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  • mercredi, juillet 22, 2020

    MON APPARTEMENT DE LEVALLOIS-PERRET (#8)

    Alors voilà : tel était l'appartement de mes parents, situé au N°7, place Jean Zay à Levallois-Perret, très exactement au quatrième étage, et dans lequel j'ai demeuré jusqu'en 1988...
    Normal, non ? Pour dire vrai, mes grands-parents maternels habitaient également Levallois-Perret - une banlieue extrêmement proche de la porte d'Asnières à Paris -, et dès que j'ai décidé d'en partir et de m'installer à mon compte, je choisissais également la même ville, au quatrième étage (sans ascenseur !) du N°34, rue Edouard Vaillant :
    Ce n'était qu'un deux pièces avec cuisine et salle de bains, mais à l'âge de 29 ans, je le trouvais déjà très bien... Je sais, ma télévision était relativement nulle, mais j'avais déjà un paquet d'instruments de musique ramenés du Japon en 1986, tous accrochés au mur :
    Ainsi bien sûr que le piano de marque Kawai offert par mes parents, qui venait comme par hasard du même pays :
    C'est plutôt bien, n'est-ce pas ?
    Reste bien sûr le couloir principal, assez grand, qui me laissait assez de place pour y mettre tous mes livres :
    Et, cerise sur le gâteau, la salle de bains, qui était véritablement grande et éclairée par le soleil :
    Comme, à l'époque, je me sentais encore doué pour la chose, j'y peignis en outre tout ce texte - chinois ou japonais, je n'en sais plus rien :
    Il y avait encore des toilettes, naturellement, même si je les ai pas mal surchargées en photos :
    Et pour finir, la cuisine, également bien exposée au soleil :
    Qu'en pensait donc la jeune fille japonaise, Fumie Ito, que j'épousais au mois d'avril 1991 ? Ma foi, elle avait l'air bien contente, si je ne m'abuse :
    Et cela pouvait se sentir dès 1988, où je fêtais mes 29 ans avec elle, et deux de mes meilleurs amis de l'époque :
    Voilà, je m'arrête là ! Non pas que je ne possède pas un peu plus de photos, mais j'estime vous en avoir donné l'essentiel...

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    lundi, juillet 20, 2020

    MON MARIAGE

    Oui, je sais, cela date un peu (de 1990 à 2001, grosso modo), mais cela était tout de même important, puisque je devais me marier avec une jeune fille japonaise au Japon (Fumie Ito, le 23 décembre 1990), avant de renouveler en France avec mes propres parents (le 20 avril 1991), à la fois à la mairie et à l'église...

    Mais commençons par le début... Où me voici pour la seconde fois au Japon, muni d'intentions fort différentes de la toute première (en 1986, à voir ici), bardé de costume bien différent, et entouré du père, de la mère, et de son unique sœur :

    Voire même de son grand-père :
    Comme il en est de coutume traditionnelle, nous effectuions le mariage selon le rite shintoïste, célébré par un prêtre, et même accompagné de saké :
    Suite à quoi nous nous livrions à une courte cérémonie à l'extérieur du temple, son père et sa mère aux deux extrémités :
    Nous donnions même la première partie d'un discours officiel :
    Juste avant de changer de costume, et de permettre enfin au grand repas de prendre son départ :
    Suite à quoi nous nous livrions à la seconde partie du discours officiel, fort heureusement pas seulement réservé aux mariés :
    Et enfin à l'adieu généralisé, qui eut lieu à ce moment précis :
    Pas mal du tout, pensez vous à coup sûr... Certes, mais c'était insuffisant vis-à-vis de la France et de mes parents, pour qui il fallait inévitablement se diriger tout d'abord vers la mairie de Levallois-Perret (le 20 avril 1991) :
    Ensuite, vers l'église de la même ville, Saint-Justin :
    Et pour finir, vers un succulent repas dans un restaurant en bas de chez mes parents, où malheureusement je n'avais pas pris de photo ! Je vous mets donc très rapidement le peu que j'ai trouvé, tout d'abord le 24 décembre 1886 avec ma sœur Valérie, ma mère et mon père :
    Puis celle de ma sœur avec son mari Dominique, le 24 décembre 2007, en train de déguster (pour la seule et unique fois de ma vie) le château d'Yquem de 1987 :

    D'ailleurs, je dois particulièrement remercier celui-ci, parce qu'il vient de m'envoyer juste maintenant, fin juin 2022, quatre photos de ce mariage à Levallois-Perret, où l'on me voit tout d'abord aux côtés de ma sœur, ensuite Emmanuel, Dominique et ma mère :

    Et enfin, en train d'accompagner la très belle Fumie Ito, ma femme :

    Voilà, c'était assez unique, non ? En tous cas, cela m'a bien plu de rester marié une bonne dizaine d'années, et si je n'ai jamais remis les choses, c'est totalement légal... Quoi qu'il arrive, j'ai définitivement payé cet appartement, et croyez-moi, c'est l'essentiel !

