(EX) CNSMDP !
Et désormais CNR, donc...
Comme toujours, petit pincement au cœur à chaque fois que je me rends - comme par exemple aujourd'hui (11/06/08, en réalité), à l'occasion du prix de violon - dans cet endroit mythique de la rue de Madrid où j'ai fait une bonne partie de mes études (comme bon nombre de mes collègues, du reste) :
Comme toujours, petit pincement au cœur à chaque fois que je me rends - comme par exemple aujourd'hui (11/06/08, en réalité), à l'occasion du prix de violon - dans cet endroit mythique de la rue de Madrid où j'ai fait une bonne partie de mes études (comme bon nombre de mes collègues, du reste) :
Alors là, DSL, je vais me la jouer très "private joke", mais sans doute ceux d'entre vous qui ont connu tout à la fois cet endroit et cette époque (avant que le CNSMDP ne migre vers la Villette, en 1990) se souviennent très certainement de cette fameuse Salle Fauré où 70 % des examens avaient lieu - de sorte que nous la surnommions entre nous "Salle du Trac", dans un mélange d'une sorte de dérision et de superstition bien compréhensible :
Or, today, pour ceux qui ne le sauraient pas encore (j'en connais !), le CNR a quasiment poussé l'humour (noir ?) jusqu'à rebaptiser ainsi très officiellement la fameuse salle :
Et d'ailleurs, ça marche !
Enfin bref, quand je parlais tout au début de cet article de "pincement au cœur", c'est surtout du fait que j'ai fait toutes mes études là-bas dans ce qu'on appelait alors le "Bâtiment Édimbourg" (sous la direction de mes toujours vénérés maîtres Rémy Stricker et Jean Koerner), soit tout au nord de la partie cernée en bleue, alors que le CNR proprement dit n'occupe plus de nos jours que la partie entourée de rouge :
Et à la place de tous ces beaux jardins (très visibles sur la photo satellite), qui d'ailleurs existaient déjà à l'époque, il est clair que certains ont dû s'en mettre plein les poches en revendant ces terrains à prix d'or aux seules fins d'y construire des immeubles typiquement "nouveaux riches" :
Dont les habitants avaient en plus (au début, paraît-il) l'outrecuidance de s'offusquer du "bruit" (sic !) généré par l'établissement voisin...
Certes, il y a des gens très intelligents en ce bas monde... Mais hélas, il y a aussi un large paquet de sacrés cons, quoi, et ceci n'est guère pour nous réjouir !
Libellés : Conservatoire, Paris, VIIIème