RUE DU MONT-CENIS

Suite de la promenade !
Comme vous le savez sans doute déjà, débutée mardi 12/04 en partant de la place Jules Joffrin dans le XVIIIème, dont je n'avais hélas encore jamais parlé... Adoncques, démarrage de cette escalade ridicule (à peine 150 mètres) face à la fameuse mairie de cet arrondissement :

Pour se rendre quasiment immédiatement dans la rue du Mont-Cenis, non seulement complètement fermée cette fois-ci aux voitures en guise de travaux, mais disposant en outre dès le départ d'un fameux "trompe-l'œil", l'une des passions de mon associée Sheily :

Sans même parler de ces très nombreux tags plutôt étonnants, l'une de ses autres passions :

Il y a dans cette rue (de même que dans tout Montmartre) pas mal d'immeubles assez surprenants, soit a priori du genre Art Déco, soit en tant que copies de châteaux anciens :

N'empêche que... La principale particularité de cette rue consiste dans le fait d'être essentiellement constituée d'escaliers très agréables, adoncques sans même le moindre bruit de voiture (géant, n'est-ce pas ?) :

Allez, juste pour la route, encore un autre tag étonnant (il y en a beaucoup, dans ces escaliers), que Sheily va sûrement adorer !

Petit croisement avec la très fameuse rue Lamarck, l'une des plus grandes de tout  Paris :

Et pour finir, ultime remontée dans ces très jolis escaliers, avec une vue particulièrement sublime sur toute la banlieue Nord de Paris (peut-être les immeubles de Saint-Denis, si je ne me trompe pas ?) :

Adoncques, à très bientôt pour les quatre articles qui vont très bientôt succéder à ces deux premiers...
Et merci d'avance pour d'éventuels commentaires, ce qu'hélas énormément de gens ont toujours l'immense paresse de NE JAMAIS FAIRE en tout juste trente secondes, surtout en comparaison de mes heures d'écriture et de la compression des nombreuses photos !

PLACE JULES JOFFRIN

Une grande nouveauté, sauriez-vous pourquoi ?
Et bien tout simplement parce que depuis 2006 où ce site existe, c'est la toute première fois que je me suis fait today une vaste randonnée de près de trois heures dans le XVIIIème, quartier dont je n'avais pour l'instant encore jamais parlé ici !
Alors certes, j'ai pour une fois pris le bus N°31, direct depuis chez moi jusqu'à la place Jules Joffrin, mais j'en suis finalement descendu bien plus tôt que prévu, tellement ce bus était bourré de monde, et la circulation complètement léthargique... Dans ces cas-ci, autant marcher à pied, c'est bien connu, d'autant que je suis ainsi arrivé plus rapidement à mon point de départ, autrement dit la plutôt jolie église Notre-Dame de Clignancourt :

Sympathique, n'est-ce pas ? Surtout juste en face de ce fameux bistro intitulé Le Nord-Sud :

Avec hélas la sinistre présence d'une autre société guère drôle à voir, bien sûr, celle des Pompes Funèbres :

Cette église relativement récente (1859) fut en réalité construite pour une raison plutôt assez étrange, autrement dit histoire de rendre service à tous les fainéants de ce quartier, qui détestaient monter chaque dimanche jusqu'à la fameuse église Saint-Pierre de Montmartre, juste à côté de la célèbre Basilique du Sacré-Cœur :

Et voilà, c'était la dernière vue extérieure de cette église (de près de 100m de long, mine de rien !), juste avant d'en découvrir l'intérieur, avec pas mal de jolies choses :

Phénomène également rarissime, la présence d'un orgue de chœur, ce qui est toujours très agréable :

Ainsi que cette très grande chapelle encore située derrière l'autel, phénomène très courant en Italie, mais plutôt rare chez nous, d'autant que la fresque du plafond ressemble très étrangement à celle de la sublime Sainte-Chapelle :

Magnifique, n'est-ce pas ?

