RUE LA PÉROUSE
L'Officier de marine bien connu !
Aujourd'hui, à force d'aller à pied de chez moi (rue Jouffroy d'Abbans, 75017) jusqu'à mon lieu de travail habituel (face au castel Béranger, 75016), j'ai essayé, comme à chaque fois, d'explorer de nouveaux trajets, bien sûr... Quoique, tout au moins jusqu'à la place Charles de Gaulle, je n'aie pas vraiment le choix (avenue de Wagram direct) ! Mais c'est toujours un régal de voir ces magnifiques architectures disposées en cercle de façon très harmonieuse, avec, comme toujours, ces petits trésors cachés :
Aujourd'hui, à force d'aller à pied de chez moi (rue Jouffroy d'Abbans, 75017) jusqu'à mon lieu de travail habituel (face au castel Béranger, 75016), j'ai essayé, comme à chaque fois, d'explorer de nouveaux trajets, bien sûr... Quoique, tout au moins jusqu'à la place Charles de Gaulle, je n'aie pas vraiment le choix (avenue de Wagram direct) ! Mais c'est toujours un régal de voir ces magnifiques architectures disposées en cercle de façon très harmonieuse, avec, comme toujours, ces petits trésors cachés :
Et quoi que l'on puisse dire - à tort - des belges, ils n'en ont pas moins été suffisamment malins pour se dégotter l'un des meilleurs endroits de Paris pour situer leur ambassade, pile face à l'Arc de Triomphe :
Bon. Initions donc notre nouveau parcours par la rue La Pérouse, parallèle à l'avenue Kléber, et qui débute entre celle-ci et la si triste avenue d'Iéna, petite rue, certes, mais nantie de bien jolies maisons, que l'on ne détesterait pas habiter, c'est clair :
Pour mémoire, Mr de la Pérouse fut un officier de marine fort célèbre né en 1741, dont les bateaux disparurent subitement au large de l'île de Vanikoro (Pacifique) à une date inconnue, pour des raisons toujours inexpliquées... On se perd à ce point en conjectures sur les raisons de cette disparition subite, que je n'hésite pas, du coup, à vous donner ma propre hypothèse : c'est qu'il s'est trouvé tellement bien parmi les indigènes de ce coin-ci, hors de toute pression étatique, qu'il n'a pas hésité à saborder ses deux bateaux lui-même pour, enfin, avoir la paix!
Bon. Vers la fin (autrement dit, le Sud) de la rue, il y aussi des choses très laides :
Bon. Vers la fin (autrement dit, le Sud) de la rue, il y aussi des choses très laides :
Et notamment ceci, qui, à une époque où tous les fournisseurs Internet donnent facilement accès à 200 ou 300 chaînes, devrait tout de même disparaître une bonne fois pour toute, non ?
Bref ! Arrivée finale sur la place des États-Unis, où l'on peut voir Lafayette et Washington "copains comme cochons" !
Sans quitter le domaine maritime pour autant, on enchaîne ensuite avec la rue de l'Amiral d'Estaing (1729-1794), très lointain parent de celui que nous connaissons tous, hélas bien moins chanceux que La Pérouse, puisque mort, lui, sous la guillotine :
Quelques très belles maisons également :
Dont la résidence officielle de l'Ambassadeur du Brésil :
Pour poursuivre juste après avec la rue de Lübeck (on rejoint enfin la terre ferme !), où les tunisiens n'ont pas non plus choisi l'hôtel le plus moche de la rue pour y installer leur consulat :
N.B : J'adore cette écriture !
Encore quelques très beaux immeubles, sur la fin de la rue :
Et bien sûr, sur le chemin du retour (vers 19h, où la lumière est tellement plus belle !), quelques grands classiques que vous avez déjà dû voir dans ces pages, mais peu importe, Paris n'est jamais le Paris que nous croyons connaître ! À commencer par ces sculptures le long du palais du Trocadéro :
Pour poursuivre avec ces très jolis "cartouches" (je crois que c'est comme cela qu'on dit, non ?), qui ornent bon nombre d'immeubles de la place des États-Unis :
Un bel hôtel du quartier, évidemment "le bien nommé" :
Suivi, hélas, de l'immonde Drugstore Publicis, où l'on devine dans le reflet (avec tristesse) l'époque où les architectes savaient encore bâtir de belles choses :
Et pour finir, revenu dans mon fief du XVIIème, le plus bel immeuble Art Nouveau de la rue Jouffroy d'Abbans (N° 105), baigné par cette lumière vespérale, autant dire que je ne m'en lasse jamais (et que je ne détesterais pas habiter l'une des petites rotondes situées au tout dernier étage) :
Bon. Je ne vais sûrement pas trop tarder à partir en vacances, donc ne vous attendez pas forcément à trop de nouveautés sur ce site... En tout cas, je préviens toujours, dès que je m'en vais, et dès que je reviens, donc : pas d'inquiétude !
Libellés : Hôtels particuliers, Paris, XVIème
4 commentaires:
J'aime tout à fait bien la première photo !
Cette statue dans la verdure, c'est très joli !
Y'en a d'autres bien sympas bien sûr même si j'ai parfois du mal avec tes photos un peu bancales de bâtiments !!! ;o)
Bonne journée !
Certes, j'avoue que j'ai des fois un peu trop tendance à abuser du "débullé" ! Mais merci pour le compliment au sujet de la première photo, que je ne trouvais pas si super que ça, a priori...
Raaah, j'ai moi aussi des photos en stock de ce bâtiment qu'on voit sur les dernières photos : il est tout simplement ren-ver-sant !!! surtout ce petit balcon tout en haut, mais aussi toute la déco en bas, côté rue de Courcelles par ex. Je bosse juste à côté alors je bave dessus chaque fois que j'ai l'occasion de passer devant. Ce serait génial de pouvoir monter dans le bâtiment en face pour avoir une meilleure vue...
Tu veux dire, sans doute : "Ce serait génial d'habiter dans le bâtiment d'en face...", lol !
Car bien que plus haussmannien, il n'en est pas moins génial dans son genre... Enfin bon, je ne dirais pas non, quoi !
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