Fort connue, n'est-ce pas ?
Mais en résumé très courte, se développant juste depuis la fameuse FNAC de l'avenue des Ternes jusqu'au très célèbre Arc de Triomphe :
Bel immeuble, au tout début (N°24) :
Guère plus loin, cette très étonnante minuscule maison, encadrée entre deux immenses bâtiments :
Et juste après, cette splendide crèche quasiment digne d'une maison suisse, dont l'entrée se situe en réalité derrière, 21, rue de l'Étoile :
Je cite le nom de l'architecte (vu que contrairement à ce qui se passe de nos jours depuis 1980, les responsables de très beaux immeubles osaient autrefois - à juste titre - signer concrètement de leurs vrais noms !) :
Petit détail très amusant, que je constate également fort souvent rue Jean de la Fontaine dans le XVIème... Normalement, quand les rues sont en descente, il n'y a quasiment plus aucun Velib' à louer ! Mais sur ces toutes ces voies montantes (pourtant sur à peine 50m de dénivelé), et bien il en reste toujours une bonne cinquantaine :
Bref ! Peu après, toujours en remontant à pied, je parviens au croisement avec la minuscule rue Brey sur ce très sympathique troquet nommé Yuppies Café, où l'on a d'un seul coup l'impression de se retrouver en pleine campagne, n'est-ce pas ?
Bien que juste en face, via la rue du Général Lanrezac, se situe cet immeuble probablement des années 1960-1970, très étrange, et que je n'ai pas du tout aimé :
Enfin bon, juste 500 petits mètres de marche jusqu'au fameux Arc de Triomphe, à droite duquel se devine un autre célèbre monument, hélas invisible jusqu'au dernier moment lorsque l'on remonte par contre l'avenue de Wagram :
Et voilà, je commence à redescendre cette même avenue de l'autre côté, non sans avoir cependant vu au passage cette sublime Ambassade de la Belgique (comme quoi les gens qui prennent tous les belges pour de "gros cons" doivent vaguement se tromper, quelque part...) :
Début de la descente avec ce très joli N°1, bis :
Mais surtout avec ce cinéma mythique, devant lequel je n'avais pas dû repasser depuis 712 ans, et qui m'est subitement revenu en mémoire, pour une raison que je vous livrerai à la fin :
Un peu plus bas, obligatoire dans le XVIIème,, un immeuble très laid :
Mais aussi, juste à côté, un autre absolument superbe :
Et enfin arrivé au N°29, une construction totalement hallucinante, n'est-ce pas ?
Vu du bas comme du haut, tout est totalement déjanté, certes, mais je trouve cet immeuble absolument génial :
Et devinez à qui il appartient ?
Mais oui ! Et juste un tout petit peu en-dessous, un minuscule petit passage doté d'un immense hôtel particulier, avec ce très étrange portail, et aussi ce tout petit escalier fort mignon :
Et bien sûr cet inoubliable nom :
Et voilà, retour à la case départ, comme quoi se trouve finalement terminée ma toute petite promenade de ce très chaud mardi :
Avec tout de même au passage un petit hommage à Paris sur les Murs, avec ma photo de ce tag juste devant la FNAC :
P.S : Et voici la description promise de my sister Valérie, au sujet du fameux cinéma Mac Mahon dont je viens tout juste de causer : "Ouvert en 1938, le cinéma Mac-Mahon est, depuis plus de soixante ans, l'un des haut-lieux de la cinéphilie parisienne et l'une des plus célèbres salles de répertoire...
Les Parisiens y découvrirent à la Libération tous les films américains dont ils avaient été privés pendant l'Occupation et qui firent la réputation de cette salle...
Le cinéma fut ensuite le repaire des fameux "Mac-Mahoniens", cette bande de cinéphiles enragés qui dictèrent leur goût impitoyable pour un certain cinéma dont la perfection était symbolisée par quatre cinéastes cultes rassemblés dans un "Carré d'As" : Raoul Walsh, Otto Preminger, Joseph Losey et Fritz Lang... Le Mac-Mahon pèsera lourd dans tous les mouvements de la cinéphilie française, la création des Cahiers du cinéma et d'autres revues, ou encore l'émergence de la Nouvelle Vague. C'est ainsi que le film culte de cette période (A Bout de Souffle), sera tourné au Mac-Mahon par Jean-Luc Godard, assisté de Claude Chabrol, sur une idée de François Truffaut...
Durant les années soixante, le cinéma américain continuera de faire les beaux jours du fameux Mac-Mahon et triomphera avec ses comédies musicales...
Le groupe Bolloré a décidé, en 2000, de reprendre le Mac-Mahon et d'y faire d'importants travaux qui lui ont permis de retrouver son lustre d'antan...
Aujourd'hui, le Mac-Mahon se partage entre la programmation de grands films du répertoire et de l'organisation d'avant-premières, de rencontres et de débats...
À l'heure des méga-complexes et des concentrations cinématographiques, la petite salle de la place de l'Étoile semble faire sienne la célèbre phrase du maréchal dont elle porte le nom : "J'y suis, j'y reste !"...
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