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  • dimanche, juillet 04, 2021

    LE LOUVRE : ITALIE

    Bonne nouvelle : le Louvre étant maintenant réouvert depuis le 20 mai, j'en profite toujours pour faire un tour via leur propre site internet envers différentes collections, que j'ai choisi pour ma part de lier aux pays concernés, et bien sûr à la grande qualité des œuvres d'art, classées évidemment par ordre chronologique...

    1) Uccello (1397-1475), La Bataille de San Romano.

    Uccello est sans conteste l'un des peintres les plus anciens du Louvre, mais ceci ne l'empêche pas d'être très original dans sa représentation des batailles, dont cette toile (La Contre-Attaque décisive de Micheletto Attendolo) est l'une des trois sur le même scénario. On a souvent cité une mêlée chaotique de cavaliers, de lances et de chevaux, mais on parle moins de la disparition totale du paysage, et surtout, de la mise au premier plan de Micheletto Attendolo...

    2) Andrea Mantegna (1431-1506), La Crucifixion.

    Nous disposons également de cette toile de Mantegna, basée en apparence sous une forme traditionnelle, mais en réalité bien plus complexe. Déjà, il utilise très intelligemment l'effet de perspective, mais l'on y trouve également de nombreuses allusions aux évangiles, allant de la répartition entre le mal (à gauche) et le bien (à droite), ce qu'il semble tirer des peintres flamands...

    3) Andrea Mantegna (1431-1506), Saint Sébastien.

    Une autre toile de Mantegna est conservée au Louvre, représentant Saint Sébastien. Certes, les deux bourreaux qui apparaissent au premier plan en habits contemporains semblent proches du spectateur ; mais l'originalité de ce tableau consiste surtout en sa représentation de la ville au second plan, qui comprend une ferme, une rocca, et un château, comme c'était le cas à une période plus antique...

    4) Leonardo Da Vinci (1452-1519), La Vierge aux rochers.

    Nous voici enfin face aux plus grands tableaux du Louvre, ceux de Leonardo Da Vinci, à commencer par le plus ancien d'entre eux (1483-1486), qui semble raconter la rencontre entre Marie, Jésus, et Saint Jean le Baptiste, lors du massacre des Innocents. C'est une toile sur laquelle il y a tant à dire, notamment grâce au sfumato des couleurs et sa composition absolument hallucinante, que je préfère vous recommander directement le lien sur Wikipédia, la Vierge aux rochers, où vous trouverez tout ce dont il est question...

    5) Leonardo Da Vinci (1452-1519), Sainte Anne, la Vierge et l'Enfant Jésus jouant avec un agneau.

    Il en va de même avec celui-ci (1503-1519), qui selon les hypothèses, pourrait avoir été soit commandé soit par Louis XII, soit directement par François 1er. Bien qu'il s'agisse du tableau le plus récent de Leonardo Da Vinci, je vous invite encore une fois à consulter le lien direct, tant il y a à dire sur cette œuvre : Sainte Anne, la Vierge et l'Enfant Jésus jouant avec un agneau...

    6) Leonardo Da Vinci (1452-1519), Monna Lisa, la Joconde.

    Pour cette toile mythique, peut-être la plus célèbre du monde, inutile que je tente d'en dire plus que dans cet article que j'ai déjà publié, La Joconde... 

    7) Il Pontormo (1494-1556), La Vierge à l'Enfant avec sainte Anne et quatre saints.

    Bien que né seulement un peu plus de 40 années après Leonardo Da Vinci, Il Pontormo exerce déjà d'une façon bien différente. Il faut dire que contrairement à son ancêtre, qui a connu non seulement Florence, Milan, mais aussi la France, il a passé presque toute son existence à Florence. Mais ceci ne l'empêche pas de réaliser certains tableaux très impressionnants, dont celui-ci, mesurant un peu plus de 2m et crée en 1528-1529, où la Vierge et l'enfant, accompagnés par sainte Anne et quatre autres saints, sont tous peints avec de brillants contrastes de couleurs...
    8) Véronèse (1528-1588), Les Noces de Cana.

