RUE DES BELLES FEUILLES
Tout en commençant par l'avenue d'Eylau...
Départ (après quelques vingt minutes de marche) depuis le Trocadéro, avec le magnifique bâtiment au N°1 de l'avenue d'Eylau (terme lié à la guerre de Napoléon en Russie, dont j'ai très récemment parlé au sujet de cette église du même nom, place Victor Hugo) :
Départ (après quelques vingt minutes de marche) depuis le Trocadéro, avec le magnifique bâtiment au N°1 de l'avenue d'Eylau (terme lié à la guerre de Napoléon en Russie, dont j'ai très récemment parlé au sujet de cette église du même nom, place Victor Hugo) :
Jolie rotonde, dont l'étrange porte dispose en prime d'armures et d'épées :
Juste en face, un autre immense hôtel particulier :
Et un petit peu plus loin, un immeuble sans le moindre intérêt, certes, sinon cette plaque consacrée à l'un des plus grands chanteurs russes du début du XXème siècle, Feodor Chaliapine (1873-1938) :
Malgré tout, il y a fort peu de choses originales à voir dans cette rue, hormis peut-être celle-ci, vers le N°30 :
Sympathique, le dernier étage, non ?
Une fois arrivé au bout de cette courte rue d'environ 250m, il me semble apercevoir au loin un monument vaguement connu... La Tour de Babel, peut-être ? Pas sûr, là, mais en tout cas, un nom qui ressemble vaguement, je crois :
Jonction entre les deux rues dont je parlais en tête de l'article, la place de Mexico (une "grande sculpture", digne de la "grande qualité" de leur soi-disant "grande musique", isn't it ?) :
Et voici désormais le début de la très joliment nommée rue des Belles Feuilles, et Dieu merci qu'elle ait hérité de ce nom flatteur, car contrairement à la plupart des très harmonieuses rues du Sud du XVIème, celle-ci se révèle très souvent gavée de n'importe quoi, meilleure preuve dès le début :
Avec entre autres ce très étrange immeuble, juste avant de croiser l'avenue Victor Hugo :
Un immeuble dont je ne suis pas parvenu à trouver le nom de l'architecte (tout en le cherchant bien) :
Néanmoins, même si assez laid à voir de l'extérieur, le fait d'habiter d'immenses pièces de près de 5m de plafond ne doit pas être monstrueusement désagréable une fois rendu à l'intérieur, je suppose (j'ai exactement vécu la même chose au Liban) :
Un tout petit peu plus loin, la minuscule impasse des Belles Feuilles, où se trouve bien sûr une très jolie école :
Surmontée de ce fameux proverbe, bien connu de nous autres parisiens, Fluctuat Nec Mergitur :
Et de nouveau, pour changer, un immeuble immonde de notre précédent siècle... Qui laisse cependant deviner quelque chose un tout petit peu plus loin :
En l'occurrence l'Ambassade du Tchad (N°65), actuellement en cours de réfection et déplacée provisoirement rue Baudin à Levallois-Perret (banlieue très proche du XVIIème, où j'ai tout de même pratiquement vécu durant trente ans) :
Un tout petit crochet rue Émile Menier, parce que cette porte m'a beaucoup plu :
Et voici la fin, juste avant d'arriver à l'avenue Foch (que je me suis elle aussi tapée en entier !), de nouveau avec un bâtiment lamentable de notre époque :
Lequel offre cependant un reflet plutôt sympathique :
Vu la taille et la classe du bâtiment, je pensais même de prime abord qu'il devait s'agir d'une Ambassade, ou d'un lieu réservé aux Chefs d'État, mais non...
Pas du tout... C'est tout simplement le très fameux Hôtel Saint James, presque gratuit, comme chacun sait (disons, de 300€ à 500€ la chambre, sans même parler des suites) !
Ceci dit, n'ayant, comme tout le monde, qu'une seule et unique vie... Pourquoi ne pas en profiter de temps en temps pour s'éclater comme de vrais malades, au lieu de faire en permanence des économies ?
Bref... Très bel endroit, malgré leurs tarifs (mais l'on doit en sortir avec de sublimes rêves, je suppose) :
Bref... Très bel endroit, malgré leurs tarifs (mais l'on doit en sortir avec de sublimes rêves, je suppose) :
Et bien sûr, je n'ai absolument pas fini ma promenade, là ! Il faut encore que je me remonte toute l'avenue Foch (que je ne connaissais presque pas, mais avec assez peu de choses remarquables, sujet du prochain article), puis me redescendre toute la rue Jouffroy d'Abbans, que par contre je connais très bien...
Libellés : Ambassades, Hôtels particuliers, Paris, Tour Eiffel, Trocadéro, XVIème
2 commentaires:
Ah, comme j'aimerais avoir ma chambre dans le toit rond de la premiere photo !!!
Oui, exact... En prime, avec vue sur le Trocadéro et la tour Eiffel, pas de quoi se plaindre, lol !
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