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  • samedi, février 21, 2009

    RUE DÉODAT DE SÉVERAC

    Encore un vrai scoop de ma part, non ?
    Car mine de rien, cette minuscule rue du XVIIème arrondissement, située entre entre la rue de Tocqueville et la rue Jouffroy d'Abbans, se révèle en réalité plutôt intéressante, même si elle ne se trouve même pas mentionnée dans ce qui reste pourtant une "bible" pour tous les amateurs du quartier :
    Au tout début de ladite rue, un magnifique immeuble Haussmann, qui en outre garde pour moi (et mon ex-femme) une signification très particulière, puisque nous avons été à deux doigts d'acheter en 1990 non pas le dernier étage garni d'un toit, mais celui juste un tout petit peu plus loin, de forme vaguement hexagonale :
    Enfin bon. Quand je dis deux doigts, ça serait plutôt quatre doigts, en réalité...
    Dieu merci, je suis au moins propriétaire de mon modeste appartement de 63 m2, ce que je serais totalement incapable de m'offrir de nos jours (vu que depuis 1990, mon déjà maigre salaire a dû augmenter à tout casser de 5%), et revenons à nos moutons - ce qui, vous le verrez en fin de cet article, n'est pas forcément un vain mot - avec pour commencer, ce très joli portail :
    Et cette étrange maison (dans cette rue qui ne comporte que quatre immeubles de chaque côté, tous de styles très différents, je crois qu'on le voit très bien sur cette photo) :
    Petit détail sur la mosaïque :
    Et sur cet autre immeuble étonnant :
    Avec, juste en face, un petit prototype d'Art Nouveau (si je ne me trompe pas) :
    Et, d'une façon plus étonnante encore, une toute petite "maisonnette" certainement rescapée de l'époque de la Plaine Monceau, désormais devenue la propriété de l'Église du Christ :
    Quoi qu'il en soit, cette rue a pour moi une signification relativement importante, vu que mes cavistes préférés y habitent, déjà :
    Alors bien sûr, je ne vais pas tout vous révéler, vu que c'est une sorte de secret... Toujours est-il que ce caviste possède l'un des magasins ayant l'un des meilleurs rapports qualité-prix de Paris, malgré sa minuscule surface, de sorte que son magasin présente souvent ce genre d'aspect :
    L'immense avantage du lieu, c'est que juste en face se trouve la pharmacie du très sympathique Mr Briot, où l'on peut immédiatement se procurer aspirine, doliprane, bicarbonate, etc...
    L'autre grand avantage, c'est que l'on n'a pas forcément tous les jours envie de se conformer aux préceptes dogmatiques de MangerBouger, et l'on a décidé - comme c'était mon cas ce soir - de se vautrer dans la goinfrerie la plus "crapuleuse" possible :
    Autrement dit, à la place de cinq fruits ou cinq légumes, de temps en temps, et bien cinq charcuteries d'Alsace ou du Jura (mon pays !), ça régale tout de même vraiment, quoi :
    Dans ce cas-là, il est très agréable de pouvoir compter sur un blanc d'Alsace aussi génial que ce Gewurztraminer de chez Victor Senner, en vente, justement, chez NICOLAS, à un prix tout à fait décent !
    Pour en revenir à nos moutons, comme je le disais au tout début de cet article, qui sait encore aujourd'hui qui fut Déodat de Séverac (1872-1921) ?
    Même la plupart de mes élèves musiciens, soi-disant futurs "professionnels", ne le savent pas... Et pourtant, un excellent compositeur de la fin du XIXème siècle, certes pas tout à fait aussi novateur que Debussy ou Ravel, mais néanmoins cent fois plus original et beaucoup moins pénible que Gabriel Fauré !
    Constat hélas toujours réel de nos jours : ce qui a toujours desservi ce Monsieur (au demeurant, d'un abord plutôt sympathique sur la photo suivante, n'est-ce pas ?), c'est que plutôt que de succomber aux charmes de notre belle capitale, il a toujours préféré rester dans son beau Languedoc natal, au risque de se priver de tout ce que l'on appelle les fameuses "relations" !
    En attendant, vous pouvez toujours vous en faire une bonne idée ici, avec ce très bel extrait de Cerdana, sans doute l'une de ses plus belles œuvres pour piano (et très agréable à jouer, en plus, ce qui est rarement le cas chez Ravel) !

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    14 commentaires:

    Anonymous Anonyme a dit...

    Cool une nouvelle promenade dans Paris !! Bien sympathique, merci. j'aime bien les différents styles de maisons. Concernant celui de la maison que tu estimes art nouveau, j'aurais plutôt dit art déco : trop géométrique et avec trop d'angles pour de l'art nouveau, non ?

    samedi, 21 février, 2009  
    Blogger Vincent a dit...

