L'INDEX DE TOUTES LES RUES ET ARRONDISSEMENTS :
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  • mercredi, juillet 23, 2008

    RUE ALPHONSE DE NEUVILLE

    Une minuscule rue du XVIIème...
    Mais qui illustre bien à quel point ce quartier fut, en son temps, celui des artistes, des musiciens, et surtout des peintres, qui appréciaient alors grandement l'aspect campagnard de ce que l'on appelait "la plaine Monceau", à une époque où le maigre prix du terrain permettait encore de se faire bâtir à relativement peu de frais un beau petit hôtel particulier, l'une des spécialités du quartier !
    La preuve : après avoir dépassé l'étonnante église Saint François de Sales située rue Ampère, l'une des rares à avoir été conçue par Eugène Ewald pour s'intégrer parfaitement aux façades haussmanniennes de la rue :
    L'on parvient rapidement au début de ladite rue Alphonse de Neuville, peintre lui-même, élève de Delacroix), où les architectes semblent s'être livrés à un véritable festival :
    Pour finir par rapidement rejoindre le boulevard Pereire, à l'angle duquel se trouve également, au N° 93, cette petite "folie" :
    Voilà. C'est tout, mais avouez que c'est bien joli... Retour par la même rue, sur l'autre trottoir, avec de nouveaux angles :
    Notamment sur cet hôtel que j'adore (à l'imitation du style byzantin, n'est-ce pas ?) :
    Pour finir enfin par rejoindre, au croisement avec l'avenue de Wagram, le célébrissime hôtel Mercedes dans le plus pur style Art Déco, édifié par Thomas en 1937 :
    Si vous êtes de passage dans le quartier, ne manquez pas d'y faire un petit détour !

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    mercredi, juillet 02, 2008

    RUE LA PÉROUSE

    L'Officier de marine bien connu !
    Aujourd'hui, à force d'aller à pied de chez moi (rue Jouffroy d'Abbans, 75017) jusqu'à mon lieu de travail habituel (face au castel Béranger, 75016), j'ai essayé, comme à chaque fois, d'explorer de nouveaux trajets, bien sûr... Quoique, tout au moins jusqu'à la place Charles de Gaulle, je n'aie pas vraiment le choix (avenue de Wagram direct) ! Mais c'est toujours un régal de voir ces magnifiques architectures disposées en cercle de façon très harmonieuse, avec, comme toujours, ces petits trésors cachés :
    Et quoi que l'on puisse dire - à tort - des belges, ils n'en ont pas moins été suffisamment malins pour se dégotter l'un des meilleurs endroits de Paris pour situer leur ambassade, pile face à l'Arc de Triomphe :
    Bon. Initions donc notre nouveau parcours par la rue La Pérouse, parallèle à l'avenue Kléber, et qui débute entre celle-ci et la si triste avenue d'Iéna, petite rue, certes, mais nantie de bien jolies maisons, que l'on ne détesterait pas habiter, c'est clair :
    Pour mémoire, Mr de la Pérouse fut un officier de marine fort célèbre né en 1741, dont les bateaux disparurent subitement au large de l'île de Vanikoro (Pacifique) à une date inconnue, pour des raisons toujours inexpliquées... On se perd à ce point en conjectures sur les raisons de cette disparition subite, que je n'hésite pas, du coup, à vous donner ma propre hypothèse : c'est qu'il s'est trouvé tellement bien parmi les indigènes de ce coin-ci, hors de toute pression étatique, qu'il n'a pas hésité à saborder ses deux bateaux lui-même pour, enfin, avoir la paix!
    Bon. Vers la fin (autrement dit, le Sud) de la rue, il y aussi des choses très laides :
    Et notamment ceci, qui, à une époque où tous les fournisseurs Internet donnent facilement accès à 200 ou 300 chaînes, devrait tout de même disparaître une bonne fois pour toute, non ?
    Bref ! Arrivée finale sur la place des États-Unis, où l'on peut voir Lafayette et Washington "copains comme cochons" !
    Sans quitter le domaine maritime pour autant, on enchaîne ensuite avec la rue de l'Amiral d'Estaing (1729-1794), très lointain parent de celui que nous connaissons tous, hélas bien moins chanceux que La Pérouse, puisque mort, lui, sous la guillotine :
    Quelques très belles maisons également :
    Dont la résidence officielle de l'Ambassadeur du Brésil :
    Pour poursuivre juste après avec la rue de Lübeck (on rejoint enfin la terre ferme !), où les tunisiens n'ont pas non plus choisi l'hôtel le plus moche de la rue pour y installer leur consulat :
    N.B : J'adore cette écriture !
    Encore quelques très beaux immeubles, sur la fin de la rue :
    Et bien sûr, sur le chemin du retour (vers 19h, où la lumière est tellement plus belle !), quelques grands classiques que vous avez déjà dû voir dans ces pages, mais peu importe, Paris n'est jamais le Paris que nous croyons connaître ! À commencer par ces sculptures le long du palais du Trocadéro :
    Pour poursuivre avec ces très jolis "cartouches" (je crois que c'est comme cela qu'on dit, non ?), qui ornent bon nombre d'immeubles de la place des États-Unis :
    Un bel hôtel du quartier, évidemment "le bien nommé" :
    Suivi, hélas, de l'immonde Drugstore Publicis, où l'on devine dans le reflet (avec tristesse) l'époque où les architectes savaient encore bâtir de belles choses :
    Et pour finir, revenu dans mon fief du XVIIème, le plus bel immeuble Art Nouveau de la rue Jouffroy d'Abbans (N° 105), baigné par cette lumière vespérale, autant dire que je ne m'en lasse jamais (et que je ne détesterais pas habiter l'une des petites rotondes situées au tout dernier étage) :
    Bon. Je ne vais sûrement pas trop tarder à partir en vacances, donc ne vous attendez pas forcément à trop de nouveautés sur ce site... En tout cas, je préviens toujours, dès que je m'en vais, et dès que je reviens, donc : pas d'inquiétude !

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