SAINTE-MARIE DES BATIGNOLLES
Suite de la balade...
Celle de ce fameux Dimanche des Rameaux du 28 mars, comme chacun le sait, durant lequel j'ai débuté ma grande promenade dans l'église Saint François de Sales, rue Brémontier - toujours dans le XVIIème !
Pour ensuite la continuer vers l'église titre de cet article en repassant devant chez moi, du coup, et en revoyant une fois de plus le fabuleux appartement qu'avec mon ex-femme, nous avons été "à deux doigts" d'acheter en 1990 :
Celle de ce fameux Dimanche des Rameaux du 28 mars, comme chacun le sait, durant lequel j'ai débuté ma grande promenade dans l'église Saint François de Sales, rue Brémontier - toujours dans le XVIIème !
Pour ensuite la continuer vers l'église titre de cet article en repassant devant chez moi, du coup, et en revoyant une fois de plus le fabuleux appartement qu'avec mon ex-femme, nous avons été "à deux doigts" d'acheter en 1990 :
Continuons la balade, et passons du soi-disant bon XVIIème au prétendu mauvais XVIIème, autrement dit celui situé au Nord de la station de Pont Cardinet :
Certes, là, c'est toujours l'hiver (malgré la température de quasiment 20°), mais une fois rendu dans le très fameux square des Batignolles, l'on s'aperçoit enfin que certains arbres et certaines fleurs commencent à renaître, il était bien temps :
Et tout juste en sortant du square, première vue sur la fameuse église Sainte Marie des Batignolles (de dos, bien sûr, vue que son entrée se trouve plein Est) :
Petite anecdote au passage, au sujet du mauvais XVIIème, c'est que pratiquement tous les dimanches, ce quartier reste toujours très animé, avec souvent de vastes marchés publics (comme par exemple celui d'aujourd'hui, consacré aux antiquaires, et très fréquenté) :
Sans même parler du fait que la majorité des cafés, restaurants, voire commerces, situés place du Docteur Félix Lobligeois, restent presque tous ouverts, ce qui s'avère plutôt cool :
Deux particularités de cette église, construite de 1828 à 1851 : d'une part, son absence de clocher, ce qui est extrêmement rare à Paris, en général... Et d'autre part, son style tout à la fois soit grec, soit Napoléonien, alors que le bâtiment date du début du règne de Charles X (1824-1830), le dernier frère de notre pauvre guillotiné Louis XVI :
Autant dire qu'à l'entrée, l'on se croirait presque sur Acropole, à Athènes :
Et une fois la porte poussée, l'œil se trouve attiré vers l'autel de façon magique, je vous dirai plus loin pourquoi :
En attendant, les quatorze Stations du Christ en bois sculpté sont beaucoup plus persuasives (du moins je trouve) que celles de l'église Saint François de Sales, dont je viens tout juste de parler :
Il y a du reste dans cette église pas mal de jolis tableaux, à commencer par celui-ci, d'un style plutôt italien (malgré son encadrement bizarrement très Napoléonien, je trouve) :
Mais surtout celui-ci que j'adore, que bêtement j'avais cru inspiré de la très fameuse Cène de Leonardo da Vinci (1452-1519), mais qui apparemment se rapproche beaucoup plus du même thème traité par notre compatriote Philippe de Champaigne (1602-1674) :
Chose très attirante, comme je le disais juste avant, c'est effectivement l'autel, non seulement grâce à son éclairage très particulier :
Mais surtout, plus l'on s'en approche, en vertu de son style rococo complètement "déjanté", vu la taille et la forme extrêmement envahissante des sculptures du sommet (mais voilà, j'adore, de même que Tiepolo en Italie !) :
Ce qui s'avère d'autant plus étonnant que le reste de la structure de l'église apparaît de nouveau très Napoléonien :
Sans parler du plafond, très pur :
Ni même du grand orgue, beaucoup plus classique et sobre que celui de Saint François de Sales - et probablement moins riche en jeux, vu la minuscule taille du positif :
Sauf que je n'ai pas tout compris au moment de sortir... Certes, les "M" & "A" entrelacés des vitraux de la porte doivent être là pour signifier Sainte Marie, mais je me demande toujours de quelle époque date le message du dessus, "Morts pour la France" ?
Enfin bon, me revoici de nouveau dehors :
Avec pour finir une troisième balade durant la même journée, notamment rue Legendre et place du Général Catroux, dont je vous parlerai très bientôt...
Libellés : Arts décoratifs, Beaux-Arts, Églises, Orgues, Paris, XVIIème