    Oui, bien sûr, tu as parfaitement raison !
    Je me trompe tout le temps, en fait, et même pour de bêtes "phonétiques" raisons : Art Nouveau, Art Déco, ça rime bien, quoi, et en plus, ça date à peu près de la même époque, d'où ma confusion habituelle...

    samedi, 21 février, 2009  
    Blogger Vincent a dit...

    Quant aux différents styles de maisons, en fait, c'est peu dire : cette minuscule rue (que tu auras sans doute l'occasion de voir à l'occasion de l'un de tes passages dans le quartier !) ne comporte en réalité que huit immeubles, quatre de chaque côté, et tous d'époques et de styles très différents...
    Certes pas forcément très passionnant, mais en tout cas une vraie rareté !

    samedi, 21 février, 2009  
    Blogger startine a dit...

    Il me semble avoir vu une plaque sur une maison dans le 17ème où le nom de ce compositeur était cité comme ayant habité le lieu. Mais comme je ne le connaissais pas, je ne me souviens plus bien du nom.

    Gasp, la prochaine fois, je prends une photo pour me souvenir (ah, Alzheimer, quand tu nous tiens ;-)

    mardi, 24 février, 2009  
    Blogger Vincent a dit...

    C'est fort possible, comme il a quelque temps étudié à la Schola Cantorum... Mais comme je l'explique dans mon article, il n'a pas dû y rester bien longtemps, n'ayant jamais été très attiré par la capitale. Mes recherches sur Google n'ont rien donné, mais il est fort probable que dans ce cas, il ait effectivement habité le XVIIème, comme la grande majorité des musiciens français du XIXème siècle !

    mardi, 24 février, 2009  
    Anonymous Anonyme a dit...

    bonjour je suis son serviteur moi le caviste en question qui veille a ce que personne ne meurt de soif dans le quartier
    une petite precision:cette rue est en fait un prolongement de la rue des fermiers qui est la en face mais comme elle ne faisait pas bien sur une carte de visite du siecle dernier; fut debaptisee
    ca se comprend sur la mienne aussi d ailleurs wouaf wouaf

    samedi, 09 mai, 2009  
    Blogger Vincent a dit...

    Ah, et bien voilà, enfin... Ce coup-ci, c'est bien enregistré (la dernière fois, le commentaire était passé à la trappe sans que personne ne comprenne vraiment pourquoi, NDLR) !
    En tout cas, merci de la précision : dans le contexte des années 1890, une telle raison semble effectivement tout à fait vraisemblable...

    dimanche, 10 mai, 2009  
    Blogger Vincent a dit...

    Et pour être tout à fait complet, il faut savoir que cette rue, qui s'appelait donc à l'origine rue des Fermiers dans sa totalité, a été ainsi débaptisée à l'initiative d'un diplomate qui y habitait, trouvant sans doute que cela faisait trop "peuple" pour lui, lol !

    lundi, 11 mai, 2009  
    Anonymous Anonyme a dit...

    felicitation pour ce blog. et merci aussi pour les photo de l'eglise du christ de déodat.
    j'ai eu l'occasion de passer dans ce quartier avant et ou j'ai pris aussi le bapteme. moment innoubliable. que DIEU vous benisse
    francis

    vendredi, 15 mai, 2009  
    Blogger Vincent a dit...

    Merci bien pour la bénédiction, ça fait toujours plaisir !

    samedi, 16 mai, 2009  
    Blogger vincent PERRAUD a dit...

    Très belle lumière et perspective !!!
    Voir photrom.fr
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    lundi, 08 juin, 2009  
    Blogger Vincent a dit...

    C'est très sympa, merci ! Mais le lien ne marche pas, il doit y avoir une faute d'orthographe, quelque part...

    lundi, 08 juin, 2009  
    Anonymous Anonyme a dit...

    Étant donné votre amour pour Séverac (que je partage volontiers), je passerais votre attaque ignominieuse sur mon révéré Gabriel Fauré.
    Sans aucun doute, vous manquez quelque chose. L'écriture fauréenne est novatrice (accords de septième non préparés que l'on n'a ni chez Ravel ni chez Debussy, perturbation de l'assise tonale...), la manipulation des modes grégoriens et les modulations incessantes sont aussi remarquables...

    Marie-Joseph-Alexandre Déodat de Séverac est très pittoresque et impressionniste dans ses pièces pour piano. C'est un enchantement mais on atteint pas un tel niveau d'écriture... J'ai hâte d'écouter le Coeur du Moulin qui va sortir mais j'ai grand peur d'entendre du sous-D'Indy!!

    Je me pourmenerais bientôt dans le XVIIe en pensant à vous.

    mercredi, 05 mai, 2010  
    Blogger Vincent a dit...

    Fauré, je n'y peux rien, cela fait environ trente ans que je ne peux pas supporter sa musique, et particulièrement son comportement harmonique... Alors cela m'étonnerait que je change d'avis dans les années à venir, lol !

    mercredi, 05 mai, 2010  

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