L'INDEX DE TOUTES LES RUES ET ARRONDISSEMENTS :
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  • jeudi, juin 09, 2011

    MAISON DU JAPON

    Ouf, enfin un nouvel article sur le 75015 !
    Il y a très longtemps que je ne me suis pas rendu dans ce quartier, d'autant plus bêtement que je travaille tous les mercredis à peine à 500m de ce musée que je ne connaissais pas encore, la Maison de la Culture du Japon (101 bis, quai Branly, 75015)...
    L'architecture en béton a beau ne pas être très digne des sublimes chefs-d'œuvre en pur bois de ce pays que j'adore, l'on se sent quand même presque déjà sur place, qu'il s'agisse du fameux 抹茶 (Macha) ou du simple 酒 (Saké) :
    Les fresques intérieures sont absolument géantes, dignes de celles que vous pourrez voir également dans le grandiose film de Edward Zwick, Le Dernier Samouraï :
    Et pour une très rare fois, même les pièces contemporaines sont plutôt assez remarquables :
    J'ai toujours adoré et respecté ce génial pays, pour différentes raisons :
    1) La beauté de sa langue, dont je raffole...
    2) La finesse des jeunes filles, en général...
    3) Grâce aussi en grande partie à la sublimité de leur cuisine (寿司と刺身), de sorte qu'il s'agit de l'un des pays du monde où il y a le moins d'obèses (contrairement à l'Autriche, que je connais également très bien) !
    4) Toujours en parlant de l'Autriche, un pays quasiment comparable, et grâce à quoi ? Et bien tout simplement en vertu de leurs 85% de montagnes et de forêts, de sorte qu'au final, les meilleures marques de pianos du monde proviennent de ces deux pays...
    5) La politesse et le respect des gens au Japon n'ont pratiquement aucun équivalent dans le monde entier, je crois...
    6) De même que leur dévotion absolue face au suicide (切腹, ou encore 神風), un acte normalement insulté et méprisé dans tous les autres pays du monde !
    7) Sans parler (histoire de finir rapidement) de leur maîtrise grandiose de la calligraphie et de la peinture, de mon côté mille fois supérieure à celle des Chinois, entre autre grâce à une certaine sobriété du Nord...
    8) Et bien sûr, ibidem concernant la musique... Vu que ce pays a quasiment inventé une sorte d'orchestre symphonique génial autour du VIIIème siècle, autrement dit le 雅楽 (Gagaku), bien avant nous autres Occidentaux !
    Bon, bon, bon... Je m'arrête, là, sinon, je vais être hélas bien trop bavard au sujet de ce pays, dont je raffole !
    Alors voilà, concluons juste avec plein de petits Bouddhas dans le jardin du musée :
    Et pourvu qu'ils me portent chance ! Vu qu'en ce moment, si je ne me promène pas énormément dans Paris, c'est surtout dû à une très récente et très pénible crise de lumbago, qui je l'espère va finir bien vite...
    Grand remerciement, adoncques, à ma sœur Valérie : c'est elle qui s'est rendue au musée, et donc a fait ces quatre photos !

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    jeudi, février 05, 2009

    BEAUGRENELLE

    Ou encore "Front de Seine"...
    Il se trouve que très récemment, je devais me rendre rue Mademoiselle, et comme, tous renseignements pris, celle-ci s'est révélée se trouver dans le quinzième à un tout petit kilomètre de mon lieu de travail, j'en ai bien sûr profité pour faire tout le trajet à pied, ce qui, entre 16h et 18h par ce beau soleil hivernal, était bien sûr un véritable régal !
    Départ, évidemment, de Radio-France, à proximité du très fameux et très dispendieux Lounge (à droite, tout en très beau marbre, et oui, il faut bien financer tout cela) :
    Juste avant d'attaquer le pont de Grenelle, et son fameux panneau qui m'amuse toujours (bien qu'en réalité, il n'y ait pas vraiment de quoi rire, d'autant que l'un des plus grands compositeurs de tous les temps, Robert Schumann, ait bien failli finir de cette façon) :
    Tout ceci pour déboucher sur l'un des quartiers probablement les plus laids de Paris, bâti tout comme Beaubourg - c'est à dire à l'indignation générale - dans les années 1970 :
    Comme la plupart des gens, je pensais naïvement que ce nom de Beaugrenelle provenait justement de cette époque, mais non. Il date en réalité de la fondation du quartier, inauguré le 27 juin 1824, et était précisément destiné à attirer une clientèle bourgeoise dans ce faubourg considéré en ces temps comme plutôt "mal famé".
    Ce n'est qu'en 1830, lors de son accession au statut de commune indépendante, qu'il reprendra le nom jugé plus modeste de Grenelle, pour retrouver sa désignation primitive en 1970. Fort heureusement, il n'y a pas que des horreurs dans le coin, et notamment la jolie copie de la statue de la Liberté offerte par les américains, située sur un terre-plein au doux nom d'île des Cygnes :
    Quoi qu'il en soit, statistiquement parlant, c'est LE quartier de Paris où il y a le plus de tours, certes parfois d'une conception graphique assez réussie :
    Mais hélas, la plupart du temps, décevantes de banalité (je ne parle bien sûr pas de celle située tout à fait à l'arrière-plan !) :
    Histoire d'achever la promenade prévue (rue Mademoiselle, souvenez-vous !), il m'a fallu ensuite parcourir la rue Linois, ainsi que presque toute la rue des Entrepreneurs, toutes les deux assez décevantes d'un point de vue architectural, sinon peut-être cette étrange église néo-gothique, Saint Jean-Baptiste de Grenelle :
    Contrairement à la plupart des édifices religieux de cette époque (d'un style très proche de Sainte-Marie des Batignolles, à deux pas de chez moi), sa construction a pris un temps fou, puisqu'elle s'est échelonnée de 1827 à 1926, une rareté dans le genre :
    Certes, le choeur n'offre que très peu d'intérêt :
    Par contre, j'ai trouvé que l'orgue, malgré ses modestes dimensions, jouissait de sonorités plutôt pures et très agréables (car comme par hasard, quelqu'un était justement en train de répéter à cette heure précise, j'ai toujours une chance incroyable, dans ces cas-là !) :
    Bon. Voici pour le côté documentaire, j'espère que vous aurez été ravis d'apprendre de nouvelles choses. Passons donc désormais à l'aspect "je me passe de la pommade sans le moindre scrupule", car je suis particulièrement content de ces ultimes photos prises vers 18 heures :
    Le RER "C", dans l'une de ses très rares sections parisiennes à ciel ouvert :
    La Seine, bien sûr, mais devinez quoi, en arrière plan ? Le fameux pont Mirabeau, qui a sans doute inspiré l'un des plus beaux poèmes de Guillaume Apollinaire :
    Et de nouveau, notre chère "Liberté, liberté chérie !", encore plus belle à cette heure-ci, je trouve :
    Et la plus belle, à mes yeux du moins, que je vous ai réservée pour la fin, bien qu'après coup, je serais bien incapable de vous dire par quel miracle je suis parvenu à ce résultat :
    Toujours est-il que je l'adore !
    Et qu'éventuellement, à votre demande, je peux même vous envoyer sans problème le fichier entier de 259 Ko, contre celui-ci, qui a tout de même été réduit à 100 Ko maximum...
    Trop cool, non ?