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    jeudi, décembre 11, 2008

    PORTE DE CHAMPERRET

    Et alentours… 
    Mais tout d'abord, avant de nous plonger dans la grisaille parisienne, quelques images de notre belle nature, toujours bienvenues :
    J'ai toujours adoré, entre autres au Japon, ces rochers escarpés débordants d'arborescences de toutes sortes :
    Même si là, la supercherie commence tout de même un petit peu à se deviner (surtout si l'on prend la peine d'agrandir la photo !) :
    Car en réalité, toutes ces photos ont été prises ici, porte de Champerret, en cet endroit qui ne se prête pas vraiment à la contemplation, et offre plutôt ce consternant spectacle, surtout vers 18h :
    Les gens sont malades (ou masos, c'est selon)... Malgré tout le réseau de transports en commun qui existe, on dirait que ça les amuse de se vautrer, comme ça, à la queue leu leu sur le périphérique :
    Alors que l'on peut prendre de si jolies photos en se promenant tout simplement à pied (gratuit, bon pour la santé, et sans le moindre stress), comme par exemple ce reflet dans l'immeuble de HEC :
    Bref ! Il y a bien longtemps que j'ai renoncé à comprendre...
    À part ça, petit point d'étymologie à propos duquel je m'abstiendrai de trancher : d'après Wikipédia, le terme de Champerret proviendrait du nom d'un champ appartenant à monsieur Perret, comme du reste la ville de Levallois-Perret elle-même ; alors que d'après mes bons souvenirs, moi qui ait passé toute mon enfance dans cette même commune, notre instituteur nous a toujours enseigné qu'il s'agissait autrefois d'un champ impropre à la culture, d'un "champ pierreux", donc...
    Et sur le chemin du retour (toujours à pied, bien sûr), quelques illuminations un peu plus originales que d'habitude (le "C" est-il pour "rue de Courcelles" ou pour "Christmas", mystère...) :
    Mini question pour finir : à quelle chanson de Charles Trenet cette photo, prise vers 18h au métro Wagram (encore Guimard !) pourrait-elle faire penser ?
    Et secundo, quelle phrase de votre téléphone portable celle-ci pourrait-elle évoquer (notamment lorsque vous consultez votre boîte vocale) ?
    Comme vous pouvez le constater, vous avez le droit d'y répondre tout de suite dans les commentaires ! Non mais...
    Que demande le peuple ?

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    vendredi, juillet 13, 2007