Attention, deux photos désormais nullissimes, malgré mon fameux  NIKON ! Celle des véritables grandes orgues, d'une part, et celle de l'ensemble de l'église d'autre part (faute de la grande puissance du flash) :

En revanche, j'ai beaucoup aimé cet ultime point de vue sur la Vierge et le Christ avant la sortie, avec des fresques datant probablement du XIXème siècle, sinon du XXème (mais très éloquentes, quelque part, et faisant très certainement allusion à une récente guerre) :

Et voilà : petite demi-heure passée très agréablement à l'intérieur de cette assez vaste église, juste avant de (re)découvrir à l'extérieur la mairie du XVIIIème arrondissement :

Une mairie bien sûr dans le même style que TOUTES les mairies de Paris, plutôt jolies, même si très classiques... Sauf la mienne, la mairie du XVIIème, la seule et unique à avoir été entièrement reconstruite dans un style moderne totalement nul !
Bon, je stoppe ici cet article, provisoirement... Mais attendez-vous très bientôt à cinq autres, concernant notamment la rue du Mont Cenis, la rue Saint Vincent, la Basilique du Sacré-Cœur, la rue Norvins, et pour finir ma journée de ce mardi, le cimetière de Montmartre (avec la mystique tombe d'Hector Berlioz, que je n'avais jamais vue ni touchée de toute ma vie) !

RUE DU GÉNÉRAL FOY

Une rue que je ne connaissais pas...
Parallèle à la rue du Rocher et à la fameuse rue de Rome, où se trouvent presque tous les magasins de partitions de Paris, ce dont j'avais absolument besoin en vue d'un futur concert ! Avec, en partant de Villiers, un tout petit morceau de la rue de Monceau, où se trouve le très joli musée Nissim de Camondo :

Et voici donc, sur la gauche, la rue du Général Foy (un célèbre verseau du premier Empire !), qui de même que les deux autres rues citées, descend directement de Villiers jusqu'à la gigantesque église de Saint-Augustin, très proche de la gare Saint-Lazare :

Une petite tristesse, peu de temps après Noël, celle de voir les gens se débarrasser au plus vite du pourtant joli sapin :

Et une plus grande tristesse, rare dans le centre de Paris, mais assez répandue dans les arrondissements extérieurs... Le fait que certains architectes totalement incompétents des années 1970 ne sont pas gênés pour défigurer toute la rue avec un unique immeuble d'un style lamentable (triste, n'est-ce pas ?) :

Heureusement, juste en face se trouve au N°38 un bel hôtel particulier, datant d'une époque où les architectes n'avaient pas encore la honte de signer leurs propres bâtiments, très proche au demeurant de l'un des appartements du fameux compositeur Jules Massenet (1842-1912), N°46 :

Légèrement plus bas, la très réputée école catholique Fénelon Sainte-Marie :

Laquelle semble d'ailleurs par endroits évoquer une église :

Accordée en outre, juste en face, avec un autre établissement au N°28, le collège Octave Gréard :

À peine plus bas (N°26), un autre institut catholique dépendant du Diocèse de Paris, avec le service du clergé et le service des communautés étrangères :

Et très étrangement au N°18, 3 statuettes qui, en guise de compensation, semblent évoquer les satyres ou les diables (chose d'autant plus étonnante que je me suis regardé hier soir le très étonnant film avec Al Pacino, l'Associé du Diable, justement !) :

Suite à quoi, au croisement avec la rue de Lisbonne, jolie découverte de la mairie du VIIIème :

Encore plus ravissante vue de son côté arrière, autrement dit face Sud :

Tout ceci pour croiser au final la bien nommée rue de la Bienfaisance, d'où l'on découvre d'un seul coup la géante église de Saint-Augustin, au sujet de laquelle j'avais déjà entièrement consacré un assez vaste article, il y a quelques mois de cela :

Phénomène rarissime : jeudi 6 janvier, je vais de nouveau aller répéter avec mon ami pianiste Mathieu Lamboley (né le même jour et à la même heure que moi, donc verseau ascendant balance), mais cette fois-ci chez lui rue Oberkampf dans le XIème, un arrondissement dont je n'ai encore jamais parlé ici ! Adoncques, j'emmène mon NIKON, en espérant qu'il ne pleuvra pas trop (comme annoncé par la météo, hélas)...