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    dimanche, juin 24, 2007

    UNESCO

    Comme vous le savez peut-être, j'avais ces jours-ci un concert plutôt important au bénéfice du Liban dans la gigantesque salle de l'UNESCO, ce qui m'a pour une fois permis de sortir un peu de mes quartiers de prédilection, non pas tant que je les adore plus que les autres en particulier, mais tout simplement parce que j'y habite (XVIIème) ou que j'y travaille (XVIème).
    Petit résumé du parcours très simple : Montparnasse Bienvenue - Boulevard du Montparnasse - Rue de Sèvres - Avenue de Saxe - Place de Fontenoy (au numéro 7, l'entrée des artistes de l'UNESCO).
    En commençant par l'inévitable tour :
    Un peu plus loin, toujours boulevard du Montparnasse, l'un des troquets les plus emblématiques du quartier, que l'on retrouve cité - entre autres - dans les romans d'Ernest Hemingway :
    Boulevard des Invalides, première vue sur le superbe dôme du même nom, en contraste absolu avec le ciel bien plombé !
    Rue de Sèvres, une jolie maison hélas bien massacrée par d'intrépides Yamakashis (c'est vrai, ça aurait été tellement plus simple de taguer le bas de l'immeuble, non ?) :
    Avenue de Saxe, notre bon vieux symbole parisien, sur lequel flotte le drapeau de l'ambassade de... Haha, question à 1000 Euros, là (répondez dans les commentaires, je vous dirai si vous avez bon ou mauvais) :
    Véritable havre de paix au sein de cette même avenue, la villa de Saxe, où là, on sent vraiment que c'est un quartier de pauvres gens fauchés, en résumé (sauf que c'est tellement mort et dépourvu de commerçants que je ne voudrais y habiter pour rien au monde !) :
    Au beau milieu de cette avenue (qui comporte en son centre une sorte d'esplanade, qui a l'air de faire le paradis des skateboarders en tout genre), une étrange survivance de l'époque des "pissotières", pour ceux qui ont connu (d'habitude, je n'aime pas trop cadrer en plein centre comme ça, mais là, je ne sais pas pourquoi, ça m'a semblé approprié) :
    Encore quelques belles vues de la tour Eiffel, de l'École Militaire, et du dôme des Invalides, par ce superbe ciel de plomb (place de Fontenoy) :
    Et nous voici enfin rendu au très officiel bâtiment de l'UNESCO, au numéro 7 de cette même place (ou encore, pour le public, au 125, avenue de Suffren) :

    Comme d'habitude dans ce genre d'énormes administrations, ils ont toujours tendance à se l'offrir grave, genre mécènes de l'Art moderne avec un grand "A" ! Alors bon, quand c'est du Calder authentique, ça passe :
    Mais quand c'est une sous-merde offerte par le gouvernement suédois, on se dit qu'après tout, ils ne tenaient peut-être pas tant que ça à la garder chez eux, finalement :
    Ce qui était quand même très cool dans cette salle de concert, c'est qu'immédiatement "backstage", il y avait une petite porte donnant sur l'extérieur pour aller fumer une chtite cigarette, et ma foi une vue plutôt sympathique, non ?
    Et bien sûr, beaucoup plus belle la nuit, en sortant du concert, avec cette sorte de mappemonde en fils de fer illuminée (dommage que la photo soit ultra floue, mais comme précisé auparavant, mon numérique est vraiment au-dessous de tout !) :
    Et juste pour la route (en guise de conclusion), une petite vue prise "à la volée" du pont Alexandre III :
    Bon : XVIIème, XVIème, et maintenant XVème, alors quoi... Je m'étends, mine de rien, non ? T'inquiète, je vais y arriver, à ton quartier, un jour, lol !...

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