SAINT-GERVAIS
Un sublime église dans le 75004 !
Que je crois n'avoir jamais vue de toute ma vie, et qui pourtant s'est révélée absolument magnifique de plusieurs points de vue, déjà à commencer par son étonnante façade :
Que je crois n'avoir jamais vue de toute ma vie, et qui pourtant s'est révélée absolument magnifique de plusieurs points de vue, déjà à commencer par son étonnante façade :
Si seulement la météo s'était avérée bien meilleure, je pense que les photos auraient été nettement plus belles... Mais bon, les maisons à droite de l'église sont elles aussi très jolies, malgré la pluie, et datent probablement de la même époque du XVIIème siècle :
Et comme le dit Wikipédia à juste titre, la façade de cette église est plutôt assez étonnante, en répartissant le dorique sur le rez-de-chaussée, le ionique au premier étage, et le corinthien au tout dernier étage :
Pour tout dire, l'énorme dorique basé sur l'entrée s'avère pour de de bon extrêmement impressionnant, ne trouvez-vous pas ?
Suite à quoi je pénètre enfin dans cette magnifique église, la toute première de Paris à avoir été construite sur la rive droite dès le IVème siècle... En commençant tout d'abord par ces vitraux particulièrement sublimes, ce qui n'est hélas pas le cas dans toutes les églises de notre grande ville :
Sans compter, dès l'entrée, cette fort jolie statue de prêtre, qui a l'air de nous dire très gentiment "bonjour", sinon de nous bénir :
La vue sur l'autel principal est particulièrement fastueuse, d'autant que cette église doit probablement être l'une des plus hautes de tout Paris, avec la géantissime Saint-Eustache :
Alors bon, je commence comme prévu ma voie de gauche, avec tout d'abord cette énorme sculpture de la première chapelle :
Petit orgue associé à de vraies partitions originelles de chant grégorien, destinées aux vraies chanteuses & aux vrais chanteurs, et toujours très jolies à voir :
Avec, un tout petit peu plus loin, une très belle statue de la Vierge Marie :
Sans parler de ce tableau absolument géant du peintre français Claude Vignon (1593-1670), dont j'ai pourtant eu du mal à trouver l'origine ! Ce triste manque d'indications se révèle très fréquent dans presque toutes les églises de Paris, où il y a du coup certains géniaux tableaux de Titien et de Tintoret totalement inconnus, alors qu'ils doivent être dignes de plusieurs millions d'Euros :
Arrivée enfin au grand autel :
Entouré de tous les côtés de magnifiques sculptures baroques, de mon style favori :
Avec bien sûr au centre la fameuse crèche de Noël :
Et à droite, de nouveau de très pieuses statues :
Comme par exemple celles-ci liées à ce vaste tombeau inconnu, peut-être celui du célèbre François Couperin (tout comme celui de Jean-Philippe Rameau, visible dans la grande Saint-Eustache) :
Rendu au final sur la section droite, les vitraux de cet église furent toujours aussi beaux et originaux, meilleure preuve :
Avec en prime ce phénomène rarissime, le fait qu'il existe un troisième orgue dans l'une des chapelles de droite, déjà plus grand que le minuscule précédemment cité (où là, les tuyaux carrés en bois sont visibles en transparence derrière les jeux de montre en étain) :
Si je dis troisième orgue, c'est bien sûr parce que je n'ai pas encore parlé du plus important de tous, celui de François Couperin situé au-dessus de la porte, et qui d'après Vincent Rigot est d'une facture véritablement "à la française", autrement dit volontiers nasillarde (comme par exemple le sublime orgue de Poitiers) :
Certes, j'admets que ma photo n'est pas extrêmement réussie, mais il fallait d'une part compter avec la météo lamentable & la tombée du jour, d'autre part avec la faiblesse d'un flash visant un objet à plus de vingt mètres de hauteur !
Histoire de compenser, l'ultime tableau à voir juste avant la sortie fut, à droite de l'orgue, le magnifique Martyre de Sainte Pétronille, dû au très célèbre peintre italien Guercino, souvent nommé Le Guerchin par chez nous (et au passage, encore un verseau de plus !) :
Histoire de compenser, l'ultime tableau à voir juste avant la sortie fut, à droite de l'orgue, le magnifique Martyre de Sainte Pétronille, dû au très célèbre peintre italien Guercino, souvent nommé Le Guerchin par chez nous (et au passage, encore un verseau de plus !) :
Voilà, finie la visite ! Découvrant lors de la sortie cette boutique de la rue de Brosse, que j'ai pensé au départ probablement associée à l'église, vu sa nomination, mais qui correspond en réalité "à l'entrée de la Maison des Compagnons de Paris appartenant à l'Association Ouvrière des Compagnons du Devoir et du Tour de France, association loi 1901 s'occupant de formations professionnelles", comme viens tout juste de me le préciser Mr. Bombus :
Admirable météo, n'est-ce pas ?
Mais néanmoins, dans cette minuscule rue de Brosse, d'autres bâtiments très anciens furent eux aussi sûrement associés à l'église :
Comme semble le laisser supposer le style de l'époque, sans même parler de la croix au sommet de la tourelle :
Fin de la visite ! Ceci dit, juste avant de me rendre à pied jusqu'aux superbes grandes orgues de Saint-Louis en l'Île, où j'allais réellement m'éclater durant près de deux heures, restait encore à admirer la face Est de cette église, que tout comme concernant Notre-Dame, j'ai trouvée encore plus sublime que la façade Ouest :
Dernière photo, dédiée à l'un de mes deux neveux :
Et oui, car lui aussi, il se prénomme Julien, tout comme ce bistrot situé quai de l'Hôtel de Ville... Un verseau tout comme moi, certes, mais très nettement plus jeune, et donc beaucoup moins rapide pour laisser des commentaires...
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