RUE DE LA FÉLICITÉ
Et même rue des Fermiers, dans la foulée !
Le tout dans la série "petites rues totalement inconnues du XVIIème dont on ne parle jamais", même pas dans les ouvrages spécialisés :
Le tout dans la série "petites rues totalement inconnues du XVIIème dont on ne parle jamais", même pas dans les ouvrages spécialisés :
Mais bon, pas de quoi non plus faire un article entier sur cette dernière non plus, qui ne mesure qu'à peine 150m (dans le prolongement exact de la rue Déodat de Séverac), et ne se distingue à grand peine que par son original immeuble d'angle, avec son rarissime balcon du premier étage :
Sympathique, non ? Toutes les pièces sont ainsi à la fois exposées à l'est, à l'ouest et au sud... Et comme si cela ne suffisait pas, un vaste puit de lumière typiquement Horta contribue à illuminer l'escalier (mais je peux me tromper !) :
Excellente boulangerie au coin de cette même rue et de la rue de Saussure, que je vous recommande très vivement :
Rue encore ornée par moments de certaines petites maisons typiques du début du siècle dernier (voire avant) :
Mais ce n'est rien comparé à la rue de la Félicité, le titre de cet article, qui de même que certains passages de la rue Poncelet (dont j'ai récemment parlé ici-même), semble avoir été complètement oubliée tant par Haussmann que par les promoteurs plus récents, d'où un "méli-mélo" des plus anarchiques !...
Angle nord-est (vers le chemin de fer) :
Angle nord-est (vers le chemin de fer) :
Et angle sud-ouest (rejoignant, donc, la rue de Tocqueville) :
Rien à voir, certes, avec la somptueuse avenue de Wagram, mais c'est en grande partie cette diversité qui fait le charme du XVIIème, n'est-ce pas ?
Quelques numéros à retenir, à commencer par celui-ci (si vous avez par hasard des amis à loger dans le quartier, j'étais bien loin de me douter que l'on pouvait encore trouver des chambres à ce prix-là en plein Paris, à un quart d'heure de l'Arc de Triomphe !) :
Quelques numéros à retenir, à commencer par celui-ci (si vous avez par hasard des amis à loger dans le quartier, j'étais bien loin de me douter que l'on pouvait encore trouver des chambres à ce prix-là en plein Paris, à un quart d'heure de l'Arc de Triomphe !) :
Au N°32, un joli petit immeuble fraîchement ravalé (sauf le rez-de-chaussée, complètement en lambeaux, ce qui fait désordre, tout de même... Ils ont dû manquer de budget au dernier moment !) :
Au N°19 par contre, un bâtiment très composite, dont les derniers étages sont 100% Art Nouveau :
Tandis que les étages inférieurs sont encore du pur Haussmann :
Peu avant d'arriver à la rue de Tocqueville, l'une de ces petites maisons si pleines de charme qui - par on ne sait quel miracle - ont réussi à échapper à la vague d'urbanisation et de normalisation du XXème siècle :
Et pour finir, à la jonction même avec cette même rue, un bel immeuble de nouveau Haussmannien :
Dont l'ornementation semble néanmoins légèrement postérieure (à moins que ce ne soit la proximité du magasin NICOLAS qui ait suggéré ces jolies feuilles de vigne ?) :
Dernier petit "autoportrait sous la pluie" (mais c'est une illusion, il faisait en réalité très beau !) :
Juste avant de récupérer quelques-uns de mes plats préférés dans l'une de mes "cantines" favorites du quartier, l'Arc du Bonheur, 4, rue de la Félicité... Un chinois, certes, mais bien meilleur que la plupart des standards habituels, toujours à petits prix, et où en plus vous serez accueillis par deux jeunes hommes (qu'il est difficile d'imaginer plus sympathiques !) :
Certes, je suis bien conscient que depuis le temps qu'existe ce site, il m'est déjà arrivé de faire de beaucoup plus passionnants articles (notamment : Le Castel Béranger, La Longue Marche, ou encore L'Orgue de Saint Louis en l'Île, parmi les plus fréquentés)...
Mais depuis que j'ai (re)découvert le plaisir des randonnées du dimanche, pratiquement sans la moindre voiture dans les rues, je n'ai pas pu m'empêcher de sortir ce soir faire un petit tour, surtout avec une météo bien moins cataclysmique que ce qu'ils avaient annoncé hier au journal télévisé !
Mais depuis que j'ai (re)découvert le plaisir des randonnées du dimanche, pratiquement sans la moindre voiture dans les rues, je n'ai pas pu m'empêcher de sortir ce soir faire un petit tour, surtout avec une météo bien moins cataclysmique que ce qu'ils avaient annoncé hier au journal télévisé !
Libellés : Arts décoratifs, Haussmann, Paris, Siècle dernier, XVIIème