du répertoire et de l'organisation d'avant-premières, de rencontres et de débats...
    À l'heure des méga-complexes et des concentrations cinématographiques, la petite salle de la place de l'Étoile semble faire sienne la célèbre phrase du maréchal dont elle porte le nom : "J'y suis, j'y reste !"...

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    jeudi, avril 21, 2011

    RUE NORVINS

    Et voilà, enfin ma redescente...
    Comme chacun le sait, lors de ma fameuse randonnée de près de trois heures à Montmartre du mardi 12/04, qui m'a énormément plu (souvenez-vous : place Jules Joffrin, rue du Mont-Cenis, rue Saint-Vincent & Butte Montmartre) ! Alors bon, encore quelques minutes à passer dans la très fameuse place du Tertre, extrêmement encombrée de touristes :
    Juste avant de parvenir à cette fameuse rue :

    Une rue certes très fréquentée à son tout début :

    Avec du reste douze tonnes de magasins, tout comme dans la fameuse place précédente :

    Mais ceci se calme très vite, laissant quasiment les 200 mètres restants de cette minuscule rue totalement disponibles, et quasiment tout aussi déserts que sur la face Nord... Avec pour commencer ce très joli dessin (au pif, je dirais Edith Piaf, mais rien de certain) :

    Pour poursuivre avec ce magnifique lieu de haute campagne, qui si mes souvenirs sont bons, appartient toujours à la Cité des Arts, où j'avais dans le passé rencontré l'un des anciens étudiants de Pierre Boulez, au sujet de l'une de ses œuvres :

    Et plus bas, une statue absolument hallucinante, sortant des murs (Le Passe-muraille) :

    Une statue que j'ai trouvée vraiment géniale du premier coup (d'autant que personne ne se donnait la peine de franchir la toute petite cour de 20m pour aller l'admirer de plus près !) :

    Et encore plus géniale au second coup, vu que je ne connaissais absolument pas les compétences sculpturales de ce fameux acteur Jean Marais (1913-1998), d'autant plus étant donnée la dédicace concernant cet autre célèbre écrivain Marcel Aymé (1902-1967) :

    Et histoire de rester entre artistes, voici juste en face la maison où justement le fameux Marcel Aymé a séjourné, juste à côté de l'excellent chef d'orchestre Désiré-Emile Ingelbrecht (1880-1965) :

    Petit croisement avec la minuscule rue Poulbot, où se trouve ce très joli théâtre Ciné 13 :

    Juste avant d'aborder, en guise d'ultime descente, la très circulaire avenue Junot, avec cette étonnante maison pourvue d'étranges mosaïques au dernier étage :

    Maison qui, comme par hasard, se trouve avoir été celle du fameux peintre ayant donné son nom au précédent croisement, Francisque Poulbot (1879-1946) :

    Et voilà, ma descente est désormais terminée... Avec, pour finir en beauté, ce minuscule passage de la Villa Léandre, m'amenant directement jusqu'à la fameuse rue Caulaincourt, avec des tonnes d'hôtels particuliers que je ne détesterais pas habiter :

    Juste un dernier article à venir, mais qui ne va peut-être pas faire plaisir à tout le monde, vu qu'il va concerner l'immense Cimetière de Montmartre, que je n'avais encore jamais visité de toute ma vie (incroyable, vu qu'il y a la tombe d'Hector Berlioz) !

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