HAUSSMANN (1809-1891)
Autant que je vous le dise tout de suite, j'ai enfin publié ce 20 juin 2022 un article très complet et détaillé sur l'appartement rue Jouffroy d'Abbans que j'habite depuis presque trente ans, à voir absolument sous le titre Mon appartement...
Non pas que j'avais spécialement une envie folle de faire cet article, mais d'une part, je l'avais promis à tout le monde, et d'autre part, je l'avais surtout envisagé comme un contrepoint instructif à mon précédent article concernant l'intérieur du castel Béranger d'Hector Guimard, ne serait-ce qu'afin de mieux comprendre à quel point ce fameux castel a pu apparaître à l'époque comme "dérangé", compte tenu de la norme esthétique alors en vigueur, celle du bien connu baron Haussmann...
Et comme il se trouve que j'habite justement l'un de ces fameux immeubles du XVIIème, en route pour la visite ! À commencer par ce petit détail insolite (mais oui, à l'époque, les architectes n'avaient pas encore honte de signer leurs œuvres !) :
Non pas que j'avais spécialement une envie folle de faire cet article, mais d'une part, je l'avais promis à tout le monde, et d'autre part, je l'avais surtout envisagé comme un contrepoint instructif à mon précédent article concernant l'intérieur du castel Béranger d'Hector Guimard, ne serait-ce qu'afin de mieux comprendre à quel point ce fameux castel a pu apparaître à l'époque comme "dérangé", compte tenu de la norme esthétique alors en vigueur, celle du bien connu baron Haussmann...
Et comme il se trouve que j'habite justement l'un de ces fameux immeubles du XVIIème, en route pour la visite ! À commencer par ce petit détail insolite (mais oui, à l'époque, les architectes n'avaient pas encore honte de signer leurs œuvres !) :
La plus belle porte en faux chêne du quartier (pas tout à fait chez moi, mais à deux doigts, avec de jolies petites loggias en façade !) :
Pour ensuite pénétrer dans un hall tout simplement brillant, typique du "grand décorum" en vogue sous le second Empire (il suffit de voir le Palais Garnier) :
Une fois franchi le premier corps de bâtiment (celui des "riches" qui n'ont qu'un appartement en "U" de 180 m2 !), on pénètre ensuite dans une petite cour intérieure :
Où là encore, force est de constater, tant au niveau des vitraux que de la petite fontaine, que l'on est bien loin de l'inventivité de Guimard :
Et voilà, on arrive bientôt dans mon "antre", celui que certains commencent à bien connaître, à force, autrement dit les trois fenêtres du rez-de-chaussée (mais oui, cet article est édité en ce moment même au pied de cette lampe !) :
Plus qu'un second petit hall à franchir (et là, ce sont les "super-pauvres", qui n'ont plus que 60 m2 à se mettre sous la dent, donc, adieu le marbre !) :
Et voilà : vous êtes chez Vincenttheone presque pour de vrai, face à son instrument de travail favori (enfin, "travail", ce n'est pas tout à fait le mot, mais bon...) :
Et comme vous le savez peut-être, j'adore le baroque et les arts décoratifs, ce qui fait que je n'ai pas hésité à en remettre une petite touche, du coup :
Alors certes, j'ai déjà publié des articles plus passionnants... Mais encore une fois, c'était juste à titre de comparaison avec l'Œuvre d'Hector Guimard, afin de bien se rendre compte du contexte parisien de la fin du XIXème siècle dans lequel elle a pu s'épanouir - contexte très Napoléonien (III), qui sous couvert de luxe et de faste, ne faisait en réalité que surfer sur la vague d'un classicisme à peine voilé...
Enfin bon. Comme ça, vous connaissez la maison...
Enfin bon. Comme ça, vous connaissez la maison...
Libellés : Arts décoratifs, Haussmann, Siècle dernier, XVIIème
10 commentaires:
Et en plus il fait son marbre lui meme \o/ Quel homme !
Ben oui, hein... C'est très surfait, le "vrai" Carrare, finalement, lol !!!
Y a plus guère que les vieux pour se fournir encore là-bas (genre Michel-Ange, quoi)...
Attends, t’as QUE 60 m2 ? Ça paraît plus… Je viens plus, moi, si c’est ça.
Je sais que ça paraît plus (personne ne me croit jamais, lol !)... Parce qu'il n'y a presque aucune porte, aucun placard, et que les plafonds sont à 3,20 mètres, voici l'explication !
Bon, après ça, si tu ne veux plus venir, ça te regarde... Mais tu nous manqueras (et celles que désigne ce "nous" savent très bien qu'ainsi, elles auront davantage à manger et à boire pour elles toutes seules, héhé) !!!
Un artiste vraiment complet notre cher Vincent!!!
Bah, tu parles... Il y a au moins trois trucs auxquels je suis réfractaire, presque absolument : la danse, le mime, et la poésie (sauf quand elle est chantée, par Léo Ferré, Gainsbourg ou Nougaro, entre autres, parce que là, ça m'impose un rythme de diction idéal - alors que je crois qu'en réalité, si je ne capte rien, c'est parce que je lis trop vite, lol) !
Moralité, donc : absolument pas vraiment "complet", quoi...
Je viens de découvrir votre blog par pur chance , en fait! je cherchais un peu d'actualité en architecture tout en écoutant du jazz, je crois que je vais l'ajouter à mes favoris pour mieux l'apprécier.Merci IH Ce morceau de violon est éffectivement un morceau de bonheur mais il se superpose mal avec mon jazz du moment à bientôt.
Je pense que vous voulez parler du morceau de Chausson qui figure dans l'article "LA LONGUE MARCHE", non ?
En tout cas, je suis toujours ravi d'avoir de nouveaux lecteurs... Moi aussi, j'aime beaucoup le jazz (mon père n'écoutait QUE ça), mais c'est vrai que ça ne se mélange pas trop avec ce genre de musique, lol !
Eh bien des voeux de longue et belle vie au "centenaire" méritent d'être portés à domicile, ce que je fais avec émotion !! Je suis arrivée ici en passant par la rue de La Pompe, c'était la moindre des choses, en l'honneur d'un amateur aussi averti que bien chaussé ;-)))
Merci pour tes voeux de "longue et belle vie" !
Pour l'instant, même à mes 51 ans à la con, je dois dire que je n'ai pratiquement aucune raison de me plaindre de grand chose, avec un appartement à moi dès 1986, un sublime piano dès la même époque, et quasiment jamais aucune maladie (sauf ces conneries de crises d'épilepsie de temps en temps, mais bon)...
En tous cas, merci de me dire que je suis "bien chaussé" (sans doute grâce à Sneakers & Buffalos) !
Car mine de rien, ce n'est pas aussi fréquent que ça, ce compliment...
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