RUE DU PRINTEMPS
Et oui, ça n'arrête pas, en ce moment...
Une toute petite rue du XVIIème, 200 mètres de longueur à peine, très exactement parallèle à la rue de la Félicité dont il a été question ces derniers temps :
Une toute petite rue du XVIIème, 200 mètres de longueur à peine, très exactement parallèle à la rue de la Félicité dont il a été question ces derniers temps :
Curieusement, le côté impair de la rue s'avère plutôt banal (même si cela reste - tout de même - du pur Haussmann !), alors que le côté pair regorge d'hôtels particuliers tous plus charmants les uns que les autres, à commencer par le N°20, qui fut jusqu'à une date assez récente la procure des Missions d'Afrique :
Dignes d'intérêt, la très jolie mezzanine :
Mais aussi le linteau de porte, tout en céramiques en relief :
Ainsi que le heurtoir (quoi de plus "africain", n'est-ce pas ?) :
Ici vécut également un couple fameux, la célèbre mécène et ardente féministe Madame Aurel (qui, peut-être pour cette raison, a toujours préféré être surnommée "Aurel" tout court) :
Ainsi que son mari le poète et traducteur Alfred Mortier, du temps où les artistes en tout genre pouvaient encore s'offrir le luxe d'habiter de belles demeures dans ce quartier désormais devenu inabordable :
Une maison chargée d'histoire, donc, mais à côté de laquelle ne dépareront pas non plus les hôtels suivants, au N°16 :
Au N°14 (aujourd'hui un cabinet juridique) :
Et aux numéros 10-12, un splendide exemple de Néo-Gothique de la fin du XIXème siècle :
Dès que j'ai gagné la rue de la Paix au Monopoly, j'achète (au comptant, bien sûr) !
Petite vue d'ensemble, pour illustrer en plus grand mes dires du début de cet article :
Petite vue d'ensemble, pour illustrer en plus grand mes dires du début de cet article :
Pour en arriver au tout début de la rue, lors de sa jonction avec celle de Tocqueville, dont l'angle est occupé par le très fameux restaurant Augusta :
Autant dire que vu les tarifs, je n'y ai bien sûr jamais mis les pieds, mais le simple fait que je l'aie toujours connu là depuis 1990, et qu'il s'y soit maintenu sans problème, tendrait à prouver que la très haute gastronomie y est sûrement au rendez-vous !
Juste en face de ce magnifique hôtel du 79, rue de Tocqueville (ainsi que d'autres dans le prolongement, rue Cernuschi) :
Juste en face de ce magnifique hôtel du 79, rue de Tocqueville (ainsi que d'autres dans le prolongement, rue Cernuschi) :
Ce qui me laisse me ressouvenir qu'il faut aussi qu'à l'avenir, il me reste encore un article entier à écrire sur cette rue, pourtant guère bien loin de chez moi non plus !
À très bientôt, donc...
À très bientôt, donc...
Libellés : Hôtels particuliers, Néogothique, Paris, XVIIème
2 commentaires:
aaaaaah, "heurtoir" !! c'est le mot que je cherche depuis longtemps pour désigner les trucs que j'ai appellés des "poussoirs" sur mon blog. :-)
Certes, sûrement un peu plus bruyant qu'un banal interphone... Mais tellement plus joli !
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