    Nous en voici maintenant à ce grand maître de Venise, Véronèse, qui avec Le Tintoret et Titien constituait pour ainsi dire le triumvirat de l'île. Non seulement ce tableau est hallucinant par le nombre de personnages représentés (environ 130), mais aussi par sa taille (994cm sur 667cm), ce qui fait de lui l'un des plus impressionnants du monde. Alors que les mariés sont à gauche, le Christ se trouve en plein centre, se livrant à la transformation de l'eau en vin, et l'ensemble des personnages se montre très vénitien et à la pointe du modernisme. Petit détail, non sans importance : Véronèse s'y représente au premier plan en tant que joueur de viole à archet, Tintoret jouant quant à lui une petite viole soprano, tandis que Titien s'attaque au violone. Tout un monde, n'est-ce pas ? 

    9) Giovanni Tiepolo (1696-1770), Apollon et Daphné.

    Né également à Venise, mais cette fois-ci à l'aube du XVIII siècle, Giovanni Tiepolo reste, je ne sautais dire pourquoi, l'un de mes peintres italiens préférés. Il y a malheureusement très peu de toiles de lui exposées au Louvre, parmi lesquelles celles-ci est l'une des plus typiquement rococo de l'artiste. Apparemment très influencée par l'œuvre sculpturale de Le Bernin, elle représente le mythe d'Appolon, qui se trouve puni - via le dieu Eros - par son amour pour la nymphe Daphné, qui courra jusqu'à ce qu'elle se voit transformée en laurier... 

    10) Canaletto (1697-1768), Le Môle, vu du bassin de San Marco.

    L'on en finit avec ce peintre vénitien également fort célèbre, mais qui contrairement à Tiepolo, très doué pour l'expression de nombreuses personnes, s'est surtout consacré à la représentation de sa ville fétiche, en donnant de très nombreuses versions. Ce fut pour cela l'un des premiers à se consacrer à la chambre noire (camera obscura), relativement récente et une ancêtre de la photographie, grâce à laquelle il obtint sans problème ses très nombreuses vues de Venise...

    Voilà, il est temps d'arrêter toutes ces descriptions, en espérant que celles-ci vous aurons donnée envie de les voir "pour de vrai", depuis que le musée du Louvre est réouvert, depuis le 20 mai 2021... En attendant la suite et fin de mon petit site (qui devrait être consacré à la France (avant la Révolution)), je ne peux vous dire qu'une chose : laissez un commentaire, cela me fera énormément plaisir, après le temps qu'il m'a fallu pour réaliser cet article - en grande partie grâce au propre site du Louvre, qui détaille méticuleusement certains de ses meilleurs tableaux !

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    6 commentaires:

    Anonymous Anonyme a dit...

    Bon,je les ais vu deux fois en dix ans.
    Article très bon.
    Ici toujours aussi chaud.
    Bise

    dimanche, 11 juillet, 2021  
    Blogger Vincent a dit...

    Et bien, c'est déjà pas mal, non ? Moi, j'ai pas dû les voire beaucoup plus souvent... Mais je les aime énormément, autant que la musique, c'est l'essentiel !

    lundi, 12 juillet, 2021  
    Anonymous Anonyme a dit...

    Merci beaucoup Vincent pour cet article très intéressant ! Je rebondis sur la fameuse "disparition du paysage" dans le premier tableau, on retrouve ce principe dans le septième (Il Pontormo), mais c'est peut-être moins étonnant étant donné les sujets… Est-ce que c'est atypique pour l'époque de ne plus mettre de paysage ?

    Bises et à bientôt !
    Cha

    jeudi, 22 juillet, 2021  
    Blogger Vincent a dit...

    Merci de l'avoir lu ! Je ne pense pas que ce soit lié, la "disparition du paysage" dans le tableau d'Uccello, et sa citation dans celui de Pontormo... Mais peut-être faut-il voir d'autres toiles de ce dernier pour bien le savoir ? En tous cas, au milieu des deux, Da Vinci a très largement utilisé le paysage... Mais c'est un pur génie, ne l'oublions pas !

    jeudi, 22 juillet, 2021  
    Anonymous Chah a dit...

    Merci pour cette visite guidée. Oui il faudrait que je voie tout cela en vrai. J'aime beaucoup Canaletto.

    lundi, 26 juillet, 2021  
    Blogger Vincent a dit...

    Comment ça, tu n'as jamais vu tout ceci en vrai ? C'est très dommage, crois-moi sur parole... Ceci dit, même si nos goûts concernant Tiepolo et Canaletto sont assez différents, cela ne pourrait que nous faire très plaisir, je pense (surtout vu les De Vinci et le géant Véronèse) !

    lundi, 26 juillet, 2021  

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