    LEVALLOIS-PERRET

    Notre séquence "nostalgie", si l'on peut dire...
    Je dis ça parce qu'aujourd'hui, par le plus grand des hasards, je me suis retrouvé à traverser toute la commune de Levallois-Perret, ville qui a bercé toute mon enfance, mon adolescence, et même une bonne partie de ma vie d'adulte, puisque j'y ai habité entre 1965 et 1992.
    Dans la foulée, quelques importantes personnalités qui sont nées ou ont vécu à Levallois-Perret : l'anarchiste Louise Michel, l'aviatrice Maryse Hilsz, Gustave Eiffel (qu'on ne présente plus !), et bien sûr le célèbre musicien Maurice Ravel !
    Sur le plan architectural, Levallois-Perret ne possède guère de grandes curiosités, sinon le fait d'avoir été bâtie par le banquier et investisseur Nicolas Eugène Levallois (1816-1879), selon ce que d'aucuns appelent un plan à l'américaine, mais qui est en réalité le plan ancestral "au carré" de la plupart des villes chinoises et japonaises (ce qui, incidemment, fait de cette commune le cauchemar des chauffeurs de taxis, puisque presque toutes les rues y sont à sens unique !) :
    Par le plus grand des hasards, cette ville fut fondée le 27 septembre 1845, jour de la Saint Vincent de Paul (curé de Clichy de 1612 à 1615), lequel se trouve être également mon Saint Patron !
    Durant les presque trente années où j'y ai vécu, j'ai connu deux sortes très différentes de Levallois. La première, que l'on surnommait "Levallois la rouge", dirigée de 1965 à 1983 par le maire communiste Parfait Jans, et qui était également connue pour être la cité de l'automobile et des parfums (Jean Patou, entre autres), ce qui est encore bien visible dans son blason :
    Et la seconde, parfois dénommée "Levallois la mafieuse", du temps du règne successif de Patrick Balkany, qui en l'espace de quelques années a réussi à transformer cette petite commune industrieuse en une espèce de mini-Neuilly, en multipliant les immeubles de bureaux immondes de ce type (avec, apparemment, de bons dessous de table à la clef !) :
    Ainsi que ce genre de résidences pour nouveaux riches, également immondes, d'ailleurs (et en plus, avec de minuscules plafonds de 2,40m, et certainement des cloisons à peine plus épaisses que du papier à cigarettes) :
    Bref ! Je reviens bien en arrière dans le passé pour vous présenter l'immeuble de feu mes parents (7, place Jean Zay), où j'ai vécu de 1965 à 1986, au quatrième étage sur la gauche :
    Ainsi que le centre scolaire Jules Ferry, où j'ai appris à lire et à écrire (sinon qu'autrefois, non-mixité oblige, cette porte-ci était plutôt celle du lycée "filles") :
    Le très moche "Palais des Sports", où j'ai fait (très peu !) de sport, en l'occurrence :
    Et l'appartement de ma toute première professeur de piano, au premier étage, Mme Beck (professeur privée, car à l'époque, il n'y avait pas toutes ces conservatoires municipaux comme aujourd'hui) :
    Juste à côté, à la station de métro Louise Michel, un joli trompe-l'œil, ma foi plutôt bien réussi :
    Mon premier appartement (de 43 m2), acheté en 1986 pour la somme de 400 000 Francs (60 700 €, on rêve, aujourd'hui !). C'est la fenêtre en haut à gauche, au quatrième étage (mais je vous rassure, il y avait quand même trois autres fenêtres sans vis-à-vis de l'autre côté) :
    La belle mairie de Levallois, certes très classique, où je me suis marié en novembre 1990 (mais en fait, je dis surtout ça parce que la mairie de mon actuel XVIIème, style années 1960, est probablement la seule de tout Paris à être aussi laide, XD !) :

    Avec ce genre de belle sculpture de type, hum, que pourrait-on dire ? D'inspiration révolutionnaire ?
    Et l'église Saint Justin, où je me suis "remarié" (avec la même, en fait, mais cette fois de façon religieuse !) le 20 avril 1991 :
    Une petite maison, rue Carnot, que nous avons été à deux doigts d'acheter, avec mon ex-femme, pour la modique somme, à l'époque, d'un million de francs (pour 140 m2 ) :
    Mais bon, c'état le plan "galère", tout de même... Avec un couple de vieux vivant au dernier étage sous le régime de la loi de 1948, et dont nous aurions dû attendre le départ (ou la mort) pour bénéficier de la totalité de la surface de la maison !
    Et pour finir, après avoir pratiquement traversé tout Levallois d'est en ouest, l'arrivée à la "frontière", l'ancien fief de Mr Nicolas Sarkozy :
    Comme chacun sait, l'une des banlieues les plus "pauvres" de France, jugez plutôt (ça se voit, non, que ça respire la misère ?) :
    Retour à pieds vers chez moi, en passant devant cette immense "verrue" de l'Espace Champerret (là, ils ont dû vouloir se la jouer AVP, genre, mélange d'Aliens et de pyramides aztèques, strange) :
    Avec, au croisement, ce superbe immeuble (je ne vous raconte même pas la taille des lofts, là...) :
    Et pour finir la fameuse église Sainte Clotilde, bâtie entièrement avec les pierres du même mont (autrement dit, les mêmes que celles de la si belle cathédrale de Strasbourg !) :
    Voilà... Bon. Je ne suis pas sûr que c'était absolument passionnant, comme article, mais au moins, j'ai fait ma petite "catharsis", comme on dit, ainsi que mon "travail de deuil" !
    Et puis, une petite incursion dans la banlieue, ça ne fait pas de mal, des fois, non ?

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